Date: Mon, 31 Mar 2014 23:56:36 +0100 (BST) From: Adelard Dore Subject: Retour à la Beat Generation 3 Retour à la Beat Generation 3 Note: Nifty nous offre l'occasion de vivre de belles émotions grâce à toutes les histoires qui y sont racontées. Une contribution serait donc appréciée pour permettre à Nifty de poursuivre cette merveilleuse aventure. Envoyer un don à : http://donate.nifty.org/donate.html Une fin d'après-midi grise à Manhattan Finalement, on a passé l'avant-midi à la Collection Frick située Fifth Ave et 71th St. Bertrand nous a donné un cours magistral devant les œuvres. Certains visiteurs, qui sans doute comprenaient un peu, ou très bien, le français, nous suivaient avec attention et intérêt. Ils semblaient envieux de notre chance de connaître un tel homme, que dis-je un tel savant et, le pensaient-ils ou pas, quelqu'un qui fût si beau en même temps. J'ai peut-être déjà écrit que Bertrand ressemblait à Montgomery Cliff, mais il ressemblait davantage encore, ce qui n'était presque pas une coïncidence, à Jack Kérouac lui-même mais avant que l'alcool et la drogue ne lui fassent perdre justement sa forme et sa beauté. Comme Kérouac, enfin selon ce que Ginsberg nous a dit de l'écrivain, Bertrand était une bête de sexe non seulement parce qu'il ne pensait qu'à cela, comme plusieurs en tout cas, mais parce qu'il dégageait une incroyable énergie sexuelle et il laissait traîner derrière lui une odeur de sexe qui vous transportait. Deux minutes après l'avoir rencontré, s'il ne parvenait pas très vite, par son immense savoir, à vous amener à ne s'intéresser qu'à cet aspect là de sa personne, vous ne pensiez alors qu'à le voir tout nu et à plonger votre tête dans sa braguette. C'était aussi le cas de Kérouac nous a raconté Ginsberg et même Burroughs nous en parle ainsi. J'imagine que cela devait être le lot des femmes d'être instantanément séduites, mais aussi celui d'un très grand nombre d'hommes qui ne l'avouèrent jamais. Des photos que j'ai vues de Kérouac à 20 ans me font vraiment penser à Bertrand. Les deux étaient des êtres auxquels il était difficile de résister. L'écrivain est mort en 1969 et Bertrand est peut-être encore vivant, je n'en sais rien, mais il doit être très âgé maintenant. Alors, quels qu'aient été les intérêts littéraires et intellectuels de Claude, je suis sûr qu'une bonne part de son admiration pour son prof était due au désir inavoué de vivre un jour une expérience intime avec lui. On aurait dit qu'il (Claude) avait voulu faire ce voyage pour emmagasiner des images excitantes afin de les revivre en solitaire chez lui dans le silence et la sécurité de sa chambre. Les plans de Bertrand et ma présence ont bousillé ce projet imprécis pour le remplacer par du concret, du vécu, du vrai sexe. Au fond de lui-même, il devait en être ravi mais il devait néanmoins composer avec plusieurs révélations en même temps. Il ne pouvait plus différer de reconnaître ses désirs homosexuels dirigés vers Bertrand d'abord et ensuite vers moi. Cette révélation devait sans doute être accompagnée d'une forte remise en question de lui-même, de la vie future qu'il avait imaginée et de ses rapports avec autrui qui ne seraient plus jamais tout à fait les mêmes. Il devait aussi s'ajuster à la découverte d'un lieu magique (New York) que, jusqu'à présent, il ne connaissait que par les livres et les films. Il devait encore intégrer, le plus rapidement possible, toutes les informations culturelles (Kérouac, la Beat Generation, Ginsberg, Burroughs...) empreintes d'homosexualité, et les entourer comme une sorte d'écrin littéraire donnant du sens et du merveilleux à nos propres activités sexuelles. Claude et moi vivions ce voyage un peu comme une sorte d'initiation «pratique» aux bonzes de la Beat Generation, d'imitation esthétique de leur manière de vivre. Un seul de ces ingrédients était suffisant pour bouleverser la vie de quelqu'un; les cinq réunis en même temps, et j'en oublie sans doute plusieurs, devaient sûrement transformer l'estomac de Claude en une marmite de sorcière où devaient bouillir tout ensemble des grenouilles, des lézards et des roses. J'ai bien averti Bertrand qu'il fallait être très gentil avec Claude et lui faire vivre ce week-end comme une initiation certes, mais une initiation douce et merveilleuse toute