Date: Sat, 25 Jan 2014 02:22:36 +0000 (GMT) From: Adelard Dore Subject: Bons baisers d'Alabama 2 Bons baisers d'Alabama 2 Une soirée magique Rue Baronne Le lendemain, en me promenant Rue Bourbon, j'étais entré dans une petite boutique qui affichait un drapeau gay et j'y avais acheté un guide détaillé de la Nouvelle-Orléans. J'y avais découvert l'existence d'une sorte de Sauna assez particulier, lisait-on, «où tous vos fantasmes peuvent être satisfaits». Je trouvais cela exagéré mais j'ai décidé d'y aller le soir même pour vérifier???? Ce « Health Club » était situé dans un quartier assez louche voire dangereux (même si toute la ville est dangereuse) de La Nouvelle-Orléans, Rue Baronne, à une quinzaine de minutes de marche du Vieux Carré. L'accueil toutefois y était chaleureux et personnalisé. On m'expliqua que je découvrirais moi-même les nombreux «avantages» du lieu, sauf un seul qu'on m'expliquât. Il y avait à toutes les heures un appel par interphone qui invitait les « clients » à se rendre, s'ils le voulaient, dans une salle adjacente où avaient lieu des shows de masturbation. Les acteurs changeaient à chaque spectacle : c'était, ce soir-là, un cowboy, suivi d'un policier (enfin quelqu'un portant un uniforme de policier), suivi d'un jeune homme en cuir, suivi d'un militaire, suivi d'un Noir portant un collier d'esclave forcé de se masturber par un Blanc en costume de planteur, suivi d'un sportif ( les costumes variaient du footballeur au nageur) et finalement, avant de reprendre la série, un tout jeune homme venant tout juste d'atteindre l'âge légal. Cette description avait été suffisante pour me donner une forte érection. Indépendamment de ces spectacles, cet endroit était incroyable. En fait, toutes les installations faisaient de ce lieu un théâtre où les fantasmes sexuels de chacun, les plus diversifiés, étaient offerts en spectacle à tous. En parcourant les salles, j'allais de surprise en surprise et de découverte en découverte. Dans une première salle, il y avait un camion à longue remorque qu'on avait fait entrer par un moyen que je n'imagine même pas et dont la cabine du conducteur n'avait pas de porte. La pièce, une sorte de grand garage, était faiblement éclairée et un beau grand jeune homme noir était assis au volant et se masturbait lentement alors que, de chaque côté du camion, il y avait des banquettes où cinq ou six hommes le regardaient faire en essayant de prendre le rythme de ses mouvements. Chacun attendait peut-être qu'il ait fini pour le remplacer ou qu'il se soit suffisamment échauffé pour aller finir ses activités dans la remorque. Celle-ci était équipée d'un attelage suspendu permettant à un gars de se faire enculer et, tout autour, il y avait tout ce qu'on peut trouver dans un donjon : câbles, chaînes, fouets, martinets, godes et, par terre, des seaux métalliques pleins de lubrifiant. J'ai regardé le jeune homme se branler pendant quelques minutes. Il faisait comme s'il était seul dans son camion arrêté sur un chemin secondaire ou dans un garage à l'abri des regards (Humm! Humm!). Il se donnait du plaisir sans gêne ni pudeur. Il plaçait ses pieds sur l'énorme volant et se plantait un doigt dans le cul pendant que sa main faisait ses mouvements de va-et-vient. Dans une autre salle, c'était trois motos toutes blanches au milieu d'une pièce entourée de banquettes également en cuir blanc. L'éclairage était dirigé sur les motos; le reste était dans l'ombre, sauf le cuir blanc des banquettes qui permettait de voir des formes assises. Des gars allaient sur les motos, seuls ou avec un autre, et baisaient devant les spectateurs assis sur les banquettes. Mais la salle la plus fantastique, c'est celle qui me permit de réaliser combien c'est excitant de voir un homme se masturber, surtout quand il fait comme s'il était seul à la maison et ne pense pas être vu, ou bien quand il prend justement son plaisir en sachant fort bien qu'il est vu. Cette salle était une sorte de petit théâtre. Elle comportait deux rangées de fauteuils disposés en hémicycle devant un plateau de scène légèrement surmonté. Le fond de scène et les côtés étaient en miroir. Devant ces miroirs, de chaque côté, côté cour et côté jardin, il y avait un fauteuil posé devant l'assistance. Et au-dessus des miroirs, il y avait un écran diffusant des films pornos. Quand je suis entré dans la salle, je croyais que c'était une salle de projection. Il y avait environ une vingtaine d'hommes, entre vingt et cinquante ans, qui semblaient attentivement suivre le film. Certains avaient la