Date: Thu, 12 Jun 2014 12:07:23 +0100 (BST) From: Adelard Dore Subject: Big Apple 10 Big Apple 10 Note: Nifty nous offre l'occasion de vivre de belles émotions grâce à toutes les histoires qui y sont racontées. Une contribution serait donc appréciée pour permettre à Nifty de poursuivre cette merveilleuse aventure. Envoyer un don à : http://donate.nifty.org/donate.html Le cabinet du Docteur Svihovic Sur Waverly Place, juste en face du Northern Dispensary où Edgar Allan Poe avait déjà été soigné, dans un édifice de style géorgien, habitait le docteur Andrew Svihovic. Ce n'était pas son cabinet, mais sa demeure. Son cabinet était situé sur la 24è Rue près de la 10è Avenue dans Chelsea. Trois autres médecins étaient installés avec lui. Contrairement à mon habitude, cette fois-ci ce n'était pas mon client qui se déplaçait, mais moi. Nous avions convenu de cette formule pour ne pas avoir à trop modifier les rendez-vous de ses patients. Je verrais donc le Docteur à sa clinique de Chelsea le mardi entre 17h et 18h, et le samedi entre 14h et 16h, je le verrais à son domicile de Greenwich. Le docteur Svihovic était un très bel homme au milieu de la trentaine (il s'avéra qu'il avait précisément 35 ans). Il était roux avec de beaux yeux gris-bleus. Ses cheveux étaient coupés très courts, un peu en brosse, ce qui lui donnait un air gaillard, et il les perdait un peu sur le front. On remarquait sa légère calvitie et ce n'était pas sans charme. Il devait sans doute s'entraîner car il semblait avoir un corps d'athlète, parfaitement découpé, avec de larges épaules, des mains fermes et larges, sans toutefois avoir l'air d'un King Kong gonflé aux machines, aux stéroïdes et aux protéines artificielles comme on en voit tant de nos jours. De minuscules taches de rousseur parsemaient sa figure et ses bras. Sans doute en avait-il aussi sur le reste du corps. À la clinique, il portait un bleu jeans et un sarreau bleu pâle d'où jaillissaient des poils fous et roux qui semblaient s'amuser à montrer la tête sur le revers du collet. Il m'accueillit gentiment mais sans trop de chaleur. J'attribuai à la gêne ce comportement et l'avenir me démontra que c'était le cas. Il avait besoin de parler de ce qu'il vivait mais il était gêné de le faire. Il était aussi terriblement inquiet et anxieux. Il m'offrit un jus de fruit et commença par me raconter sommairement son passé. Il était né dans le New Jersey d'une famille tchèque immigrée depuis deux générations. Il était le cadet et le deuxième de la famille. Son frère, trois ans plus âgé, travaillait dans le domaine des assurances à Trenton. Ce dernier était marié et avait deux enfants. Depuis son enfance, Andrew (c'était le prénom de mon docteur) avait su qu'il était gay. Il avait toujours désiré, et ses rêves les plus fréquents et les plus secrets en témoignaient, d'exercer sur les hommes une autorité et une puissance sexuelle. Durant son adolescence, il avait organisé des jeux avec ses copains de branle qui consistaient à attraper l'un des leurs, à le dévêtir de force, à l'attacher à un pilier dans un sous-sol et à le tripoter en soupesant ses bourses, en jouant avec son pénis et ses fesses et enfin à le masturber jusqu'à l'éjaculation. Il lui était arrivé également de se faire prendre par ses copains et d'avoir à subir le sort qu'il réservait aux autres. Cette expérience ne lui plaisait pas sinon qu'elle lui permettait de ressentir ce que vivaient ses victimes et de trouver encore plus de plaisir et de jouissance dans son rôle de dominant. Toutefois, comme il n'était pas un garçon malin, il ne cherchait rien d'autre que d'humilier ses victimes par des attouchements sexuels et par un contrôle exercé sur leur corps. En vieillissant, il devint clair pour lui qu'il ne pourrait plus très longtemps poursuivre ces jeux d'ado. Ces copains ne se laisseraient bientôt plus faire du tout. Ils iraient vers des conquêtes féminines et il resterait seul avec ses fantaisies que les autres trouveraient vite dépassées et insignifiantes. La question se posa