imprégnée de l'univers des artistes, des écrivains, de la recherche du plaisir esthétique qui passait beaucoup par les sens. Autrement, je craignais que le retour à Montréal ne fût davantage un déchirement qu'un renouveau. S'il pouvait percevoir notre week-end comme un beau voyage dans le temps et dans l'espace de quelques poètes et écrivains, toute la dimension sexuelle de notre week-end lui paraîtrait alors comme une expérience directe, à vif, de la vie d'artiste et elle nourrirait ainsi gentiment et paisiblement sa propre réflexion et sa propre évolution. S'il n'y voyait qu'une partouse que Bertrand et moi avions organisée pour le séduire ou se servir de lui à nos propres fins, il risquait de perdre tout le réel bénéfice que ce voyage pouvait lui procurer et, au lieu d'utiliser les souvenirs de nos moments intimes comme des assises pour grandir, il pourrait s'en servir pour se mépriser, se démolir et aigrir sa personnalité qui n'en n'avait vraiment pas besoin. Bertrand partageait mon point de vue, mais il me trouvait très préoccupé par le bien-être et le bonheur de Claude. Il me taquinait même sur mes projets futurs avec lui. Après la visite à la Frick Collection, nous sommes allés déjeuner dans une brasserie près de Fulton Market et l'après-midi fut consacré à des promenades dans les rues de Brooklyn où avaient résidés certains écrivains. Claude était enchanté de cette découverte et de l'inaltérable source d'informations que représentait Bertrand. On a prit un premier apéritif à Greenwich Village où de nombreux écrivains avaient vécu et où d'autres continuaient encore d'y vivre. Pour le second apéritif, Bertrand nous a suggéré un bar de Harlem. Tout près de l'Apollo Theater sur la 125è Rue, haut-lieu du jazz où ont été lancées quelques grandes vedettes internationales de cette musique et très fréquenté par Kérouac lui-même, Bertrand s'éloigna de nous à quelques reprises pour aller parler à des inconnus. Après trois ou quatre de ces escapades, il est revenu triomphant pour nous avouer qu'il avait trouvé une bonne quantité d'herbe pour la soirée et la nuit à venir. À Greenwich auparavant, il était entré sans nous, qui l'attendions devant la porte, dans une boutique de sexe dont il était ressorti en fourrant un petit paquet dans son sac. Nous n'osions pas poser de questions, moi par délicatesse, Claude par peur de la réponse peut-être. Apparemment satisfait de ses trouvailles à demie mystérieuses, Bertrand nous suggéra d'acheter plutôt ce qu'il fallait pour le deuxième apéro et de le prendre à l'hôtel. On a donc acheté quelques amuse-gueules dans une épicerie de Harlem et quelques bières avant de rentrer vers 20 heures. Notre chambre était organisée comme une mini suite; il y avait dans un coin, formant une sorte d'alcôve, un canapé deux places et en face deux fauteuils séparés du canapé par une petite table à café. On prépara les apéritifs et on disposa les amuse-gueules sur la table. Un certain silence, pour ne pas dire un silence certain, régnait dans la chambre. Chacun se demandait ce qui allait suivre. Nos conversations de la journée, les beaux jeunes hommes qu'on avait croisés dans la rue, les images mentales fortes de nos récents contacts sexuels, l'environnement tout neuf qu'était Manhattan pour Claude et presque neuf pour moi et Bertrand, tout cela agissait sur notre libido. J'ai appris bien des années plus tard, et je ne pouvais pas le savoir plus tôt parce que ces connaissances là n'existaient pas à la fin des années '60, que les neuro-modulateurs qui servent à l'adaptation à un environnement nouveau sont les mêmes qui suscitent l'excitation sexuelle. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on tombe en amour plus facilement en voyage que chez soi et pourquoi on a plus souvent envie de faire l'amour à l'étranger que chez soi, sauf bien sûr, mutatis mutandis, si l'on vit un amour tout neuf. Donc, excités tous les trois sans en connaître la véritable raison, silencieux depuis quelques minutes, on regardait un peu partout pour éviter le regard de l'autre. Bertrand, assis seul sur le canapé, nous gratifia d'un large sourire, l'un de ceux qui le rendaient irrésistible avec sa gueule à la Montgomery Cliff. Il nous regarda chacun dans les yeux et son regard descendit jusqu'à nos braguettes. Ensuite, par un