Date: Thu, 5 Jun 2014 12:53:08 +0100 (BST) From: Adelard Dore Subject: Big Apple 6 Big Apple 6 Note: Nifty nous offre l'occasion de vivre de belles émotions grâce à toutes les histoires qui y sont racontées. Une contribution serait donc appréciée pour permettre à Nifty de poursuivre cette merveilleuse aventure. Envoyer un don à : http://donate.nifty.org/donate.html Les lendemains d'Halloween Chacun reprit volontiers un deuxième rhum-coca. Assis tout nus avec leurs daddies également tout nus, les garçons acceptèrent assez volontiers de répondre aux nombreuses questions de leur père. Où avaient-ils installé les caméras? Quand avaient-ils élaboré ce plan pour le week-end? Était-ce planifié dès le départ? La seule question à laquelle ils n'osèrent pas répondre faisait allusion à une substance chimique possible dans les drinks. Ils nièrent tout. Peter et Stephen conclurent alors à une extraordinaire excitation sexuelle provoquée par le contexte. Comme le second rhum ne contenait rien, ils cessèrent de se préoccuper, même si leur excitation ne semblait pas diminuer. Elle n'augmentait pas tout de même de façon significative. Aussi, le cœur leur débattait moins; ils voulurent donc croire à une exceptionnelle poussée d'hormones soutenue par l'herbe qu'ils avaient fumée mêlée à l'effet combiné du rhum. Les garçons rebandaient au cours de cette conversation qui ranimait les étapes très excitantes de leur plan « diabolique ». Ils revivaient les émotions de la mise en place de toute leur aventure. Les pères eux n'avaient pas débandé. Peter, n'en pouvant plus, recommença à se branler lentement en écoutant les réponses des garçons. Stephen l'imita, à peine deux minutes plus tard. Ils voulaient maintenant un sexe plus hard. Les garçons comprirent le message et passèrent à l'étape qu'ils avaient concoctée pour la suite. Chacun savait que son père, libéré par la grande branle qui venait d'avoir lieu, des tensions prévisibles liées à ce week-end et aussi déculpabilisé de voir qu'il n'était pas le seul à avoir fait des « choses » avec son fils, serait maintenant beaucoup plus disponible à s'adonner au « grand jeu ». Chacun des garçons voulait ce grand jeu d'abord pour lui-même. C'est Danny qui déclencha la seconde partie en allant redémarrer les vidéos. Les pères virent les ébats qu'ils avaient eus avec leur fils et avec celui de l'autre. Cela rendait impossible toute tentative d'indignation et cela leur faisait revivre sans doute un des moments sexuels parmi les plus terrifiants et aussi stimulants de leur vie. Devant le show vidéo, la branlette reprenait de la vitesse et de la passion. Danny, voyant que l'excitation était bien réinstallée, éteignit les vidéos et annonça : « La suite sera pour demain soir_ et se substituant au rôle traditionnellement réservé au père_ ajouta : maintenant on va au dodo, chacun avec son daddy ». Obéissants, car ils étaient trop reconnaissants envers leur fils de ce qu'ils venaient de leur permettre de vivre, les papas suivirent les garçons dans leur chambre à coucher respective. Mais comme je l'ai déjà décrit dans l'épisode précédent, la cloison entre les deux chambres était si mince que l'on entendait tout, y-compris les paroles, à moins qu'elles ne fussent murmurer à l'oreille, et encore! Danny, grand chef d'orchestre de cette aventure, déclara à son père dès qu'ils furent au lit : « Allez, Dad, on va faire ensemble ce que j'ai fait avec Eddy tout à l'heure ». « Super! répondit Stephen, j'avais peur que tout s'arrête là pour dormir. Je ne pourrais pas m'endormir avec une telle érection. » De la chambre voisine, Eddy annonça fortement : « On vous suit, les amis. Dad et moi on fait comme vous. » Et les bruits de succion ne tardèrent pas à se faire entendre de part et d'autre de la cloison. Ils s'embrassèrent d'abord comme des amants, longuement et tendrement. De part et d'autre de la cloison, on eut dit qu'aucun ne voulait être le premier à passer à autre chose tellement cela paraissait important de montrer à l'autre couple tout l'amour qu'on se portait. Puis les bruits de succion s'installèrent et s'intensifièrent. On entendit Eddy dire à son père : « J'adore te sucer, Daddy. On dirait que ta queue est juste faite pour ma bouche. Enfonce-la le plus