Date: Mon, 13 Jan 2014 12:42:14 +0000 (GMT) From: Adelard Dore Subject: Bangkok Blues 2 Bangkok Blues 2 Une rencontre à Thonburi À regret, je m'éloignai de son corps et reprit ma place dans le grand lit. Quand David se réveilla, il me sourit, s'étira, me fit signe qu'il avait un besoin urgent d'aller pisser, se leva et courut aux toilettes. Quand il revint, on se souhaita le bonjour, on s'habilla et la vit reprit comme si rien ne s'était passé la veille. «J'ai très bien dormi, me dit-il. C'était bon d'avoir la climatisation». «Tu sais, lui répondis-je, si tu veux, tu peux venir habiter avec moi. C'est loin d'ici ton auberge de Bang Lampoo. Comme il semble qu'on va se voir souvent, peut-être même à tous les jours, on éviterait bien des déplacements si tu habitais avec moi. » Cela lui plaisait mais il n'avait pas les moyens financiers de partager le coût de la location. «Qu'importe, lui dis-je, c'est le même prix en occupation simple ou double. Alors!» Il accepta. Je lui indiquai cependant qu'il faudrait seulement convenir d'une organisation si lui ou moi rencontrions une «personne» pour la baise. Mais on verrait quand cela se présenterait. On alla récupérer ses effets à son auberge et il vint s'installer dans ma chambre. L'après-midi, je lui ai proposé une ballade en long-boat dans les klongs (canaux) à Thonburi. À Tha Thien, j'ai négocié les services d'un conducteur de long-boat et nous nous sommes enfoncés dans les klongs. Il était enchanté et émerveillé. En effet, les bateaux loués nous amènent dans les klongs où les touristes ne vont pas habituellement. La vie des klongs est semblable à ce qu'elle devait être il y deux cents ans. Les maisons sur pilotis avancent sur le klong et la façade côté klong est le plus souvent complètement ouverte sur l'eau. On voit donc les gens faire leurs activités quotidiennes, se laver dans le klong, s'y brosser les dents (Brrrrr! Quelle horreur!), y laver leur linge etcetera. Les enfants nous jetaient des jasmins au passage. C'était enchanteur! David souriait et semblait se laisser porter par les événements. Il semblait heureux. Sur le chemin du retour, un beau soldat, début de la vingtaine, extrêmement sexé, fit signe au chauffeur du long-boat de s'arrêter et lui demanda de le conduire à Bangkok. Normalement, on ne refuse pas un passage à un moine ni à un militaire en Thaïlande. Mais, comme j'avais loué le bateau, le chauffeur parut mal à l'aise. Je lui indiquai que je n'avais aucun problème à ce qu'il embarque le militaire. Je fis un clin d'?il à David qui comprit tout de suite que le militaire me plaisait beaucoup. Comment aurait-il pu en être autrement. Il était magnifique. Il devait avoir environ entre 20 et 24 ans. Il était assez grand pour un Thaï et bien découpé. Il avait des fesses qui moulaient son pantalon militaire à le faire craquer et à me faire craquer, dans le sens second du terme. La veste ajustée moulait divinement sa poitrine et la casquette affichant le badge militaire en laiton brossé, parfaitement astiqué, aux armes du roi, tout cela contribuait à lui donner l'allure d'un fantasme. J'appris très vite qu'il était en permission, qu'il avait encore deux jours de congé, qu'il venait de voir sa tante à Thonburi, qu'il ne savait pas trop où il allait passer la soirée, qu'il me trouvait bien gentil et que mon ami, David, était un bien beau grand garçon. «Est-il militaire?», osa-t-il me demander. Je connaissais assez les Thaïs pour savoir que de tels propos suffisent pour dire leur immense intérêt. Sinon, il serait demeuré tout à fait discret autant sur le vide probable de sa soirée que sur l'allure de mon ami. J'avais donc trouvé un trésor et je comptais bien en faire profiter mon nouvel ami David. Je lui ai donc proposé, après avoir obtenu l'assentiment de David cependant, de venir avec nous au Wat Saket (la Montagne dorée) puis à Yaowarat (quartier chinois) et enfin de venir dîner avec nous à Patpong. On verrait bien pour la suite de la soirée. Il accepta avec