geste quasi théâtral, comme pour souligner le début d'un show, et show il y aura, il sortit de sa poche de pantalon un petit sac de marijuana qu'il s'était procuré chez l'un des inconnus qu'il avait abordé à Harlem au cours de l'après-midi. Il roula deux joints silencieusement, alluma le premier, se servit d'abord et nous le passa ensuite en disant : « Comme ça, vous allez connaître mes pensées ». Puis, il a souri avec l'air complice de quelqu'un qui va réussir son coup. Il attendit que l'effet de l'herbe se fasse sentir. Il nous regarda encore dans les yeux et ensuite la braguette, mais cette fois avec un regard un peu brouillé par la drogue et il marmonna alors, un peu entre les dents comme s'il était gêné ou mal à l'aise, quelque chose qui ressemblait à ceci : « Je ne sais pas pour vous, les gars, mais moi la promenade dans New York, avec vous deux à mes côtés, le beau monde qu'on a croisé dans les rues, l'odeur de la ville et du métro, nos conversations souvent érotiques sur les écrivains de la Beat Generation, les apéros, tout ça m'a fait bander et j'ai une envie folle de me masturber...avec vous bien sûr! » Et il ajouta : « cela finirait bien l'après-midi, non? On pourrait aller dîner plus tard... Le joint va nous enlever le surplus de gêne. J'aurais envie qu'on se donne un bon show. J'ai d'ailleurs acheté quelques gadgets pour qu'on s'amuse. » Il sortit alors de son sac déposé près de son fauteuil, les achats qu'il avait faits dans Greenwich : une petite bouteille de «poppers» (à vrai dire, à l'époque c'étaient plutôt des tubes d'amyl), deux vibrateurs, trois godes et un tube de lubrifiant. Je crois que Claude et moi avons rougi; Claude par timidité réelle et sûrement par crainte devant la proposition et l'étalage des gadgets qu'il n'avait sans doute jamais utilisés, et moi parce que Claude rougissait et que j'étais mal à l'aise pour lui. Avec ses deux mains, tout en gardant ses yeux sur nous, Bertrand se saisit le sexe et nous montra qu'il était déjà bandé en moulant sa queue dans son froc. Cette image seule était suffisante pour provoquer une réaction de ma part. J'ai fait la même chose que lui et, en me retournant légèrement de côté, j'ai montré le résultat à Claude assis sur le fauteuil près du mien. Lentement, Bertrand enleva ses chaussures et en sniffa l'intérieur. Quand il les déposa par terre, je les ai récupérés et je les ai sniffés en montrant à Claude que j'appréciais fortement l'odeur des pieds de Bertrand. Claude semblait sidéré. Faut dire que la scène que nous commencions à lui offrir, jointe à l'effet de l'herbe qu'il avait fumée, devait le transporter dans un univers semblable à celui des Kérouac, Cassidy, Ginsberg et autres de la génération Beat sous l'effet, dans leur cas, de la benzédrine ou de la morphine. Pendant que je sniffais ses chaussures, Bernard avait défait sa ceinture, descendu sa fermeture-éclair et rabattu les pans sur chaque côté de sorte qu'on voyait clairement sa queue toute bandée bien contrainte dans son slip blanc, enfin, qui avait déjà été blanc. Il se caressait en fixant la braguette de Claude. Celui-ci demeurait impavide. Pour accélérer l'entrée en scène de Claude, j'ai imité Bertrand en le dépassant, si je puis dire. J'ai enlevé mon jeans complètement, j'ai retiré mes chaussettes que j'ai distribué l'une à Bertrand et l'autre à Claude. Puis, j'ai poursuivi le strip-tease en retirant pull, chemise et t-shirt, ne conservant que mon slip qui exhibait une queue qui voulait sortir de là au plus vite. Du coin de l'œil, j'ai vu que Claude tirait quelques sniffées de mes chaussettes et ne semblait pas en dédaigner l'odeur. J'ai même vu sa main se tendre vers sa braguette après seulement quelques sniffées. Le party était commencé. Bertrand et moi étions en face l'un de l'autre puisqu'il occupait le canapé en face des deux fauteuils où Claude et moi étions assis. On a écarté les jambes et lentement en se regardant dans les yeux, le cœur battant sous l'effet de l'herbe, on a descendu nos slips. On était tout nus tous les deux. On a enroulé nos queues au bout de nos poignets et on a entrepris une bonne branlette. Claude, impressionné par la scène et repu de ma chaussette, a baissé sa fermeture-éclair très lentement. Bertrand et moi avons dirigé nos regards vers lui et je lui ai