alors à savoir comment il pourrait parvenir à vivre ses fantasmes, somme toute assez anodins, sans susciter des réactions de rejet et même de violence. La réponse vint tout naturellement : la médecine. Comme il était particulièrement attiré par les garçons et les hommes hétérosexuels auprès desquels il souhaitait se faire le révélateur du côté caché, voire homosexuel, de leur personnalité, la médecine lui permettrait de vivre un peu dangereusement ses fantasmes, mais de les vivre tout de même. Autrement, il aurait dû les reléguer aux oubliettes pour toujours ou presque. Comme c'était un peu avant la diffusion universelle d'Internet, ce moyen facilement accessible quand on a une belle gueule, lui était encore forcément inaccessible. Il étudia la médecine à Princeton et décida de venir s'établir dans un milieu plus anonyme, à New York. Comme il adorait les hétéros, il ne voulut pas d'une clinique dans Greenwich trop identifié à l'époque à la communauté gay. Chelsea n'avait pas encore reçu la nouvelle gentry de l'argent rose et s'avérait un environnement plus mêlé. Il y avait des gays à Chelsea, bien sûr, mais aussi toute une clientèle possible de beaux jeunes hommes hétéros, souvent pas trop fortunés, qui trouvaient encore à Chelsea, à cette époque là, des logements relativement abordables. Ce ne serait certainement pas le cas aujourd'hui. Il n'eut pas de difficulté à convaincre deux camarades d'études, un homme et une femme, d'ouvrir une clinique avec lui sur la 24è Rue près de la 10è Avenue. Il s'était trouvé un logement à Greenwich. Il pouvait donc se rendre au bureau à pieds et vivre en soirée une vie plus anonyme sans trop craindre de croiser ses patients dans la rue. Comme il rencontra rapidement un homme de son âge et de son goût dans un bar de Greenwich, il décida d'aménager avec lui et sa vie fut bientôt commandée par l'ordonnance des couples. Il adorait son compagnon mais ses fantasmes de jeunesse revenaient sans cesse le troubler. Il avait bien essayé de les satisfaire avec son compagnon mais cela faisait trop théâtre, trop organisé pour susciter l'excitation issue de la surprise, de l'imprévu, du risque. Un jour se présenta à son bureau un jeune homme de son âge environ (à cette époque, il devait avoir 31 ans) qui venait simplement lui demander le renouvellement d'une ordonnance d'anti- inflammatoires parce que son médecin traitant, en l'occurrence un orthopédiste, était en vacances. Andrew était médusé non pas tant par la rare beauté de cet homme, mais par la puissance sexuelle qu'il dégageait. Il se répandait dans le bureau une odeur de testostérone et de mâle en chaleur une minute à peine après son entrée. Tout de suite les cellules grises d'Andrew s'allumèrent et réveillèrent ses vieux démons. Il se voyait le forçant à se dévêtir. Il se voyait le tripoter et peut-être même réussir à le masturber. C'était un homme plutôt petit, mais musclé et solide. Pas costaux; juste musclé et bien fait. Il avait les cheveux et les yeux bruns. Ses cheveux étaient un peu en broussailles mais ce désordre avait l'air étudié. La peau semblait glabre et douce. La voix chaude et super bandante. Après avoir posé quelques questions au jeune homme sur son problème de santé et la cause de ses douleurs à l'épaule, Andrew lui indiqua qu'il lui était impossible de prescrire une ordonnance sans avoir lui-même examiné le problème. Cela ne parut pas étonner le jeune homme qui s'attendait un peu à cette réaction tout à fait professionnelle. Andrew lui demanda de se dévêtir et de garder son slip; car, dit-il, « quand on pose un diagnostic en rapport avec un problème articulatoire ou musculaire, il faut examiner toutes les articulations du corps. » Cela ne parut pas non plus trop étrange au jeune patient qui obtempéra volontiers à sa demande. Andrew se rinçait l'œil. C'était un gars super sexé. Enfin, il allait tenter de vivre son fantasme plus loin que ce qu'il faisait d'habitude en se contentant de regarder le sexe et le cul des beaux mâles qui fréquentaient son cabinet. Le cœur