queue sortie de leur serviette et se branlaient, d'autres regardaient gentiment le film comme s'il s'agissait d'un documentaire. Puis, tout à coup, j'ai compris à quoi servaient les deux fauteuils et les miroirs. Un grand gars, un blanc, milieu ou fin de la trentaine, au corps presque parfait, se leva et alla s'asseoir sur l'un des fauteuils. Il regarda légèrement au-dessus des rangées de spectateurs. C'est alors que je m'aperçus qu'une autre rangée de miroirs était installée derrière nous et que celui (ou ceux) qui occupait le fauteuil de scène pouvait parfaitement se voir derrière nous. Un jeune homme que je n'avais pas remarqué d'abord alla s'asseoir sur l'autre fauteuil de scène. Je me souviens d'avoir été étonné de la ressemblance avec l'homme déjà assis. Était-ce son frère? Mais non! C'était étrange car le jeune homme ne semblait pas avoir plus de seize ou dix-sept ans et l'âge légal pour entrer dans ce genre d'endroit est bien de 18 ans, si ce n'est pas 21 ans comme dans certains états des États-Unis. Je ne comprenais pas. Il devait sûrement se passer quelque chose de spécial. Le propriétaire prenait des risques en laissant entrer ce jeune homme. En portant plus attention aux deux corps, j'étais de plus en plus convaincu qu'il s'agissait d'un père et de son fils. Mais ça me paraissait incroyable! Ils installèrent leur fauteuil respectif de manière à pouvoir bien se regarder l'un et l'autre, mais aussi pour que les spectateurs puissent bien les voir. D'un geste brusque et décisif, le père retira sa serviette, retenue aux hanches, qui cachait son sexe et ses fesses. Il fit signe au garçon de faire de même. Ce dernier s'empressa d'obéir. Puis, le père commença à branler sa belle queue d'environ 9 pouces. Elle était droite mais suivait légèrement la courbe du ventre. Ses couilles pendaient dans un sac qui semblait lourd mais solidement retenu par un « cock ring ». Le garçon était assez bien garni lui aussi. Sa queue était plus mince et moins longue mais elle devait sûrement faire un bon 7 pouces et demie. Il avait aussi de belles couilles lourdes qui semblaient pleines de jus d'homme. Il se masturba également durant quelques minutes pour faire gonfler sa bite au max, puis releva ses jambes pour montrer son cul à son père qui salivait déjà. Dans les miroirs, nous, les spectateurs, nous pouvions voir la scène se répéter des centaines de fois grâce à un petit angle des miroirs qui multipliait la scène à l'infini. On voyait aussi des centaines de fois, derrière chaque couple virtuel, des centaines de rangées de spectateurs qui pouvaient s'observer et comparer leur branlette à celle des autres. Les uns se branlaient lentement, d'autres plus frénétiquement. Certains avaient mis les pieds sur leur siège et en profitaient pour se caresser le cul, d'autres branlaient leur voisin immédiat. Jamais je n'avais assisté à un tel spectacle. J'avais aussi relevé les jambes et je me branlais, une main entre las jambes. Le père fit signe à son garçon de s'approcher. Celui-ci semblait parfaitement savoir ce qu'il devait faire. Il vint s'accroupir devant son père et entreprit de lui manger les couilles et de lui lécher la bite. Il lui relevait aussi les jambes et donnait de grands coups de langue sur le cul de son père qui semblait adorer le service. Après un bon moment, le père fit mettre son fils en position de chien et descendit de son fauteuil pour venir le lécher et le lubrifier à son tour. Puis, avant de regagner son fauteuil, il fit face à la salle et se masturba lentement en se tournant de tous les côtés pour qu'on puisse bien le voir et l'apprécier. Il revint s'asseoir et appela son fils d'un claquement de doigt. Celui-ci vint s'asseoir sur les genoux de son père qui lui écarta bien les jambes et le masturba tranquillement. Il lui relevait aussi les bras et allait lécher ses aisselles. Enfin, il le pencha vers l'avant, pointa son gros membre dans la cible du jeune cul et très lentement le fit pénétrer à l'intérieur. Le jeune homme se mordait les lèvres, mais pas un cri ne sortait de sa bouche. Quand le père l'eut empalé de toute sa hampe, on sentit une sorte de soulagement dans la figure du jeune, soulagement qui se transforma bientôt en une sorte d'extase. Il s'abandonna à son envahisseur comme la Sainte Thérèse du Bernin à la chapelle Cornaro à Rome semble s'abandonner à être pénétrée par le petit ange chérubin qui est sensé représenter la grâce de Dieu en elle. Hi! Hi! Quelle comparaison farfelue me venait donc à l'esprit? Dans la salle, les bruits des queues qui