loin possible! J'avalerais même tes couilles si j'étais capable. Mouille bien la mienne pour qu'elle entre parfaitement dans ton cul tout à l'heure ». On entendait Peter respirer fort devant de tels propos. Un peu plus tard, c'est Danny qu'on entendit : « Écarte bien tes fesses, Daddy! Je veux entrer ma langue dans ton cul. Il faut que je te prépare pour recevoir ma belle grosse queue. Tu as aimé ça à Columbus Day; tu vas adorer cette nuit ». Et Stephen s'informa s'il était assez bien installé pour plaire à Danny : « Attends Dan! Je vais écarter mes fesses avec mes mains et élargir mon trou avec mes doigts. Ce sera plus facile après. Tu pourras aller plus loin ». Et les bruits de léchage et de suçage s'accentuaient. Enfin, on sentit les lits vibrer de part et d'autre de la cloison. Les fils enculaient leur père. Des phrases fusaient des deux côtés et des quatre participants, tant et si bien qu'on ne savait plus de qui elles venaient. C'était aussi très excitant de vivre sa baise tout en écoutant et imaginant celle qui avait lieu de l'autre côté du mur. Virevoltaient dans l'espace sonore des paroles comme : « Prend-moi! Défonce-moi, mon gars! Enfonce-la jusqu'au bout! Donne-moi des claques sur les fesses en m'enculant! Baise-moi bien, Danny (ou Eddy)! Déchire-moi! » Ou bien des voix plus jeunes disaient : « Ah! Comme il est bon ton cul, Daddy! Penche-toi bien vers l'avant que je te l'enfonce jusqu'à la gorge! Branle-toi pendant que je te défonce! Dis-moi que tu adores ma grosse bite dans ton cul, Daddy! Dis-moi que ça fait longtemps que tu attends ça! Dis-le plus fort pour que Peter (ou Stephen) entende bien que tu adores te faire fourrer! Dis-lui (à Stephen ou à Peter) que demain c'est SA queue que tu vas vouloir dans ton cul! » Enfin, la voix étouffée d'un des pères souffla : « Je suis au bord. Je vais jouir. Viens en moi si tu peux! » Des cris et des hurlements emplirent le chalet et même la campagne, d'habitude si silencieuse à cette heure avancée de la nuit. Par chance, ils pouvaient être confondus avec ceux des chouettes ou des loups. Après tout, c'était Halloween! Puis, il se fit un grand silence. Un mouvement de draps et de couvertures se fit entendre comme une pelletée de sable sur la braise avant que la nuit ne reprenne sa mystérieuse domination. Halloween mourait avec le sommeil des sorcières. ... L'avant-midi était déjà avancé quand nos compères émergèrent de leur sommeil presque en même temps. Il faisait un temps radieux, une véritable journée d'été indien, même si la période habituelle de ce grandiose événement naturel était passée. Au déjeuner, la compagnie était joyeuse, faisant allusion parfois aux « douceurs » quasi paradisiaques de la nuit précédente. Puis, chacun prit une douche rapide et la compagnie s'ébranla pour une excursion dans des sentiers de montagnes. La journée était d'une indescriptible beauté. Il y avait encore des couleurs dans les arbres. Les plantes sauvages revêtaient leurs plus belles robes. Le sol se couvrait de milliers de teintes ; une variété impressionnante de gris, de jaunes, d'ocre et d'orangé, avec des touches subtiles de rose et de mauve. Le soleil bas faisait ressortir toutes les nuances sans éclabousser les couleurs comme c'est le cas durant été. Le parfum des feuilles séchées et des fleurs tardives invitait au sexe d'une manière compulsive, comme si la nature encourageait toutes les formes de copulations possibles avant de s'endormir pour l'hiver. À chaque fois que le sentier parvenait sur une crête ou qu'un paysage plus coloré qu'un tableau impressionniste accrochait le regard de nos amis, une envie folle de baisser leur pantalon et de jouer avec le sexe de l'autre surgissait dans l'esprit de chacun, mais aucun n'osait révéler son désir croyant être le seul à le vivre. Alors, on bandait en silence. Parvenus au sommet d'une morne, une sorte de clairière offrait un aplat avec une vue imprenable sur la chaîne de montagnes. La compagnie s'assied pour une pause. La chaleur, les bonnes odeurs, la fatigue de la marche, les souvenirs de la veille et la vue constante du cul des autres dans leur short un peu moulant, tout cela, dis-je, souleva plus que les passions. C'est Eddy, encore une fois, qui rompit le silence. « C'est