lui débattait comme s'il avait décidé de se masturber dans les minutes prochaines. Il fit marcher le jeune homme devant lui et profita du spectacle. Puis, il demanda au jeune homme s'il avait subi un examen médical dernièrement outre la consultation en orthopédie. La réponse fut évidemment négative. À trente ans, on ne va pas régulièrement chez le médecin. « Avant de prescrire un médicament de cette sorte, lui dit Andrew, je dois avoir une idée de votre état général. Si j'étais votre médecin de famille, je n'aurais pas besoin de faire cet examen, mais ce n'est pas le cas. » Le garçon se rebuta un peu, ce qui augmentait le désir d'Andrew, pour finalement accepter l'examen complet. « Vous allez faire d'une pierre deux coups, conclut Andrew car, vous repartirez avec votre ordonnance et la satisfaction d'avoir subi un examen complet et d'avoir une bonne idée de votre état de santé. » Le jeune homme se ressaisit et accepta. « Couchez-vous sur la table! » Et Andrew lui indiqua la table d'examen. Il prit tout son temps. Il examina ses pieds et posa toutes sortes de questions qui paraissaient normales au patient. Mais, en même temps, il profitait de l'odeur mâle de ses pieds. Il le fit assoir temporairement pour examiner son nez, ses oreilles, sa bouche, sa langue et sa gorge. Il lui demanda de nouveau de s'étendre et examina son ventre. Puis il partit à la rechercher de ganglions possibles dans le cou, sous les aisselles qui dégageaient une extraordinaire odeur de sueur mâle, puis, finalement, il baissa son slip pour examiner l'aine et découvrit, par le fait même, un beau morceau d'homme qui avait l'air de débuter une érection compte tenu de la nouveauté de la situation. L'atmosphère était très excitante. « Avez-vous des pertes liquides par le pénis, des douleurs aux testicules ou du sang dans vos selles?» «Non!» répondit le jeune homme « mais il m'est déjà arrivé de perdre du sang juste après une selle. On m'a dit que c'était peut-être de petites hémorroïdes. » « Il faut absolument regarder cela» conclut Andrew en regardant le jeune devenir pourpre de gêne et de honte. Comment pouvait-il refuser à un médecin de l'examiner? Mais il se rappelait qu'il était venu seulement pour une ordonnance. Il le rappela à Andrew qui conclut en disant qu'il ne serait pas en mesure de lui donner l'ordonnance s'il ne le laissait pas faire complètement son travail. Il ne voulait pas avoir négligé un symptôme rapporté par un patient qui pourrait plus tard lui reprocher sa négligence. Le garçon se résigna et mit les talons dans les étriers, relevant ainsi ses jambes en les écartant. Il montrait ainsi carrément son cul au docteur. Andrew était aux anges. Le cœur lui débattait à tout rompre. Il vivait son fantasme. Il utilisa d'abord ses doigts gantés puis un spéculum. Il voulait faire durer son plaisir. Le jeune homme bandait de plus en plus et faisait des efforts inhumains pour arrêter la mécanique. Mais la situation et les manipulations d'Andrew outrepassaient ses résistances. Andrew lui indiqua qu'il allait examiner sa prostate. Il introduisit un doigt dans l'anus et poussa jusqu'à la prostate. À trente ans, le jeune homme ressentit un vrai courant électrique au touché d'Andrew et il compléta son érection. Devant ce spectacle ultra excitant réalisant son grand fantasme, Andrew tripota la prostate assez longtemps pour que le jeune homme atteigne presque un point de non-retour. Mais le laisser jouir ainsi eut été un peu trop téméraire. Il voulait que le jeune homme lui demande presque de le finir car autrement, c'était dangereux. Il aurait pu deviner en un instant le caractère sexuel du geste et faire un scandale. À regret pour Andrew, et peut-être même pour les deux, il retira son doigt et regarda la queue toute bandée du jeune homme. Sans se gêner, il dit : «Eh! bien! On dirait que quelque chose apprécie l'examen» dit-il presque effrontément. Le jeune était rouge et honteux. « Ne vous en faites pas! C'est tout à fait normal et puis...j'ai l'habitude. J'aimerais encore porter attention