Date: Wed, 5 Feb 2014 17:38:57 +0000 (GMT) From: Adelard Dore Subject: Bons baisers d'Alabama 8 Bons baisers d'Alabama 8 Note : s.v.p. Nifty a besoin de votre contribution. Votre générosité serait appréciée. Une idée folle au Parc De Soto Il se remit lentement de son plaisir et s'approcha pour me demander comment j'aimerais qu'il me fasse jouir. Je lui ai répondu qu'il n'était pas nécessaire que sa générosité se manifestât aussi vite et qu'on pouvait prendre le temps de causer un peu. Je lui ai confié que j'avais remarqué que ses yeux s'étaient couverts de larmes après qu'il eût joui, et je m'interrogeais sur la nature de cette émotion. Avais-je fait quelque chose qui lui avait déplu? Je ne le pensais pas vraiment, mais allez donc savoir ce qui se passe réellement dans le cœur des humains. Il m'assura, qu'au contraire, jamais personne ne s'était préoccupé autant de lui faire plaisir et avec un tel souci de lui faire vivre un maximum de sensations. Cependant, ma question eut l'avantage d'être le point de départ d'une longue confidence. Il me raconta qu'il avait été abusé par son frère aîné durant plusieurs années. Ils partageaient la même chambre et s'entendaient assez bien. Ils rigolaient, se taquinaient et se chamaillaient comme des frères qui s'aiment quoi! Quand Eddy (son frère aîné) eut atteint l'âge de 15 ans (lui-même en avait alors 12), il commença à lui demander, voire à exiger de lui, des services sexuels. Dave (c'était le nom de mon beau soldat) devait le sucer presque à chaque soir ou porter ses slips sales sur sa figure, la partie couvrant le sexe sur le nez et la partie couvrant la craque de son cul sur la bouche. Il devait les sniffer et en lécher l'intérieur pendant que son frère se masturbait sur sa figure. Il devait parfois aussi lui lécher le cul ou se laisser pisser dans la bouche et devait se soumettre aussi à toutes sortes d'autres gestes humiliants. Par ailleurs, son frère était merveilleux avec lui. Il le comblait de petits cadeaux payés à même les modestes revenus qu'il percevait de son travail comme pompiste dans une station service durant les week-ends. À un certain Noël par exemple, il avait fait des économies pour lui acheter une montre. Eddy le défendait toujours contre quiconque osait lui nuire. Quand Eddy reçut une moto pour ses 18 ans, Dave fut le premier à monter pour l'essayer, avant même la petite amie d'Eddy. Il la lui prêtait aussi à l'occasion. Son frère était exigeant sexuellement mais il était toujours très tendre avec lui après le sexe. Il était même toujours tendre avec lui sauf quand son désir sexuel s'éveillait à nouveau. Dave me confia alors qu'il avait pleuré parce qu'il n'avait pas ressenti d'attention sexuelle réelle depuis qu'il était entré dans l'armée, il y avait maintenant deux ans. Aussi, il ne voyait presque plus jamais son frère. Il ajouta que les expériences vécues avec son frère avaient marqué sa vie, peut-être pour toujours. Il cherchait désormais quelque chose de contradictoire dans le sexe. Il voulait quelqu'un qui le dominât, qui le forçât à faire des choses, mais qui manifesterait ensuite pour lui, et d'une manière sincère, une véritable tendresse. Or, cela était presque impossible à trouver. Soit que les gens lui manifestassent de la tendresse et de l'amour et ne souhaitassent pas le brusquer, soit qu'il eût affaire à des brutes qui voulaient le battre et en abuser sexuellement pour l'abandonner ensuite couvert de leur mépris. C'était sans issue, lui semblait-il. Comme il était timide et plutôt craintif (étrange pour un soldat), mais pas si étrange que ça quand on songe qu'il était dans l'armée pour recevoir des ordres, il ne voyait pas comment il pourrait obéir à quelqu'un et s'en faire aimé en même temps. Il tentait de repérer des étrangers car ceux-ci étaient plus susceptibles de vouloir satisfaire un besoin sexuel et lui montrer de la reconnaissance ensuite, sans craindre d'être reconnu par quelqu'un ou compromis par la suite. Je lui ai demandé alors, s'il avait plutôt confiance en moi, si les gestes que j'avais posés pour lui faire