enthousiasme. L'avenir plutôt terne de sa soirée prenait tout à coup, comme par un coup de baguette magique, l'allure d'une aventure inattendue pleine de promesses insondables. Durant nos promenades dans Bangkok, je n'arrivais pas à éloigner mon regard de son cul. Ses fesses faisaient un creux profond de chaque côté sous les hanches et rebondissaient vers l'arrière en formant deux belles courbes oblongues comme de gros et solides sashimis japonais. Je n'avais qu'une envie : mettre ma langue sur cette chair de poisson humain. J'imaginais aussi David l'enculer et je bandais dans mon froc à le fendre. Comme cela est souvent le cas en Thaïlande, après peu de temps, les questions ultra-personnelles se posent, la curiosité asiatique finissant par l'emporter sur toutes les réserves commandées par la bienséance et la religion. Le beau Surin (prononcer Sourine), ne tarda pas à me demander mon âge, ma profession, mon salaire, mon état civil et, assez rapidement, mes goûts et préférences sexuelles. Je ne lui cachai pas mon intérêt pour les garçons et, tout de suite, satisfait de ma réponse, il adressa la même question à David. Il sembla déçu d'entendre que David aimait les femmes mais son visage s'illumina quand ce dernier lui confia que, la veille, il avait eu sa première aventure quelque peu homo. Alors, il voulut tout savoir et les questions se mirent à pleuvoir comme à la mousson. David se contenta de dire que, dans un bar de Patpong, un garçon l'avait sucé. Le manque de détails croustillants n'eut qu'un effet : stimuler la curiosité de Surin en projetant de la satisfaire par sa propre expérience. Comme je connaissais assez bien les Thaïs, je savais que David n'était pas rendu au bout de sa soirée. Après le dîner dans un joli resto décoré à la Thaï, j'invitai Surin à venir avec nous à l'hôtel. En chemin, on acheta du whisky, des eaux gazeuses et des croustilles. David enleva ses chaussures et Surin ses bottes militaires. David s'allongea sur le lit, les bras derrière la tête comme pour me dire : «C'est ton idée; à toi de faire le scénario». J'ai offert au militaire de se mettre à l'aise car toutes ses fringues de soldat devaient peser très lourdement après une journée aussi chaude à se promener dans Bangkok. Il enleva son blouson et sa chemise et, torse nu avec seulement son pantalon et ses chaussettes qui dégageaient une odeur solide et poivrée qui avait fait sourire David quand Surin avait retiré ses bottes, ce dernier s'allongea sur l'autre lit et prit la même position que David. Décidément, je devenais vraiment «le maître de cérémonie». On a avalé quelques petits verres de whisky et chacun a commencé à ressentir une chaleur non seulement par tout le corps, mais particulièrement au niveau du pubis. Cela se voyait aux mouvements de chacun pour remettre sa queue en place, pour se gratter au niveau du pubis ou pour se redresser sur le lit. Quant à moi je me redressais sur mon fauteuil. L'odeur des pieds de Surin, tout spécialement excitante quoique assez forte, commençait à inonder la pièce. À-travers celle-ci, se percevait celle, plus subtile, de la testostérone qui se dégageait de nos scrotums gonflés de sperme. Comme il semblait vraiment qu'il me revenait de proposer quelque chose, affichant un air mi-comique, mi-sérieux, je me suis dirigé vers les pieds de Surin et, au grand étonnement de ce dernier, mais plus encore de celui de David, je me suis mis à sentir ses pieds sur ses chaussettes. Puis, retirant ces dernières, j'ai commencé à lui lécher les pieds à grands coups de langue. Surin râlait de plaisir et de chatouillement. Il posa sa main sur sa braguette et se caressa pendant mon traitement. On voyait gonfler cette dernière à vue d'?il. David surveillait la scène en restant parfaitement coi. Lentement, j'ai remonté mes mains dans le pantalon de Surin pour lui caresser les jambes. Elles étaient dures et fermes. J'imaginais ses cuisses, les fesses qui m'avaient hanté toute la journée et la queue bandée qui me