à votre démarche. Levez-vous et marchez devant moi!» Andrew prit place sur un tabouret et le jeune se mit à marcher de long en large tout nu et en érection dans le cabinet. Après avoir grandement apprécié la promenade du patient, Andrew lui demanda de s'approcher de son tabouret. Il plaça ses doigts sous le scrotum et tâta les testicules, le fit tousser, les palpa de nouveau tout en le regardant droit dans les yeux et en souriant de son érection. Du liquide pré-éjaculatoire coulait du méat du jeune homme qui s'excusa. Le docteur étendit ce liquide sur le gland, ce qui eut pour conséquence une augmentation du volume du gland suivie d'une autre coulée de liquide encore plus abondante. Le jeune respirait fort et ça sentait le sexe plein le cabinet. D'abord il n'avait pas lavé ses pieds car il ne pensait pas que le docteur allait les lui examiner. Puis, il ne s'était pas lavé le prépuce, ni le cul non plus parce qu'il ne pensait pas que le docteur allait regarder tout cela non plus. Il était à la fois très excité et mort de honte. Andrew profita de ce double état d'âme pour faire un mouvement que son patient n'était presque plus en mesure de refuser tant la tension et l'excitation étaient grandes. Andrew le regarda droit dans les yeux et chuchota : « On dirait que vous êtes au bord. Si vous voulez, étant donné le degré d'intimité que nous avons atteint, je peux vous aider à terminer tout cela sans que vous ayez besoin de garder cette érection jusque chez vous». Le jeune homme baissa la tête et murmura : « C'est une idée!» Andrew n'en demandait pas plus. Il s'avança et prit la queue du jeune homme dans sa main et commença à le masturber. Voyant que ce dernier répondait bien à la branlette, Andrew prit un risque incroyable et entreprit de sucer le jeune homme. Il recula d'un coup. Puis, il se ravisa, sans doute poussé par le plaisir qu'il ressentait et la curiosité. Il s'avança de nouveau pour permettre à Andrew de le prendre à son aise. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour que le jeune homme jouisse dans la bouche de son docteur. Andrew était bandé au maximum. Il croyait éclater. Mais il savait qu'il ne devait rien faire de plus. Il donna au garçon des tissus papiers pour s'essuyer, lui demanda de se rhabiller et compléta l'ordonnance d'anti-inflammatoires. Le jeune homme se rhabilla, prit l'ordonnance et, rendu à la porte, se retourna et lui dit : « Merci! Qui sait? J'aurai peut-être besoin de vous pour autre chose.» Et il disparut. Cette expérience fut très significative pour Andrew. Il croyait ainsi pouvoir, à l'occasion, vivre ses fantasmes bien que tous les jours, ou presque, l'occasion pouvait se présenter. Il lui fallait toutefois être très prudent. Jusqu'à présent, il n'avait rien entreprit qui ne fut trop risqué. Le succès de cette première expérience allait trop le rassurer et lui faire prendre de nouveaux risques. ... Il me raconta toute cette histoire et ajouta que, après le départ du jeune homme, il s'était branlé. Je ne me suis pas contenté pas de cette confidence et je l'ai questionné suffisamment pour apprendre les détails de sa branlette après le départ du patient. En fait, il avait ramassé dans la corbeille les tissus papiers, les avait sentis et les avait goûtés au cours de cette branle dont la puissance de l'orgasme était mémorable. Notre rencontre du mardi n'étant que d'une heure, je devais quitter. J'ai donc attendu le samedi avec impatience. C'était excitant d'avoir pu voir l'intérieur du cabinet où cette scène avait eu lieu. J'avais aussi hâte de voir son appartement; mais je me demandais comment il allait faire pour que son amant ne soit pas là. Puis, je me suis dit que peut-être après tout, il serait là. On verrait bien. Quand je suis arrivé Waverly Place, l'amant du docteur Svihovic n'était pas à la maison. J'appris toutefois qu'il était parfaitement au courant de ma visite puisque c'était à sa suggestion qu'Andrew s'était adressé à l'agence qui m'avait engagé. Par discrétion cependant, il avait choisi de s'absenter