plaisir le rassuraient sur mes intentions véritables. Il me répondit qu'il se sentait bien avec moi comme avec personne d'autre auparavant (hormis son frère Eddy). Il me confia qu'il avait senti cela tout de suite en me voyant et que c'était la raison pour la quelle il avait, au moyen de mon adresse, tenter de me retrouver. Il me dit que si je n'étais pas aller au casino ce soir là, il serait peut-être venu à mon hôtel sous prétexte de vérifier si j'avais donné la bonne adresse aux milices (c'est-à-dire à lui-même) dans la jeep qui m'avait intercepté le matin. J'ajoutai qu'à partir de maintenant, s'il me faisait aussi confiance qu'à son frère, je tenterais de lui faire vivre la plus mémorable de ses permissions. Il sourit tendrement, un peu dubitatif. Comme j'étais toujours bandé, je l'ai attrapé alors par les cheveux avec ma main gauche et j'ai tiré fortement pour attirer sa tête sur ma queue. Je lui ai durement ordonné de me sucer. Il m'a regardé avec des yeux exorbités et mais il s'est exécuté tel que demandé. Après quelques secondes, il reçut de ma main droite (la gauche n'avait pas lâché prise dans ses cheveux), une gifle appliquée, mais dont la force était cependant contrôlée, accompagnée de ces mots : « Tu peux faire mieux que ça! Commence par lécher! » . Il sortit la langue et donna de petits coups sur mon pénis. Il a reçu une autre gifle accompagnée de ces mots : « Applique-toi à me lécher avec passion ou tu vas te retrouver les fesses en sang! » Subitement, il ouvrit la bouche, sortit la langue, arrondit les lèvres, et j'ai senti que toute son attention se concentrait sur une seule chose importante : donner à ma queue la meilleure joie buccale qu'elle n'avait jamais reçue et montrer que le serviteur éprouvait autant de plaisir que le servi, son maître. Je l'ai laissé travailler un bon moment en lui donnant quelques signes approbateurs d'encouragement, puis je l'ai attrapé par les oreilles, je lui ai enfoncé ma queue dans la bouche jusqu'au fond de la gorge. Il étouffait et esquissait un geste de révulsion. J'ai durci la poigne des cheveux et j'ai maintenu mon manche au fond encore quelques secondes. Puis, subitement, j'ai relâché. Sa tête partit vers l'arrière et il respira fortement tout en retenant un mouvement pour vomir. « Maintenant, dis-je, tu vas me manger la queue sans que je te tienne les oreilles, mais tu t'appliques à bien faire ou les fesses vont rougir. » Par lui-même, il reprit ma queue dans sa main, la porta à sa bouche et j'eus droit à un suçage doctoral. Il me pompait comme une machine superbement huilée. De la salive coulait abondamment de chaque côté de ma hampe et du liquide pré-éjaculatoire se mêlait tout aussi abondamment à sa salive. Il buvait tout sur le passage de sa langue comme une pompe à eau. Juste avant de jouir, je lui ai dit d'arrêter et je lui ai ordonné de se coucher sur le sol. Il obéit. Je me suis mis debout au-dessus de lui et j'ai descendu mon cul lentement sur sa bouche tout en écartant les fesses. « C'est ton grand moment de vérité maintenant, mon petit soldat, tu vas me manger le cul comme si c'était ta première crème glacée. Au moindre mauvais coup, je m'assoie sur ton nez et ta bouche et tu ne respireras qu'avant de mourir. Compris? » Jamais personne ne m'avait fait un aussi bon job de cul. Il léchait, suçait, soufflait, tirait sur les poils, enfonçait sa langue tout autour d'abord, puis le plus au fond possible ensuite. Il crachait dessus pour le mouiller, il se servait de ses doigts pour agrandir le passage afin que sa langue aille plus au fond encore. C'était une merveille! Ma queue laissait couler un flot de liquide filandreux sur son ventre pendant toute cette magistrale opération. J'ai manifesté encore une fois mon appréciation et je me suis relevé lentement. Je suis allé chercher mon slip sale dans la salle de bain et je l'ai placé sur sa figure comme le faisait son frère et je lui ai ordonné de le sniffer à l'avant et de le lécher à l'arrière. Je lui ai dit que je le portais depuis Natchez, que j'avais conduit toute cette distance avec mon cul qui