restait à découvrir. J'ai remonté lentement jusqu'à sa braguette que j'ai ouverte lentement. Une grosse boule blanche, formée par son sous-vêtement gonflé, se libéra devant mes yeux. J'ai baissé son pantalon complètement et je l'ai dégagé des chevilles. Puis, j'ai regardé David allongé sur l'autre lit. Nos regards se sont croisés et il m'est difficile de décrire ce que nos yeux se sont dits. Il était à la fois craintif de ce qui allait se produire, du rôle qu'il aurait à jouer dans la mise au jeu qui s'effectuait, mais, en même temps, il semblait terriblement excité à l'idée de transgresser un autre tabou. Je me suis dirigé vers lui et, comme il ne portait pas de chaussettes, j'ai plongé mon nez entre ses orteils comme si je buvais à une fontaine après des heures de soif. Je sniffais ses pieds très fortement à la fois pour l'exciter, lui et Surin, et pour montrer à quel point je prenais du plaisir à leur rendre service. En effet, si je pouvais démontrer une telle excitation à lécher ainsi leurs pieds un peu puants, combien je me régalerais tantôt de leur queue et de leur cul. C'était ouvrir une porte à toutes les anticipations. J'étais toutefois très gêné de poursuivre mon manège avec David. Il m'avait dit clairement qu'il était hétéro et l'aventure de la veille au A bar n'était pas suffisamment significative pour que je conclue qu'il voulait une relation homo et surtout pas avec moi qui était devenu son bon copain. Mais, il me fallait oser. Sinon, je ne saurais jamais. Je fis la même chose à David qu'à Surin. Régalé de sa confiture d'orteils et de la moiteur de la plante de ses pieds, j'ai glissé mes mains dans la jambe du pantalon et j'ai remonté le plus haut possible. J'ai ensuite ouvert sa braguette. C'était la première fois que je posais moi-même un geste sexuel clair envers un David, attentif et bien éveillé. Il restait comme pétrifié. Mais la braguette éclata sous la poussée de sa belle grosse queue qui n'était cachée par aucun sous-vêtement. J'ai baissé le pantalon d'un coup, histoire qu'il ne change pas d'idée, sous le regard émerveillé de Surin. Une poussée de gêne, et de honte sans doute, fit rougir David. Mais je ne lui ai pas laissé le temps de vivre seul sa nudité. Me redressant rapidement, j'ai baissé mon pantalon, retiré mon slip et me suis présenté tout nu et bien bandé devant mes deux héros alités. J'ai remonté vers Surin et je lui ai retiré son slip blanc pour qu'il se retrouve tout nu comme nous. Quelle merveille! Un magnifique corps de soldat thaï, grand, mince avec une taille de jeune fille, musclé et parfaitement proportionné, les abdominaux dressés comme les nervures d'une planche à laver, la queue foncée, presque bleue, dressée comme un monoï, couronnée d'une crête de poils noirs et drus qui se disposait comme un diadème d'ébène entre le totem bleu de sa queue et la texture de satin mauve de sa poche glabre et luisante de jus concentré. Wow! Cela valait amplement les 21 heures de vol depuis Montréal. Je regardais David à côté de lui et je croyais rêver. Il avait commencé à se masturber lentement devant la beauté du corps de Surin ou devant mon audace ou à cause de l'atmosphère sexuelle que j'avais lentement installée. Je suis retourné m'assoir dans mon fauteuil et j'ai empoigné ma queue comme mes deux compères. Pendant un bon dix minutes, on s'est masturbé le regard de chacun allant alternativement de l'un à l'autre. Puis, j'ai poursuivi mon scénario en relevant les jambes pour leur montrer mon cul que j'ai commencé à caresser avec un doigt. L'exemple porta. Surin d'abord se mit à genoux sur le lit, se baissa et nous montra alternativement à l'un et l'autre son beau trou de cul rose et mauve entouré d'une toute petite couronne de poils noirs. Le périnée qui remontait vers sa queue quand on le regardait ainsi de derrière formait un môle bleu et sombre traversé par une veinule violet et il était gonflé comme un petit ballon de foot. Et tout cela semblait doux et soyeux comme une soie