pendant les deux heures que j'allais passer avec le docteur. Après m'avoir gentiment fait visiter son magnifique logement de Greenwich, Andrew me conduisit au living où m'attendait une légère collation accompagné d'un thé. Comme pour faire suite à ses précédentes révélations, le docteur introduisit ses nouvelles confidences en commençant son récit de la manière suivante : « Vous vous doutez bien que le succès obtenu avec le patient dont je vous ai parlé mardi dernier allait nécessairement me conduire à faire d'autres tentatives pour réaliser mes fantasmes. L'occasion se présenta environ une semaine plus tard. Un tout jeune garçon de 16 ans, beau comme un cœur et solide comme un sportif chinois, se présenta à mon bureau, tendu, timide et inquiet avec un formulaire de santé à compléter afin de pouvoir être admis dans une équipe de baseball du district. En plus d'exiger certains aspects très précis de l'état de santé, le formulaire spécifiait : examen médical complet. Il ne m'en fallait pas davantage pour exciter considérablement mon imagination et le corps de ce jeune homme, caché derrière ses vêtements trop larges, n'allait pas quitter mon cabinet qu'il n'eût encore de secrets, ou presque. J'étais décidé à le voir tout nu, à le faire se sentir extrêmement gêné par une puissante érection et à en profiter si cela s'avérait possible. Mais l'essentiel, comme au temps de mon adolescence avec mes copains, était surtout de le faire mettre tout nu devant moi et de susciter une terrible gêne. J'aurais alors ce qu'il me fallait pour une bonne session de masturbation, soit tout seul, soit en racontant tout cela à Francis (Francis étant l'amant du docteur Svihovic).» Le docteur commença par poser quelques questions au garçon_ que nous appellerons Harry pour la circonstance_ concernant son âge exact, les maladies de son enfance, les maladies qui avaient affecté ses parents ou étaient susceptibles de les affecter un jour compte tenu des tendances familiales en ce domaine. Puis, il lui demanda s'il n'avait rien de particulier comme maladie ou trouble de santé qui le gênait. Enfin, il lui dit qu'il devait faire un examen général et lui demanda de se dévêtir complètement. Harry se braqua : « Je n'ai rien dit-il, je ne suis pas malade. C'est le coach qui veut que vous signiez ce papier. Moi, je n'ai rien» répéta-t-il. «Peut-être bien, répondit Andrew, mais c'est ce que nous allons vérifier. Le formulaire indique un examen général complet. Je ne peux rien signer si je ne fais pas cet examen. Allez! Tout nu, mon garçon! » Andrew fit exprès pour insister sur le tout nu, mon garçon, justement pour augmenter la gêne et l'inquiétude d'Harry. D'habitude aussi, il demandait au patient de garder son sous-vêtement jusqu'à ce qu'il soit rendu à examiner le sexe. Cette fois-ci, il a voulu lui demander de tout enlever dès le début afin de rendre Harry encore plus mal à l'aise. En fait, il était au bord de la panique. Chacun sait comment les adolescents sont généralement extrêmement pudiques et que la partie de leur corps située entre le nombril et les genoux semble appartenir à un domaine complètement privé. Andrew savait cela aussi bien sûr, mais son plaisir était justement de savoir cela et de forcer l'autre tout de même à se soumettre à son contrôle précisément dans cette atmosphère de gêne extrême. «À moins, ajouta malicieusement Andrew, que tu ne veuilles pas du tout faire partie de cette équipe de baseball. Si je téléphone à ton entraîneur pour lui dire que tu es trop timide pour te soumettre à un examen médical, je ne crois pas qu'il veuille de toi dans l'équipe.» Cette menace, malgré le chantage et la fourberie presque évidente et peu réalisable qu'elle contenait, eut gain de cause dans la cervelle d'Harry, déjà complètement perturbée par la timidité. À contre cœur et en se retournant pour ne pas être vu pendant qu'il se déshabillait, il enleva ses baskets, son t-shirt et son bleu jeans, mais garda ses chaussettes et son boxer. Andrew qui le dévisageait sans vergogne et rendait