un site superbe pour se branler. Si j'étais tout seul...un paysage grandiose jusqu'à l'infini, l'odeur d'humus qui rappelle celle d'un bon cul humide, la chaleur du soleil...tout ça me fait bander au max » dit-il en déposant sa main sur sa braguette. « Ça me fait le même effet » ajouta Stephen, surpris lui-même de laisser transparaître si clairement un désir. « How about a good old circle jerk ? (que pensez-vous d'une bonne vieille branle en cercle?) ajouta Danny qui ne laissa pas le temps à aucun de répondre, baissa son short et exposa une belle queue bien bandée tout en se mettant à genoux et en prenant une position pour former un cercle. Eddy le suivit immédiatement enlevant son short et prenant position juste en face de lui. Stephen, le plus exhibitionniste des quatre, reçut une charge d'adrénaline à l'idée de se branler à quatre et, arrachant presque son short, prit position à côté de Danny. Il restait encore une place dans le cercle presque complet. On regarda Peter qui se leva lentement, retira son short et vint fermer le cercle. Quand le cercle fut formé, chacun constata que la nature avait fait son effet sur tous, car tous étaient déjà bandés ou presque complètement bandés. « Ce serait plus cochon si on était tout nu! » dit Eddy. Comme il faisait exceptionnellement chaud pour la saison, le milieu de l'après-midi aidant, les chemises s'envolèrent. Complètement nus, la compagnie se mit « en branle », au sens figuré du terme, est-il nécessaire de l'ajouter. Chacun regardait tantôt sa propre queue, tantôt celle des autres. Stephen et Danny décalottaient leur bite et jouaient avec leur prépuce. Peter et Eddy, circoncis, crachaient sur leur bite et la faisaient reluire au soleil. Stephen tournait son poignet en remontant et descendant son poing sur la queue. Peter se branlait avec l'index et le majeur sur un côté de la hampe et le pouce sur l'autre, ce qui donnait une belle prestance à son morceau et montrait toute sa rigidité. Les garçons se soutenaient les couilles dans leur main libre et les massaient doucement. La sérénité du lieu commandait le silence. Seules des plaintes sourdes de plaisir s'élevaient dans le calme absolu accompagnant les bruits de frottements des mains sur les queues, surtout celles qui avaient été humectées de salive. Toutes gonflaient à vue d'œil et une odeur nouvelle s'ajouta à celles de la nature : celle de queue de mâle et un peu de cul aussi, car tous avaient eu chaud à escalader les sentiers de montagne. La respiration devenait plus oppressante et la pression dans les prostates plus pressante. Danny fut le premier à crier, comme dans un vrai Circle Jerk, l'approche de sa jouissance : « I'm coming » lança-t-il soudainement en même temps que des giclées de foutre vinrent atterrir au milieu du cercle. Il fut suivi d'Eddy et tout de suite après, en même temps de Peter et de Stephen. Tous regardèrent en riant l'abondante « assiette » de sperme qu'ils avaient produit au cœur du cercle et secouèrent leur queue pour laisser tomber les derniers filaments de liquide avant de se lever et d'enfiler leur short. Tous étaient d'avis, en redescendant les sentiers vers le chalet, qu'ils venaient de passer un après-midi inoubliable. Le repas du soir, pris à la chandelle pour faire plus romantique, fut consommé toutefois assez rapidement car chacun avait l'estomac dans les talons suite à cette longue balade en montagne. Peut-être aussi souhaitait-on inconsciemment se retrouver le plus vite possible dans la situation de la veille? Les deux pères se demandaient, à juste titre d'ailleurs, si les deux garçons n'avaient pas planifié autre chose pour la soirée. Leur soupçon fut bientôt justifié. Certes cela ne pouvait pas être aussi techniquement monté que la soirée précédente puisque désormais les pères s'étaient montrés parfaitement coopératifs. La suite du plan serait sans doute moins machiavélique. On causa doucement après dîner, tous se retrouvant dans le salon comme la veille. Mais les places étaient inversées; les garçons occupaient le canapé et les pères les fauteuils. Tout cela parut d'abord une coïncidence puisque les garçons furent les premiers à quitter la table pour le salon. L'histoire allait démontrer que rien dans toute cette aventure