dit, en bon langage québécois : « Allez Claude, crosse-toi avec nous! On va bien s'amuser. Montre-moi encore ta belle queue! Je veux la revoir. Ce matin, c'est déjà loin. » Rassuré et encouragé par mes propos, Claude s'est levé et il a fini de se déshabiller complètement. Qu'il était beau tout nu...vêtu aussi d'ailleurs! Quand son pantalon marron fut déposé par terre et que son slip l'eut rejoint, je me suis penché pour ramasser les deux et sniffer l'intérieur des deux. Claude, abasourdi, ne croyait pas vraiment ce qu'il voyait. Bertrand, habitué à partager nos fantaisies, souriait devant l'étonnement de Claude. Pour ne pas le laisser trop longtemps dans le mystère, je lui ai dit entre deux bonnes sniffées : « C'est super excitant de sentir ton cul et ta queue dans le pantalon et le slip que tu as portés toute la journée; c'est ton odeur, celle de ton sexe qui se cache là-dedans. Tu ne m'as pas semblé dédaigné ma chaussette non plus tout à l'heure, hein? » En lui tendant mon slip et celui de Bertrand, j'ai ajouté : « Sens-nous aussi, sniff notre intimité, tu vas comprendre. On partage tout en frères! » J'avais pris une douche le matin, comme Claude d'ailleurs, et nous avions changé de sous-vêtement. Bertrand en avait pris une aussi car je crois que ça le gênait de commencer une autre journée avec nous sans se doucher. Notre geste a été incitatif. Mais il avait remis le même slip, celui qu'il portait depuis combien de jours? Mystère et odeurs garanties! Claude ayant d'abord sniffé le mien commençait à y prendre un réel plaisir quand il a attrapé celui de Bertrand. Là, sa tête a fait un certain recul. « Celui de notre prof, c'est du costaud, ai-je dit pour détendre la situation, il faut être un grand connaisseur. C'est comme un grand fromage! » Bertrand a ri et Claude aussi finalement qui a repris ses sniffées mais plus discrètement. « Mais pour moi, le cul de Bertrand, c'est du trésor! » ai-je dit en lui faisant signe de se mettre à genoux sur le canapé pour nous le montrer. J'ai pris une bonne rasade d'amyl, j'ai écarté ses fesses et j'ai plongé ma face dans sa craque. Claude avait tout un spectacle, pour un débutant. Il me voyait et m'entendait sniffer le cul de Bertrand. Le show l'excitait beaucoup parce qu'il augmenta le rythme de sa branlette, les yeux grand ouverts comme s'il voulait s'en servir pour nous aspirer, histoire d'immortaliser cet instant. Rassasié, temporairement seulement, des humeurs lourdes, opaques, riches en épices faisandées du cul de Bertrand, j'étais super attiré par ce que je trouverais sur celui de Claude. Mon léchage de la veille lui ayant tellement plu, je me suis senti autorisé à aller chercher mon bonheur là où je croyais que je le trouverais. J'ai donc abandonné le cul de Bertrand pour prendre la direction de celui de Claude. Je lui ai lentement relevé les jambes...il résistait pour la forme, je crois. Puis, ayant devant les yeux son beau petit trou brun entouré d'un halo mauve, je me suis approché pour le sentir et le lécher. Claude fit un geste pour me retenir en disant : « J'ai eu chaud aujourd'hui Alex. Faudrait que je prenne une douche d'abord! » _ « Non, pas du tout! C'est comme ça que je te veux avec ton odeur naturelle. Ce matin, ça goûtait le gel de douche. Je veux que ça sente et que ça goûte ton cul! Attends! Tu vas voir! Toi aussi tu vas délirer que je te bouffe le cul avec ta sueur de la journée! » En disant cela, j'ai attrapé le tube d'amyl. J'en ai fait prendre deux sniffées à Claude et j'ai en pris dans les deux narines. Puis, je me suis lancé sur son cul à pleine gueule. J'étais au bord de jouir tellement cela sentait bon. Claude aussi hurlait et rabattait la tête à gauche et à droite. Bertrand criait : « C'est tellement beau de vous voir! Il ne faut plus que je me touche sinon je vais jouir » Et il émettait des : Aaaaaaaaaaaaah! Quand j'ai vu que Claude allait jouir comme la veille, je me suis retiré, j'ai pris un gode, le plus mince cependant, que j'ai enduis de lubrifiant et, après avoir mis une bonne quantité de lubrifiant dans le cul de Claude, j'ai poussé lentement le gode là où je savais qu'il découvrirait un nouveau bonheur. Il a résisté en poussant ma main et en me disant qu'il n'était pas encore prêt pour ce genre de choses. « On est prêt quand on le décide Claude