vains les efforts du garçon pour préserver un peu de son intimité, ajouta presque en se moquant de lui pour augmenter sa gêne : « j'ai dit tout nu : ça veut dire enlever les chaussettes et le boxer aussi.» Harry, rouge foncé de gêne et de honte, enleva ses chaussettes et baissa son boxer. «Très bien!» conclut le docteur satisfait et déjà bandé très dur sous son froc. Il fit assoir Harry sur la table et commença par un examen des oreilles, des yeux, de la gorge et des réflexes pour lequel il n'eut pas été nécessaire de lui faire enlever son boxer. Mais c'était infiniment plus excitant qu'il fut nu et honteux. Il examina ensuite ses pieds et remarqua qu'ils sentaient fort comme souvent les pieds des planchistes. Il lui demanda s'il était venu en planche. Harry répondit affirmativement en baissant la tête de honte. Les ados comprennent souvent le sens le plus caché dans une question, sens qui n'existe souvent pas, mais que leur fragilité émotive et une inquiétude viscérale par rapport à leur corps et son hygiène, les amène à percevoir d'abord. Ainsi, Harry avait compris que la question du docteur n'avait probablement qu'un but, celui de lui signifier que ses pieds sentaient mauvais et qu'il devrait les laver plus souvent. Comme tous les ados savent que les pieds des planchistes puent souvent très fort, la question d'Andrew, quelle qu'ait pu être sa forme, devenait un commentaire désobligeant augmentant encore la gêne d'Harry. « Je ne savais pas que vous alliez examiner mes pieds, marmonna timidement Harry, sinon je ne serais pas venu en planche et mes pieds ne sentiraient pas mauvais.» « Mais ils ne sentent pas mauvais tes pieds, Harry, ils sentent l'homme, voilà tout!» C'était la première phrase vraiment réconfortante dite par le docteur depuis qu'Harry était nu devant lui. Mais elle était, si je puis dire stratégique; car elle introduisait presque une dimension sexuelle dans la relation en suggérant le caractère accompli d'un homme par la force de son odeur, comme chez les grands mâles dans la Nature. Cette remarque contribua à rendre un peu de fierté à Harry mais elle insinua aussi une fantaisie sexuelle. Il était, comme beaucoup d'ados, à la fois fasciné et troublé par ses odeurs. Il savait bien qu'elles étaient parfois fortes et pénétrantes, mais il s'était aperçu qu'elles l'enivraient parfois et réveillaient ses pulsions sexuelles. Il lui était arrivé de se branler en sentant ses pieds après une heure ou deux de planche à roulettes. Cela avait été `kinky and awesome' (tordu et troublant). Il avait ainsi résumé son expérience dans sa tête. Il retrouvait dans les propos du docteur un peu de son sentiment d'alors et il sentit une légère pression dans ses testicules comme si elles répondaient positivement à cette remarque et poussaient sa queue à bander. Il respira fort et voulut penser à autre chose... Ce que ne souhaitait pas Andrew, vous le pensez bien. Il avait marqué un premier point, il allait en marquer un autre. Il lui demanda de se lever et de s'approcher de lui assis sur le tabouret. Le garçon approcha avec appréhension. Andrew prit tout son temps. Il regarda attentivement le sexe d'Harry qui arrivait directement à la hauteur de ses yeux. Le jeune était mort de gêne. Il sentait le sang commencer à affluer dans son pénis et résistait de toutes ses forces. Il lui apparaissait inconcevable de bander devant le doc. Ce serait la honte de sa vie. Le cœur lui battait à tout rompre. Finalement, Andrew se décida et attrapa sa poche dans la main pour soupeser et tâter les testicules. Harry émit un gémissement et sa queue remonta de quelques degrés. Andrew prenait son temps, jouissant du spectacle mais surtout du malaise d'Harry. Il décalotta son pénis et repoussa le gland pour découvrir, on s'en doutait bien, qu'il n'était pas tout à fait propre et que la douche remontait au moins au matin. Harry était écarlate et il sentait que ses yeux étaient un peu humides. « Faut nettoyer cela plus souvent», dit Andrew, pour le rendre plus mal à l'aise encore. « C'est