n'était le fruit du hasard. On fit du feu dans la cheminée et on éteignit les lumières. On causa encore une bonne demi-heure. Finalement, Danny se leva et annonça la suite de la « série télévisée » comme programme de la soirée. On reprit côte à côte les scènes à trois : celle où Stephen venait rejoindre Danny et Eddy dans la chambre de son fils et se faisait enculer par son fils pendant que lui-même suçait Eddy, et celle où Danny arrivait dans le salon des Madison, surprenant Peter se faisant enculer par son fils Eddy. Les scènes, qu'on laissa jouer cette fois-ci jusqu'au bout, avaient fait rebander tout le monde. Moins timides désormais, chacun se caressait la pointe de l'iceberg qui allait bientôt, si on n'y prenait garde, défoncer les pantalons en coton molletonné que chacun avait enfilé pour dîner, vu la fraîcheur du soir. Les jeunes, encore eux, furent les premiers à sortir leur machin de leur culotte. Les pères n'attendaient toutefois que cela pour faire la même chose. Les quatre se branlaient lentement en regardant les dernières minutes des vidéos qui se terminèrent trop vite pour l'agrément de chacun. Danny et Eddy se regardèrent et annoncèrent, comme des maîtres de cérémonie qui avaient longuement préparé leur numéro, que Stephen et Peter étaient conviés au centre du salon, droit devant eux, pour se baiser comme les deux garçons l'avaient fait la veille. C'était, disaient-ils, une demande juste étant donné qu'ils avaient bénéficié de leur générosité sexuelle jusqu'à présent. C'étaient les fils qui seraient maintenant les voyeurs. Au premier épisode, j'ai déjà décrit Stephen. Pour les besoins de la situation, je reprends l'essentiel. Il était un grand six pieds aux cheveux bruns et aux yeux étonnamment gris-bleus. Il avait de large pieds, de longues mains sexy et des poils fous couvraient l'espace entre ses seins jusqu'au creux de la gorge. Une ligne de poils aussi, minces et soyeux, descendait de son nombril vers le pubis et s'enfonçait dans une forêt de poils noirs, minces et doux. Des poils envahissaient la craque de son cul et ils en gardaient toute l'humidité. Peter était un grand mince aussi avec les cheveux noirs jais. Ils avaient dû être bouclés autrefois avant qu'une légère calvitie ne s'installe de chaque côté du front. Ses yeux verts, comme ceux d'Eddy, sous ces cheveux si noirs avec un front haut et légèrement dégarni, lui donnait un air extrêmement séduisant. Contrairement à Stephen, il était glabre. Comme Eddy, sa peau était soyeuse et serrée. On eut dit la peau d'un aborigène de l'Amazone, uniformément et naturellement hâlée. La lèvre supérieure de sa bouche était mince et l'autre plutôt large et sensuelle. On eut dit quelqu'un qui boude ou qui cherche à vous sucer tout en parlant. Stephen se sentait ravi de donner un show, encore qu'il ne prévoyait pas qu'on allait le faire baiser avec le père du meilleur ami de son fils. Il s'allongea tout de même sur le tapis du salon devant le canapé et Peter n'avait plus qu'à suivre ou...à fuir. Il choisit de suivre, d'autant plus qu'il se souvenait d'une phrase que Stephen avait prononcée la veille et qui l'avait amené à vouloir lui prouver que le cul d'un homme sentait aussi bon que celui d'un garçon. Mais, pour se donner une certaine contenance, il dit aux garçons : « D'accord! Mais vous allez nous guider et nous dire quoi faire. » Ils ne demandaient pas mieux. Eddy fit la première demande : « Mettez-vous à genoux l'un devant l'autre. Et chacun caresse l'autre ». C'était plutôt gênant devant un public. Ça commençait plutôt rudement. « Cela, c'est plutôt difficile » ajouta Stephen. » « Vous allez le faire, ou on vous donne la fessée » dit Eddy en riant. Les deux hommes s'exécutèrent un peu à contre cœur. Quand les jeunes s'aperçurent qu'il était plus facile d'exhiber une sexualité débridée que de manifester publiquement de la tendresse pour le corps de quelqu'un, ils se ravisèrent et demandèrent des actions plus « hard » ( dures). Danny suggéra alors qu'ils se sucent en position 69. Ils obtempérèrent plus facilement. Il semblait même que les pères prissent un plaisir tout à fait nouveau et intense à se sucer. Les garçons se sentaient presque de trop. Ils se concentraient sur la queue et les couilles de