précieuse de la vieille Asie. Quand Surin reprit sa place sur le lit, il regarda David comme pour lui indiquer que c'était à son tour de nous offrir un show. Il fallut de longues minutes, comme si les minutes pouvaient être longues ou courtes, pour que quelque chose se passât. David était au c?ur d'un débat intérieur : poursuivre cette expérience qui l'excitait à l'évidence mais vivre ensuite avec le doute d'une orientation sexuelle équivoque. Ou bien, arrêter tout ça, se rhabiller, aller faire un tour d'une heure ou deux et revenir chercher ses affaires pour retourner dormir à Bang Lampoo. Je lisais le débat intérieur et j'espérais que la solution serait à mon avantage, à notre avantage. Je ne voulais pas non plus perdre un ami. Elle le fut. David bougea ses grandes jambes en direction de l'autre lit et de mon fauteuil. Il s'assied sur le bord de son lit. Puis, il plaça derrière lui un oreiller épais et confortable et se laissa choir en relevant les jambes, ramenant ses talons vers ses cuisses. Il écarta ses jambes et nous montra son beau cul. Une autre merveille! Canadienne celle-là! Une sombre vallée partait d'un point invisible sous sa poche et s'enfonçait dans un petit buisson dense de poils fous et frisés. Mais au fond de la vallée, un cratère noir et légèrement gonflé nous montrait la porte des enfers, celle qui est trompeuse puisqu'elle conduit au contraire au paradis. J'avoue que j'étais stupéfait. J'aurais vraiment cru qu'il choisirait le scénario numéro deux et que je ne le reverrais plus. Que se passait-il donc dans sa tête? Quelle étrange puissance avais-je exercée sur lui pour qu'il choisisse l'option la moins probable? Le saurais-je un jour? Le Thaï, plus libéré sexuellement que David, ne se gênait pas pour s'avancer et venir se placer directement devant le cul de ce dernier. J'ai osé demander à David de caresser son cul pour faire plaisir à Surin. Je ne croyais pas qu'il m'obéirait. Mais il le fit. Surin se laissa aussi choir sur le lit, et prit la même position que David, cul en face de l'autre, et se le caressait après avoir humecté leurs doigts avec de la salive. J'ai tout à coup prit conscience de l'odeur merveilleuse qu'il devait y avoir sur ces doigts parfumés de cul et je me suis précipité entre les deux lits, la tête entre les deux culs exposés. J'ai attrapé la main de David qui revenait de sa bouche vers son cul et j'ai saisi les doigts pour les sniffer et les lécher. J'ai failli m'évanouir tant l'odeur remontait loin dans ma mémoire. Je retrouvais un peu le parfum de la Nouvelle-Orléans (voir la nouvelle : Bon baisers d'Alabama), du cul de ce père qui baisait avec son fils et qui m'avait invité à partager leurs jeux. Puis j'ai attrapé les doigts de Surin et j'ai repris mon exercice de sniffing. Là, c'était une odeur plus fine, non pas que l'autre fût moins agréable, mais plus délicate à l'image du cul asiatique qui s'étalait devant moi. David était un bon Canadien nourri aux frites et aux burgers et son cul suait comme celui d'un vrai nordique qui garde son humidité et sa chaleur. Celui de Surin était celui d'un homme du Sud et asiatique de surcroît dont la peau glabre ne laissait pas passer facilement la sueur. Le parfum était donc plus léger, plus subtil, culturellement moins habituel pour moi. Mais la beauté générale de Surin donnait à son odeur toute la charge érotique de celui de David. Rassasié de ces divines fragrances, j'avais une envie folle de passer des odeurs aux saveurs et, écartant les fesses de Surin_ je gardais celles de David comme dessert_ j'y plongeai ma langue à la recherche du petit cratère au creux des monts chauves. Mmmm! Que c'était bon! Ça goûtait la coriandre, l'ail et le cari. C'était piquant comme la cuisine thaïe et aussi savoureux qu'une Tom Yam Khoung (soupe de crevettes à la citronnelle). Il râlait de plaisir. Jamais on ne lui avait lécher le cul, me dit-il plus tard. Il ne pouvait s'imaginer que cela pût être aussi bon, à mener presque à la syncope. Après