frottait sur les côtés, que j'avais dormi avec ce slip la nuit précédente et que je l'avais porté aussi toute la journée. Il devait donc être aussi riche de saveurs que celui de son frère. Il était rouge de honte cette fois et non pas de timidité. Je le regardais s'adonner passionnément au devoir que je venais de lui confier et je ne doutais plus que ce qu'il m'avait raconté de sa vie avec son frère devait être tout à fait exact. J'ai lui ai enlevé le slip. Mes pieds vinrent le remplacer sur sa face. Tandis qu'il me les léchait et passait sa langue entre mes orteils, je me masturbais devant ce spectacle de domination. C'était terriblement excitant. Quand j'ai senti que j'allais jouir, j'ai avancé mon ventre vers l'avant de manière à ce que le jet atterrisse sur sa figure et sur mes pieds. La quantité de liquide, après un tel traitement de sa part, était impressionnante. Il a compris, sans qu'il fût nécessaire de rien lui ordonner, qu'il devait tout bouffer; tout ce qui était sur sa figure mais aussi ce qui était répandu sur mes pieds. Quand tout fut bien nettoyé, je me suis penché vers lui, je l'ai tendrement embrassé avec passion, et cette passion était très sincère. Je lui ai dit qu'il me serait très facile de devenir amoureux de lui (et je le pensais sincèrement). Je l'ai pris dans mes bras, difficilement car il était plus grand que moi, et je l'ai porté sur le lit. Je l'ai ramassé dans une grande embrasse en lui disant : « Dors mon beau soldat! Il faut que toute ta permission soit un beau rêve, mais un rêve vrai, et je vais tout faire pour que tu t'en souviennes toujours. » Il ferma les yeux et je l'ai suivi de près dans le sommeil. Le lendemain matin, après avoir joui de nos corps l'un de l'autre, en se masturbant côte à côte, tout en visionnant la vidéo que j'avais louée montrant des gars en solo, et après avoir échangé des commentaires sur l'extraordinaire plaisir qui consiste à se branler ensemble mais en solo l'un à côté de l'autre, Dave manifesta le désir d'aller faire un peu de shopping car il avait besoin d`acheter de petits articles utiles pour la vie quotidienne au camp. Après le déjeuner, je l'ai donc accompagné dans un centre commercial de Biloxi. C'était une journée idéale pour ce genre d'activités car, s'il faisait très chaud, le temps était gris. Pendant qu'il magasinait, je vis deux ados d'environ 16 ou 17 ans qui me regardaient et qui semblaient s'ennuyer à mourir. Il me vint une idée invraisemblable et complètement folle. Je suis allé les voir et ensembles, nous avons conclu un marché. Quand Dave revint, ses courses lui prenaient pas mal de temps, il parut surpris de me voir converser avec ces ados comme si nous eussions été les meilleurs amis du monde depuis des lustres. Son étonnement sembla cependant disparaître tout à fait quand je lui ai expliqué que, me voyant assis tout seul et oisif sur un banc du centre commercial, ils avaient eu l'idée de me demander si je n'avais pas une voiture et si je n'accepterais pas de les reconduire chez eux étant donné qu'ils avaient déjà dépensé tout leur argent sans prévoir le coût du passage de retour en bus. Nous prîmes donc la route, Dave assis avec moi sur la banquette avant, les deux ados, plutôt agités, je devrais écrire excités, sur la banquette arrière. Ils m'indiquaient de tourner à droite, puis à gauche, de prendre telle route, puis tel chemin. Dave, voyant qu'on entrait dans le parc national De Soto, et sachant qu'aucune habitation n'était autorisée dans ce parc, commença à être un peu nerveux. J'ai tenté de le rassurer en lui disant que j'avais oublié de lui dire que les gamins m'avaient demandé de faire un détour par ce parc pour me montrer un endroit superbe d'où on avait une très belle vue sur Biloxi et la mer. Tout au fond d'un chemin, ils me dirent d'arrêter le moteur. On descendit de voiture et j'ai pris, dans le coffre à bagages, un petit sac contenant quelque chose que j'avais demandé à l'un des garçons d'aller acheter en attendant Dave. On marcha dans un sentier deux ou trois minutes avant d'arriver à une clairière au