leur partenaire en oubliant tout à fait le public. Peter n'oubliait pas qu'il voulait que Stephen lui lèche le cul. Après un 69 de côté, ils prirent la position l'un au-dessus de l'autre. Peter était au-dessus. Il en profita pour forcer la descente de ses fesses dans la face de Stephen qui se retrouva le nez et la bouche dans la craque de Peter. Avec ses deux mains, tout en continuant de pomper la queue de Stephen, Peter écarta ses fesses et, durant un court instant, il lâcha son emprise sur le pénis de son partenaire et se retourna pour lui dire simplement : « Sens mon cul, Steph! Et lèche-le comme tu as fait avec les garçons hier! Je suis sûr que tu vas l'aimer. Tu m'en donneras des nouvelles ». C'était une des très rares fois que Peter s'exprimait. On aurait dit qu'il était persuadé que, si Stephen goûtait à son cul, il en deviendrait accro. Il n'avait pas eu tord de penser cela. Dès que la face de Stephen entra en contact avec la craque de cul de Peter, son visage s'illumina comme transfiguré. La forte odeur musqué, un peu acide et sure qui s'en dégagea, contrairement au goût un peu sucré des garçons, se fraya un chemin jusqu'au fond de sa mémoire. Il retrouvait là tout le passé de Peter, très semblable au sien propre. Il y percevait tous les fantasmes qui s'étaient accumulés là au cours des années de frustration sexuelle depuis le décès de sa femme, sa grande solitude, ses inquiétudes troubles quand il avait perçu que, depuis toujours peut-être, il éprouvait des désirs homosexuels. Il y percevait surtout un fond sensuel très semblable au sien quand il se branlait tout seul dans son cabinet du sous-sol. Il imaginait Peter se branler devant son miroir et l'entendre appeler un partenaire pendant que montait son orgasme et que l'image dans le miroir prenait, durant des secondes d'éternité, la forme des corps qu'il avait rapidement aperçus durant la journée et qui avaient envahis, à son insu, les dédales secrets et mystérieux de sa mémoire. Stephen se lisait dans le cul de Peter. Il décida donc de lui faire partager sa trouvaille en guise de réponse à la question de Peter. Ce serait sa façon de lui en « donner des nouvelles ». Il releva ses jambes le plus possible pour que Peter les attrape et comprenne son intention. Il la comprit très vite. Il saisit les jambes de Stephen, remonta son cul et pencha sa tête dans sa craque. Ce dont il avait rêvé en déposant son cul sur la face de Stephen, il le vivait en sens inverse en creusant celui de Stephen. Il y retrouvait aussi la même fragrance de musc, sourde et sure des plaisirs solitaires de Stephen. Il y retrouvait sa solitude, l'abandon de sa femme qui avait quitté subitement le foyer, l'inquiétude commune qu'ils avaient vécu devant l'éducation d'un garçon et, quand il s'abandonnait à respirer et à laisser entrer l'odeur jusqu'au fond de sa mémoire, il y retrouvait l'angoisse de ses premiers désirs pour son fils. Les garçons, ne comprenant pas ce qui se passait mais prenant conscience de l'intensité du moment que vivaient leurs pères, ils se retirèrent dans une des chambres et les laissèrent seuls devant le feu de la cheminée à parcourir leur existence réciproque enfouie dans les recoins les plus intimes de leur corps. Le lendemain matin, ils se réveillèrent tous en constatant que les chambres avaient été partagées autrement pour cette deuxième nuit. C'est Eddy qui ramena chacun à la réalité en criant vers l'autre côté de la cloison : « Hé! Les papas! On a très faim! » Tous se mirent à rire et ils se levèrent rapidement. Au cours de ce deuxième après-midi, ils firent une balade en voiture dans le parc des Catskills et vinrent terminer la journée au bord du lac. La soirée fut courte et, sans que personne ne se consulte, les garçons reprirent la chambre de la veille et les pères firent de même un peu plus tard. Durant la nuit, de part et d'autre de la cloison, on entendait les lits craquer, des bites se faire sucer, des culs se faire lécher et défoncer, des râles de plaisir et des cris de jouissance, mais aucun des couples n'interpellait l'autre. Chacun des deux couples vivait ses « affaires » sans se soucier de l'autre. Au déjeuner du lendemain, Eddy annonça que ce serait bien chouette si on pouvait rester là, tous les