une dizaine de minutes de cet exercice, tandis que David se masturbait lentement les yeux écarquillés devant le spectacle de Surin se faisant manger le cul et anticipant sans doute la venue prochaine de son tour, j'ai glissé un doigt dans le trou de Surin et je l'ai poussai au fond délicatement mais sans retour possible. Je lui ai demandé de se masturber pendant que David et moi on le regarderait jouir de son massage de prostate. Il releva le torse comme pour regarder un peu ce que je faisais, puis il empoigna son machin à pleine main en démontrant, par son mouvement rapide et oppressé, qu'il avait envie de jouir des sensations qu'il expérimentait. À ma grande surprise, David vint me rejoindre sur le sol entre les jambes de Surin et, pendant que je malaxais le trou du cul de Surin, il avait le nez contre la cuisse de ce dernier regardant travailler mon doigt et respirant sans doute les odeurs qui sortaient subtilement mais régulièrement du beau petit trou du soldat thaï humidifié par ma salive. Surin cracha sa purée de militaire, épaisse et entreposée sans doute depuis plusieurs jours dans ses couilles lisses et serrées, et se laissa choir sur le lit dans un souffle semblable à une ultime expiration. David, la queue dans la main, me regarda comme pour me demander : «Qu'est-ce qu'on fait maintenant?» Je ne l'ai pas laissé abandonner le champ d'honneur. «Tu veux sentir et lécher son cul sur mes doigts» lui dis-je doucement? Il ne me répondit pas mais approcha son nez de mes doigts tendus dans sa direction. Il sniffa quelques bons coups mais ajouta, intimidé mais rieur, comme pour se donner une contenance sous forme de défi : « j'aimerais surtout goûter son cul sur ta langue». Quel souhait! Et quelle surprise! Je n'en revenais pas. Avait-il menti? Avait-il déjà expérimenté cela bien avant sans me le dire? À mon tour, je ne répondis pas et j'ai approché mes lèvres des siennes en ouvrant la bouche et en passant ma langue sur la sienne. Comme une pelle qui dépose son chargement, je vidais la saveur du cul thaï sur la langue de David et je goûtais, par le fait même, à la sienne que je désirais tant depuis notre rencontre à Séoul. Le goût du cul épuisé ou mêlé à d'autres saveurs, nos langues se séparèrent à regret. Surin se remettant de sa jouissance nous annonça ses désirs. « Moi aussi je veux voir David jouir pendant que tu lèches son cul». Visiblement mal à l'aise cette fois-ci, David retourna s'étendre sur le lit?.très lentement. Je ne croyais plus qu'il allait partir, mais je croyais qu'il allait se contenter de se masturber seul sans tenir compte des souhaits de Surin. Je croyais vraiment que le souhait de Surin l'avait refroidi. Mais je me trompais encore. Il resta silencieux quelques minutes comme quelqu'un qui se demande s'il fait une bonne affaire, s'il devrait ou pas poursuivre sa pensée et donner son point de vue et, finalement, il me dit : « Dans mes fantasmes secrets, j'adore venir dans ma bouche. Je peux même me sucer. Je veux que tu me lèches le cul pendant que mes jambes sont relevées, que mes pieds sont par-dessus ma tête, que ma queue pointe directement vers ma face et ma gueule. Je veux me jouir dedans pendant que tu me masses la prostate. Je n'ai jamais vécu ça mais il m'arrive de me branler en pensant que cela m'arrive, qu'une copine me le fait. Mais les femmes font rarement ce genre de choses. Alors, pourquoi pas maintenant? Autrement, ce sera peut-être jamais.» Et il prit la position qu'il voulait prendre. Surin ne comprenait pas très bien ce qui se passait et je ne pouvais pas traduire tout cela en Thaïlandais. Alors, j'ai décidé de ne rien dire et de le laisser jouir du spectacle. David a lancé ses jambes par-dessus sa tête et il a poursuivi sa branlette. Surin a compris tout à coup ce qui allait se passer. C'est donc tout excité et rebandé qu'il est venu se placer près de la figure de David pour bien le voir éjaculer dans sa face. Moi, j'ai monté sur le lit derrière le dos relevé de David