que je ne savais pas que vous alliez regarder là. J'ai eu chaud aujourd'hui, docteur, et je suis venu en planche». Andrew profita du fait qu'Harry était sur la défensive pour lui poser une question à laquelle il ne s'attendait pas : « Est-ce que tu te masturbes tous les jours? De préférence le matin ou le soir...ou les deux?» Harry faillit s'étouffer. Il n'avait encore jamais parlé de cela à personne. Ses branlettes étaient une affaire très personnelle, un vrai secret d'État. Même à ses copains qui faisaient parfois des blagues sur la masturbation, il se contentait de rire montrant qu'il savait de quoi ils parlaient mais ne se compromettait pas davantage. « C'est que...c'est très personnel, docteur. Je n'ai pas envie de parler de cela.» «Dommage ! Devrais-je téléphoner à ton entraîneur pour lui dire que tu refuses de collaborer avec le médecin examinateur, ou trouveras-tu finalement normal de te confier à ton médecin?» lui rétorqua Andrew. Des larmes commencèrent à couler lentement sur les joues d'Harry. «J'ai honte, dit-il. Je le fais tous les jours et parfois plusieurs fois par jour, le week-end surtout quand je suis seul à la maison» «Très bien! Répondit Andrew. Je vois que tu es tout à fait normal. Tu as un beau pénis, d'une taille légèrement au-dessus de la moyenne. Tes couilles sont rondes et super bien gonflées. Elles sont encore pleines de jus, n'est-ce pas? dit-il avec une sourire complice accompagné d'un clin d'œil. Je vois que tu ne t'es pas masturbé, au moins avant de venir ici...mais...je crois...que tu vas courir le faire dès que tu vas sortir d'ici. Le fait de me parler de tes branlettes tout en étant tout nu devant moi pendant que j'examine ton sexe, cela doit sans doute te faire des titillements dans les couilles. Tu dois avoir une envie folle de te branler. Je ne comprends pas d'ailleurs comment il se fait que tu ne sois pas déjà complètement bandé.» Andrew n'avait pas fini cette phrase que la queue d'Harry remonta tout de go à la position verticale et donna quelques bons coups pour rassurer l'entourage qu'elle avait sa pleine forme et qu'elle était prête pour la branle. «Super! dit Andrew. Je cherchais un moyen de te faire bander parce qu'il fallait que je mesure ton érection. Et il alla chercher une règle. Il appuya la bordure de la règle contre le pubis et mesura 7 pouces et demi. «Super! dit-il de nouveau. Tu dois être fier de ton organe, mon garçon!» Arrivait donc, au milieu des larmes et de la honte, l'autre parole gentille et hyper rassurante qu'il devait être fier de son sexe, que c'était bien de bander même devant le docteur et que c'était très bien de se branler même assez souvent. Andrew prit la hampe du pénis d'Harry entre ses doigts et l'agita à quelques reprises et il ajouta : « Tu fais comme ça, ou autrement quand tu te branles. Tu veux me montrer comment tu fais?» La tête d'Harry tournait. Il était tout nu et bandé devant un homme qui lui demandait de se masturber devant lui. Il se sentit soudain tout étourdi. « Je crois que je vais m'évanouir», dit-il à Andrew. « Mais non, mais non! dit Andrew. On a presque fini. Tu vas me montrer comment tu te branles durant une minute ou deux et après on arrête ça. La perspective d'en finir donna du courage à Harry qui attrapa son pénis avec sa main droite et se masturba lentement en se regardant faire mais sans précipitation car le pire serait, croyait-il, de jouir sur son docteur. Mais, Andrew n'avait pas fini son examen, loin de là. Il fit coucher de nouveau Harry sur la table et le pria de mettre ses talons dans les étriers. « À quoi cela sert-il? demanda Harry de nouveau très inquiet surtout après avoir cru que la branlette mettrait fin au supplice. Sans répondre tout de suite, Andrew sécurisa les jambes d'Harry qui ne pouvait plus quitter la table d'examen désormais. Quand il fut bien fixé aux étriers, Andrew lui avoua : «C'est qu'il faut bien que j'examine aussi ton petit cul. Il peut y avoir toutes sortes de maladies là-dedans et ta jeune prostate doit être vérifiée.» Harry ne