glissaient dans les mains pleines de salive créaient une sorte de chuintement répétitif comme le bruit de pistons baignant dans une bonne huile. Le bruit venait aussi de la scène. Le cul du garçon, pompant la queue de son père, et le claquement de ses fesses sur les cuisses de ce dernier, tout ça faisait une sorte de musique mécanique et ultra cochonne de succion, de pompage, de grognement, de frottement, et tout ça dégageait aussi une odeur incroyable de sexe d'homme, de queues et de culs nageant dans la salive. Après un bon dix minutes de ce spectacle, le père sortit sa queue du cul de son gars et la plaça juste à côté de la sienne en la glissant entre ses jambes. Il attrapa les deux queues en même temps, dégagea les glands gonflés et mauves dans la lumière tamisée, les retint fortement dans sa main et ne fit que quelques mouvements pour que les deux pistons jutent en même temps. Le sperme vola très haut et vint partiellement atterrir sur la face et dans les cheveux du garçon. Le père en reçut un peu sur les épaules. Le garçon s'appuya sur son père pour reprendre son souffle. Puis les deux s'embrassèrent à pleine bouche et nous montrèrent les langues qui se collaient et se labouraient l'une sur l'autre. Dans la salle, ça sentait le sperme à plein nez. Plusieurs avaient joui du spectacle et je ne comprends pas que j'aie réussi à tenir. Pour ne pas diminuer les autres excitations possibles qui étaient encore à venir durant cette soirée, je m'étais souvent forcé de penser à autre chose et j'avais réussi à m'arrêter juste à temps. Quand je vis le père et le fils se retirer, je me suis précipité vers eux pour leur demander si vraiment ils étaient parents comme je l'avais cru. En effet, j'ai appris qu'ils étaient père et fils, que le fils était encore mineur (mais pour peu de temps) et que c'était un cadeau spécial que le propriétaire faisait ce soir-là à ses clients pour fêter ses cinquante ans et le dixième anniversaire de l'ouverture de ce « commerce ». Pas sûr que ça se reproduirait! C'était trop dangereux! J'étais arrivé là le bon soir, l'unique soir quoi! J'ai mentionné au père que j'étais étranger aux États-Unis et que j'étais très intéressé à les interviewer son fils et lui. J'étais fasciné par tous les comportements sexuels mais que c'était la première fois que je voyais un père avec son fils. Je me retins de lui dire que les deux étaient super sexés. Mon statut d'étranger a sûrement facilité l'intérêt et l'excitation du père. Les mêmes questions d'un Américain auraient paru suspectes. Il sourit, eut l'air d'hésiter et discuta un peu avec moi de mes vraies intentions. Mais comprenant que j'étais aussi écrivain à mes heures et que je cherchais à mieux connaître comment ils en étaient venus à partager leur sexualité, il se laissa convaincre et me donna rendez-vous chez lui pour le lendemain. En quittant cette salle, j'entendis un appel à l'intercommunication qui annonçait le début d'un spectacle dans la salle des masturbations, enfin celle où on devait payer un surplus pour voir un ou deux gars se masturber. La salle où s'étaient exhibés le père et son fils était normalement destinée à tous les clients désireux de se donner en spectacle pour vivre un « trip » exhibitionniste ou désireux d'assister à un spectacle et faire un «trip» de voyeur. L'autre salle, celle des numéros annoncés par interphone, c'était un show de professionnels. Le numéro qui allait bientôt débuter s'intitulait : « L'encan des esclaves ». J'y courus. La salle était rectangulaire et les fauteuils disposés en demi-cercle laissaient un espace pour une mise en scène. L'éclairage était tamisé et une vingtaine d'hommes formaient l'auditoire. Certains, par anticipation du plaisir qu'ils allaient ressentir, avaient déjà commencé à se branler. On braqua subitement l'éclairage vers le côté de la scène et, par une petite porte, entra un homme dans la quarantaine habillé en planteur du Mississipi tout à fait XVIII è siècle. Il était suivi par trois Noirs complètement nus et enchaînés. Les Noirs devaient avoir environ 25 ans. Ils étaient beaux tous les trois. Deux étaient minces, élancés mais musclés et solides. Leur peau semblait si tendue qu'on eût cru qu'elle allait se déchirer tant les muscles poussaient sur elle. Un troisième était plus costaux, plus trapu, mais il n'était pas sans charme non plus et il avait une gueule assez cochonne. Le planteur les installa devant nous et commença à les examiner pour nous, nous vantant leur charme tout en les détaillant. Il écartait leurs fesses, nous