et j'ai débuté le léchage de son cul, Quand il fut bien humide, j'ai enfoncé un doigt lentement à l'intérieur jusqu'au fond et j'ai cherché sa prostate. Finalement, quand je l'eus trouvé, David a réagi avec une contraction de plaisir qui ne laissait nul doute sur les sensations merveilleuses qu'il semblait éprouver. J'ai vu la figure de David se contracter de nouveau pour encaisser les espèces de chocs électriques que lui envoyait mon massage de prostate. Il émit un long gémissement et sa purée de sperme gicla dans sa figure. Mais une bonne partie s'engouffra dans sa bouche qu'il avait ouverte toute grande pour la recevoir. Surin se précipita pour lécher le sperme qui dégoulinait sur les joues de David. Pendant cette vidange super érotique, leurs langues se rencontrèrent et ils s'adonnèrent à échanger leur salive mêlée de sperme durant un bon dix minutes. Je n'en revenais pas. J'avais beau comprendre que David profitait d'une occasion rare, voire peu susceptible de se reproduire dont il pourrait toujours se disculper en prétendant que c'étaient les charmes de l'Asie qui l'avaient fait succomber, jamais je n'aurais pu imaginer qu'il se serait abandonné à ce point devant moi. J'attendais. J'avais eu beaucoup de plaisir à m'occuper sexuellement de mes deux copains, mais je voulais bien maintenant qu'ils retournent un peu la faveur. Finalement, satisfaits de leur échange de salive 'spermée', mes deux amis se tournèrent vers moi. «Tu dois bien avoir envie de jouir à ton tour», me dit David, sur un ton qui semblait dire «nous faudrait-il travailler maintenant qu'on s'est bien amusé!» Enhardi par tout ce qui venait de se passer, je risquai de livrer à David un désir que je gardais caché depuis que je l'avais rencontré, celui de pouvoir l'enculer. Je me doutais bien de la réponse, mais je ne pouvais pas ne pas la poser. «No way!» me répondit-il. Pas question de l'enculer. Je lui ai alors mentionné mon autre désir, celui de le voir enculer Surin. Cette proposition eut l'heur de lui plaire car il me regarda avec un sourire complice et vicieux. Je me suis arrangé pour expliquer à Surin ce que nous attendions de lui et il parut enchanté, quoique craintif, de pouvoir servir le beau David. J'ai distribué un condom à David. Surin prit la position du chien au milieu d'un lit et David se mit derrière. Il avait retrouvé toute sa vigueur. Il le pénétra lentement s'assurant régulièrement si la douleur qu'il provoquait n'était pas trop forte. Quand il fut au fond et que son ventre vint buter contre les fesses de Surin, il attrapa les hanches de ce dernier et commença à le fourrer à plein régime. J'ai alors demandé à David d'écarter les jambes pour me laisser mettre la tête entre celles-ci. Dans cette position, j'avais un spectacle sublime. Je voyais la queue de David s'enfoncer dans le cul de Surin à une vingtaine de centimètres de mes yeux et la poche de David venait cogner parfois contre mon nez qui absorbait toutes les odeurs merveilleuses qui se cachaient derrière celle-ci. J'étais au paradis et je me masturbais pour jouir de ce spectacle. Quand j'ai entendu David souffler fort comme s'il était au bord de la jouissance et quand j'ai senti que Surin le rejoindrait bientôt, j'ai mené mon éjaculation au point de non retour et ensemble, tous les trois, nous avons ouvert les écluses. Puis, on s'est effondré tous les trois dans le même lit, enlacés, sans ordre, simplement disposés à peu près comme on l'était en se laissant tomber de la position qu'on occupait durant la baise. On s'endormit ainsi et je me suis réveillé le premier, au milieu de la nuit, la queue bandée de Surin dans la figure. En tournant la tête, j'avais la craque de cul de David sur le front. Je n'étais pas allé au bout de mes fantasmes, mais j'avais atteint des sommets presque inaccessibles deux jours plus tôt. David était vraiment sous le choc du Bangkok Blues et il le vivait très fortement. Alexandre À suivre : Bangkok Blues 3 : Une fin d'après-midi à Jompsien