quatre ensembles, longtemps, « tout le temps même » ajouta-t-il. On fit tout de même les bagages et on reprit la route vers New York. Il passait 14 heures. ... Au cours des semaines qui suivirent, les deux pères planifièrent des week-ends ensembles. Ils les passaient chez Peter. Danny et Eddy les passaient chez Stephen. Chaque couple semblait avoir sa maison. Cela, ce n'était pas dans le plan des garçons. Après quelques week-ends du genre, ils demandèrent une rencontre au sommet avec les pères. Ils dévoilèrent enfin aux intéressés toutes les intentions cachées derrière leur plan. Ils avaient cru et voulu que leur père tombât amoureux l'un de l'autre comme eux-mêmes se sentaient amoureux. Ils espéraient ainsi reconstituer une famille, sans leur mère soit, mais avec un deuxième père...avec un couple quoi! Ils ne voulaient pas être renvoyés à leur solitude. Le plan n'avait pas été bâti d'un seul coup. Ce sont les événements qui avaient façonné les diverses étapes. Les pères avaient fait assez de chemin au cours des quelques semaines qui s'étaient écoulées pour pouvoir annoncer à leur fils qu'au printemps ils aménageraient ensemble dans une seule maison et qu'il y aurait bien sûr une chambre pour eux. Tout le sous-sol de chez Stephen deviendrait une salle de jeu pour eux et leurs amis. Les garçons sautèrent de joie et vinrent les embrasser. Il y eut beaucoup de larmes...mais pas de pleurs. Le bonheur était au rendez-vous. ... Quand Stephen eut fini de me raconter toute son histoire, ce qui avait nécessité plusieurs rendez-vous, je ne comprenais pas pourquoi il avait senti le besoin de venir rencontrer un intervenant. Il me semblait que toute cette histoire finissait plutôt très bien. Une année s'était écoulée depuis le week-end des Catskills et la nouvelle « famille » semblait plutôt bien allé. Je lui fis part de mes interrogations. Il m'avoua qu'il avait été effectivement heureux jusqu'à récemment. Il avait tout à coup été envahi par la culpabilité et les doutes. Il avait l'impression d'avoir été entraîné dans un complot. Il doutait de tout. Il regrettait d'avoir piégé son fils avec son boxer et sa chaussette (voir épisode 1). Il craignait la publication des vidéos. Il avait bien tenté de les récupérer mais les garçons prétendaient qu'ils les avaient effacés. Était-ce vrai? Et si tout ça sortait dans le public. La honte! Le déshonneur! La prison peut-être? Et l'angoisse s'était installée. Aussi, le désir exhibitionniste semblait ressusciter. Nous avons convenu deux autres rendez-vous pour démêler tout ça, étant donné que maintenant je savais tout. À la fin de nos rencontres, il avait retrouvé la paix, la sérénité et le bonheur. Il avait parlé de ses angoisses à Peter et aux garçons qui l'avaient rassuré sur leurs intentions lui montrant que, s'ils avaient voulu autre chose que son bonheur, ils auraient agi autrement et depuis longtemps. Peter lui exprima son amour et, pour calmer ses désirs exhibitionnistes, Peter lui suggéra de lui donner des shows à l'occasion. Il l'assura qu'il trouverait bandant_ et il était bandé en lui offrant cela_ de se masturber pendant que Stephen lui donnerait un show. Il lui proposa aussi des webcams à deux ou à plusieurs. Stephen vint quelques semaines plus tard me raconter son nouveau bien-être. Il me remercia chaleureusement. Je l'ai remercié aussi de m'avoir jugé digne de recevoir ses troublantes et excitantes confidences. Deux jours plus tard, je recevais deux douzaines de roses avec la carte suivante : « Cher ami, car c'est bien ainsi que je vous perçois maintenant, comment pourrais-je vous remercier? Vous avez soulagé ma conscience de toute sa lourdeur. Ce ne sont pas seulement vos précieux conseils qui m'ont aidé mais la possibilité d'avoir pu raconter, presque en détails, ce que je ne pouvais dire à personne sinon aux personnes impliquées. Je ne vous oublierai jamais et je vous souhaite autant de bonheur que celui que je partage désormais. J'espère que vos prochains « clients » seront moins originaux que moi.» Avec mon infinie reconnaissance, Stephen ... Le répartiteur était bien heureux que j'en aie fini avec Stephen car il avait un autre client pour moi. À suivre :Big Apple 7; Nouvel épisode : L'impromptu de Tribeca ALEXANDRE