montrait leur trou de cul, soupesait leur sac de couilles et attrapait la hampe de leur pénis à demi-bandé. Il nous invitait à venir constater par nous-mêmes, à ne pas se fier à sa parole. La plupart des spectateurs étaient trop gênés pour se lever et aller palper. Comme j'étais étranger à la Nouvelle-Orléans, j'y suis allé de bon cœur manifestant plaisir et intérêt. C'était une situation incroyable que je n'aurais plus jamais l'occasion de vivre. En effet, il n'y avait rien de semblable à Montréal. Ensuite, j'avais l'impression de faire un retour dans le passé et d'assister à un encan d'esclaves; cela ne sera plus jamais possible désormais. Non pas que je le regrettasse, l'esclavage était une horreur et il a fait la honte de la civilisation occidentale, mais il devait néanmoins comporter des situations comme celles-ci hautement érotiques pour plusieurs. Le planteur nous demanda de choisir, par nos applaudissements, celui qu'on voulait retenir. Les applaudissements furent très difficiles à discriminer. Les trois étaient très appréciés. Il semblait toutefois que le choix se portait davantage sur le plus grand, le plus mince, celui qui avait les beaux pieds que j'avais remarqués durant la séance de palpation et dont le pénis semblait plus long que celui des autres et plus durement bandé. Il avait aussi des fesses splendides, oblongues et bombées, qui semblaient être accrochées haut sur les reins, ce qui lui remontait le cul d'autant et nous donnait l'envie d'aller y mettre le nez et la langue et de les enfoncer le plus loin possible. Les deux autres furent reconduits dans la coulisse et le maître revint auprès de notre choix transportant une sorte de petit banc. Il promena d'abord l'esclave parmi nous en nous disant qu'on pouvait le toucher n'importe où, à notre guise. Les plus timides lui caressèrent la poitrine et le ventre. D'autres lui soupesèrent la poche et les couilles et le branlèrent un peu. Entre temps, il avait réussi à bander très dur et d'un gros gland bleu dégoulinait, par filaments, un long liquide filandreux et translucide. Certains en recueillirent quelques gouttes et les goûtèrent en montrant leur satisfaction. D'autres plus hasardeux voulurent voir et caresser son cul. Deux osèrent le sucer un peu et moi, je fis tout ce que les autres firent et plus encore. Je le tripotais de partout, je lui soupesais la poche, je tâtais ses testicules, je le branlais. Puis je le retournais, j'écartais ses fesses et je lui sentais le cul. À vrai dire, mon intention était de lui manger le cul, mais j'étais toute de même un peu réservé...humm! Humm! Après sa tournée parmi nous qui dura un bon quart d'heure, le maître lui ordonna de s'asseoir sur le petit banc et de se branler pour nous. Il refusa en exprimant une sorte de dégoût ou de terreur. Sans doute cette scène était-elle prévue et arrangée. Le maître le gifla et lui promit des coups de fouet s'il refusait. Le Noir commença donc à se branler et se laissa emporter par le plaisir quand il vit que tous les gars de la salle l'accompagnaient dans son « exercice » obligatoire. Il se caressait les couilles, les prenant dans sa main en les faisant rouler. Il se caressait aussi les cuisses, puis passant sa main entre ses jambes, il alla se planter un doigt dans le cul. Il continua sa branlette plus rapidement. Il se cambra soudain vers l'arrière et de longs jets de foutre furent projetés sur l'assistance qui gémit en même temps que lui. Des petits cris venaient de partout car plusieurs jutaient en même temps. Et moi le premier! J'avais fait l'impossible pour me retenir pendant le spectacle du père et de son fils, mais là, je n'en pouvais plus. J'ai reçu un peu du foutre de l'esclave sur la joue. Ce fut ma seconde vitamine de la journée. Elle disparut rapidement dans ma bouche avant que quelqu'un ne me la réclame. Par gentillesse et par satisfaction, les gars applaudirent l'esclave qui, timidement, reprit le chemin de sa cabane avec son maître qui nous invita pour plus tard dans la nuit à la punition qu'il donnerait à ses autres esclaves. Mais je ne voulais pas passer la nuit là et je comprenais que tous ces spectacles allaient éveiller en moi toutes sortes de fantasmes que je ne finirais pas de vouloir satisfaire. J'ai donc résolu de rentrer et d'y retourner une autre fois. Déjà, je n'avais pas été très raisonnable pour cette première soirée à la Nouvelle-Orléans. Aussi, le lendemain, il me fallait être en forme pour mon entrevue avec le père et son fils. À suivre...Épisode 3 : Le jeu des sous-vêtements Alexandre