et des moments favorables comme aujourd'hui ne se reproduiront pas souvent. Les découvertes de ce voyage seront d'autant plus fantastiques qu'on n'y aura pas résisté. » Ayant regardé dans la direction de Bertrand en lui faisant signe d'utiliser lui aussi un gode, j'ai ajouté : « Pour t'accompagner, Bertrand va s'amuser avec un gode lui aussi. Allez! Bertrand, on se défonce avec Claude! » Bertrand a choisi un gode plus gros bien sûr, l'habitude le commandait peut-être, et l'ayant bien enrobé de lubrifiant, il releva les jambes dans la direction de Claude pour lui donner un vrai show et il introduisit le gode lentement jusqu'au fond de son cul pendant que Claude expérimentait une sensation semblable sous la poussée de ma main. J'allais très lentement avec Claude, prenant tout le temps nécessaire d'accoutumer son cul à un objet étranger. Je ne voulais surtout pas que l'expérience ne lui plût pas. Après quelques grimaces et bien soutenu par mes paroles encourageantes et provocatrices, Claude a commencé à s'abandonner et à apprécier. Il m'a dit tout à coup : « C'est fantastique Alex! Je n'ai jamais vécu une telle sensation. » C'était la nouveauté bien sûr qui parlait ainsi, mais aussi l'effet de l'herbe, du spectacle aussi de Bertrand qui se pénétrait avec son gode, le cul grand ouvert devant lui, l'odeur de cul, de pieds, d'amyl (poppers) et d'herbe qui flottait dans la chambre et, je veux bien le croire, les mouvements professionnels de ma main. Quand j'ai senti, encore une fois qu'il allait jouir et Bertrand aussi, je leur ai demandé de ralentir un peu et de m'attendre. J'ai guidé la main de Claude vers son gode pour qu'il continue par lui-même à se donner du plaisir. J'ai attrapé le dernier qui restait sur la table, de grosseur moyenne également comme celui du prof. J'ai tourné mon fauteuil de manière à ce que chacun me voit mais pour que j'aie aussi une vue parfaite de chacun. J'ai introduit le gode, rejoignant ainsi la compagnie des auto-fuckers. On formait un team superbe. Nos figures exprimaient cette sensation ambivalente des grands moments d'excitations qui sont à la fois souffrance et grand plaisir. Mes sens de la vue et de l'odorat étaient encore une fois dans une rare harmonie, comme dans mon enfance. C'était le bonheur! Les jambes bien écartées, l'arrière des genoux appuyé sur les bras du fauteuil en ce qui concernait Claude et moi, et les talons bien posés sur le siège du canapé pour Bernard, on se passait du poppers tout en se malaxant avec les godes. Nous avons rapidement attrapé nos queues avec notre main libre et la masturbation nous vite a menés à la jouissance. Claude d'abord, suivi de Bertrand et suivi par moi qui avait commencé à jouer en dernier. Complètement écrasés dans nos fauteuils et canapé réciproques, on s'est remis lentement tout en continuant de jouir de toutes les odeurs qui envahissaient la pièce auxquelles s'ajoutait maintenant celle d'une bonne quantité de sperme frais et chaud. Difficilement, car l'espace était restreint, mais en riant beaucoup, on est allé ensuite tous les trois sous la douche. Ensuite, on a lavé nos godes, bien rangé l'herbe et nos jouets dans un endroit peu évident advenant la visite d'une femme de chambre et on s'est préparé pour aller dîner. Étrangement, Bertrand a mis des vêtements et même un sous-vêtement frais. Claude a changé de chemise et remis ses pantalons marron. Je lui en savais gré parce qu'ils me rappelaient l'odeur de son cul à chaque fois qu'il me précédait dans la rue et que j'avais le plaisir de contempler la forme allongée de ses belles fesses et que je songeais à sa craque qui n'était plus maintenant seulement un rêve. Après dîner dans un resto allemand d'Union Square, on est retourné se balader dans Greenwich. Cette fois, c'est Claude et moi qui avons invité Bertrand à prendre un verre mais c'est lui qui nous a suggéré l'endroit. C'était un endroit très sympa situé Greenwich Avenue et qui s'appelait, je crois, Uncle Charly's? C'était un bar majoritairement gay mais il y avait aussi des filles et des couples réguliers. On a bu un verre ou deux avant de rentrer à l'hôtel car il se faisait déjà tard et l'herbe nous avait donné une forte envie de dormir. Cette nuit là fut tranquille, silencieuse, reposante. À suivre : Un Jacking Club à Harlem Alexandre