centre de laquelle il y avait un gros arbre mais aucune vue sur la mer, ni de Biloxi. Dave alors, beaucoup plus nerveux, me demanda plus intensément ce que signifiait tout ceci. C'est alors que, sur mon signal et avec ma participation, tous les trois, on se jeta sur lui en le plaquant contre l'arbre. L'un des gamins sortit du sac la corde qu'il contenait et on lia Dave à l'arbre par la taille. Rapidement, pendant que je lui tenais les mains, les garçons, ultra excités, lui attachaient les chevilles au tronc de l'arbre en ménageant une distance d'environ 60 cm entre les deux pieds. Dave criait : « Lâchez-moi! Qu'est-ce que vous faites? Alex, pourquoi tu m'as trompé? Fais quelque chose! » Je me contentais de répondre que je ne lui voulais aucun mal mais seulement lui faire plaisir. Quand il fut solidement attaché et que seuls ses bras et ses mains fussent libres (mais il ne pouvait pas se dégager car son tronc était retenu trop solidement à l'arbre, je fis signe aux garçons de poursuivre notre plan. Le plus grand, frondeur, s'avança vers Dave. Il défit sa ceinture et déboutonna sa braguette. Dave, comprenant un peu mieux ce qui allait se passer, gêné devant les deux ados criait : « Oh non! Alex! Ne les laisse pas faire ça! Je t'en supplie, c'est super gênant! Pas devant ces gamins! » Mon complice continua son travail, sans entendre ses protestations. Après avoir caressé le sexe de Dave pour le faire bander (on eut dit que le jeune avait fait ça toute sa vie, sans doute en avait-il rêvé?), il baissa son slip d'un coup. Comme ce dernier ne descendait pas très bas à cause de l'écartement des jambes, il détacha une jambe avec l'aide généreuse et complice de son copain, ce qui lui permit de dégager tout le slip et même une jambe du pantalon. Ils rattachèrent la jambe au tronc de l'arbre et regardèrent satisfaits leur `victime' dans toute la splendeur de sa puissante érection. C'est alors que j'ai raconté à Dave ce que nous attendions de lui tous les trois. Il devait se masturber lentement, il avait ses deux mains libres, et nous donner un bon show. Si on n'était pas satisfait, on le chatouillerait jusqu'à épuisement et, de toutes façons, il devrait recommencer. « Mais c'est diabolique! » dit-il. « Non! Seulement super excitant, dis-je. Plus tu joueras cochon, plus on te libérera vite » À contre cœur, profondément troublé par son évidente excitation, combattant des sentiments de honte, de gêne, de peur et de désir, Dave commença à se branler alternativement en se regardant et en nous regardant. Les garçons en bavaient. La bosse dans leur short montrait qu'ils étaient bandés au bord de la jouissance. On entendait presque leur cœur battre dans leur poitrine. Je les ai laissé regarder le spectacle en silence quelque temps, histoire d'augmenter le malaise de Dave (ce qui faisait sans doute partie de son plaisir), puis, je vins à sa rescousse en disant : « Eh les gars! On est entre hommes, si on accompagnait Dave, ça lui donnerait peut-être de l'énergie et du courage » et, en disant cela, j'ai baissé ma fermeture éclair. J'ai sorti ma queue et je me suis placé directement en face de Dave. J'entrepris un vrai spectacle de branle. Les jeunes n'en pouvaient plus. Le plus entreprenant, celui qui avait déculotté Dave, un beau garçon à la chevelure noire et aux yeux verts avec quelques légères marques d'acné sur la figure qui ajoutaient à son charme, timidement, détacha son short, sortit sa queue en se plaça à côté de moi, devant Dave lui aussi. Le plus petit, blond roux aux yeux bleus, plus maigrichon, l'autre étant fait plus costaux, finit par nous rejoindre et sortit lui aussi un machin impressionnant pour sa taille, couronné d'une belle touffe de poils roux. Il s'installa à ma gauche, son copain étant à ma droite, mais toujours face à Dave. Tous les trois, on prenait du rythme et on faisait des commentaires sur la branle de Dave, Moi, je faisais comme Dave et les petits gars finirent par nous imiter. C'était une vraie école d'«exhibs» et de voyeurs! Un cours de branlette de haut niveau. Peu à peu, je me suis aperçu que la peur et la gêne de Dave se transformaient, de minute en minute, en une merveilleuse sensation, une sorte de fantaisie extrêmement rare, voire unique même, car elle ne se reproduirait peut-être jamais dans sa vie. Il tentait vraiment de m'être reconnaissant et essayait honnêtement de nous donner le meilleur show possible. Il se branlait lentement, puis plus rapidement, puis lentement à nouveau. Il faisait ce qu'on appelle en Anglais du `edging' (se maintenir le plus longtemps possible au bord de jouir). À un moment donné, j'ai invité le plus gaillard des deux compères à aller mettre son doigt dans le cul de Dave. Transporté par son excitation, il était prêt à tout. Il s'exécuta en y prenant un réel plaisir. Le plus petit des deux voulut faire comme l'autre et les deux, au pied de Dave, lui labourait le cul alternativement. Je fis cela pour ajouter à l'humiliation de Dave et combler son besoin d'être asservi. Il était rouge de honte mais aussi de plaisir. Il me regardait avec un air si abandonné que j'y perçus alors toute sa reconnaissance et son affection pour ce que j'osais faire pour lui et les risques que je prenais pour lui faire plaisir. Après quelques minutes de «doigtage», les garçons revinrent près de moi et je leur ai donné le signal du sprint de vitesse pour jouir sur le ventre de Dave. On s'approcha tous les trois et la branlette s'accéléra. Le plus petit vint en premier, suivi de celui aux cheveux noirs, suivi de moi. Les petits gars étaient estomaqués de voir l'abondance de mon jus. C'était la première fois, avouèrent-ils, qu'ils voyaient jouir un homme, s'avouant ainsi l'un à l'autre qu'ils avaient déjà vu jouir des garçons de leur âge. Dave nous suivit de près. Il a dû encore bouffer tout notre sperme et le sien, enfin tout ce qui se retrouvait sur son corps. Puis, on se rhabilla et on le détacha. Les garçons craignaient sa réaction en le détachant. Je savais qu'il n'y aurait rien d'agressif, en tout cas. Peut-être quelques remarques pour se donner une contenance, mais rien de plus. Presque silencieusement, on a repris le chemin de sortie du Parc De Soto et, cette fois, je reconduisais vraiment les garçons chez eux. Dans l'auto, ils nous confièrent qu'ils ne s'étaient jamais masturbés ensemble, mais que désormais ils allaient reprendre le temps perdu. Dave était tout sourire en les entendant, et moi aussi. Nous avions conscience que mon idée avait suscité du bonheur pour plusieurs et pour longtemps. On laissa les garçons au coin de leur rue pour qu'on ne les vît pas sortir de la voiture. Avant qu'ils ne descendent, je leur ai donné à chacun un billet de $20, comme c'était convenu, et j'ajoutai un autre $20 à chacun pour leur grande participation. Dave et moi sommes restés silencieux en reprenant la route vers l'ouest. J'ai dépassé Biloxi et je suis arrêté à Long Beach, dans un parking qui faisait face à la mer et qui était désert parce que la pluie avait commencé de tomber. J'ai sorti du coffre à gants un autre petit paquet, joliment emballé, que j'avais acheté moi-même celui-là, discrètement, au début des courses de Dave au Centre commercial (c'était d'ailleurs la raison pour laquelle je n'avais pas voulu l'accompagner dans ses courses et que j'avais dit préférer l'attendre sur un banc à un endroit convenu et d'où j'avais aperçu les ados qui m'avaient donné cette idée folle!!!). Je n'avais pas planifié le moment où j'allais lui offrir mon cadeau. Maintenant me paraissait alors le meilleur. Je lui ai donc tendu le petit paquet. Il me regarda avec étonnement et son air redevint tout à fait normal pour la première fois depuis notre sortie du Parc De Soto. Il l'ouvrit, regarda stupéfait et silencieusement son contenu. Puis, relevant vers moi sa belle tête au regard tendre inondée de larmes pour la deuxième fois depuis la veille, il me dit : « Tu sais, Alex, je crois que je suis en train de t'aimer pour vrai » « Et moi donc! » lui répondis-je. Il sortait de la boîte une magnifique montre que j'avais choisie pour lui comme s'il eut été mon petit frère. À suivre: «Celebrate the Self» Alexandre