comprenait rien à toutes ces maladies possibles dans son cul et il ne savait pas trop à quoi servait au juste la prostate. Sa tête recommençait à tourner. Il éprouva une sorte de nausée due à la tension intérieure. Andrew s'en rendit compte et lui suggéra gentiment de se détendre, de prendre de grandes respirations et que tout allait bien se passer. Il se plaça entre les jambes relevées et écartées du garçon et examina lentement son cul, les yeux rivés sur son trou. Il en percevait l'odeur forte mais toujours musquée et presque sucrée des culs d'ados, qu'il commençait à bien reconnaître. Harry savait qu'il ne s'était pas lavé là non plus et une autre, pour ne pas dire la plus intense, poussée de honte l'envahit. Tout en respirant les effluves qui émanaient du cul d'Harry, Andrew se frottait le sexe dans son pantalon et des coulées de liquide étaient en train de souiller son froc. Il voulut se faire rassurant pour Harry en disant : « Tu sais Harry, nous les docteurs, on a l'habitude de respirer l'odeur des culs, des bites et des pieds, même des vagins, ajouta-t-il pour mêler le garçon. Alors, tu sais, que tu te sois douché ou non ce matin, cela m'importe peu. Je fais seulement mon travail.» Cela rassura assez Harry pour permettra à Andrew de fouiller plus avant dans son cul sans susciter un trop grand blocage du garçon. Mais cela ne l'empêchait pas d'être toujours aussi écarlate. Si sa bite bandée était le chœur du temple secret d'Harry, son trou du cul était bien le saint des saints, l'ultime naos où lui seul, grand prêtre de son temple-corps, avait droit d'approcher. Il ne l'avait même jamais pénétré. Il s'était contenté de le caresser secrètement juste assez pour s'apercevoir que cela était très agréable et terriblement bandant. Il avait pensé y enfoncer son doigt, mais cela était trop `kinky', comme il disait. Déjà honteux d'y toucher même dans la solitude de sa chambre, alors tu parles devant autrui!!!!!!! Sur une table, les jambes toutes écartées!!!!!!!!!!! Andrew voulut encore ajouter à la honte d'Harry et aller au bout de son plaisir : « Est-ce que tu as déjà joué avec ton cul, par exemple, en le caressant ou mieux encore, en enfonçant un doigt dedans?» La question d'Andrew eut l'effet d'une gifle sur Harry. La phrase n'était pas terminée qu'une poussée d'adrénaline rendit les joues du jeune au bord de l'explosion. Il ne se serait jamais imaginé une telle question. «Un médecin doit tout savoir, Harry. Si tu joues avec ton cul, il n'y a pas de mal à cela, mais il faut voir si tu le fais comme il faut, sans te faire des blessures possibles». C'était donc vrai ce que ses copains lui avaient déjà raconté! Il y avait des gens qui jouaient avec leur trou et s'y enfonçait le doigt et parfois même autre chose. Son interrogation devança la réplique d'Andrew. « Tu sais, Harry, il y a du plaisir à jouer avec son cul et à y enfoncer des choses, mais pas n'importe quoi, ni n'importe comment. Je vais te montrer.» Cette dernière parole «Je vais te montrer» projeta Harry dans un univers de fantaisies. Le docteur allait-il se déshabiller et jouer avec son propre cul pour lui montrer comment à lui, Harry. Il n'eut pas le temps de clarifier ses fantasmes, il sentit un doigt ganté et lubrifié lui caresser le trou et s'enfoncer lentement à l'intérieur avec douceur, presque avec tendresse, et il ne put faire autrement que de s'abandonner à cette invasion si intime mais si intense d'une étrange sensation. Il se mit à gémir sourdement tout en respirant très fort. Andrew le prévint qu'il allait bientôt toucher sa prostate et qu'il ressentirait une sorte de choc électrique, finalement très agréable et que, s'il souhaitait accompagné cette sensation d'une bonne branlette, il en éprouverait un très grand plaisir. Il faisait cela pour son bien. Lui, comme médecin, il en avait vu d'autres et ce n'est pas une éjaculation de plus ou de moins qui allait changer quelque chose dans sa vie. Il ne s'en souviendrait d'ailleurs plus demain matin. » Le mensonge fonctionna parfaitement. L'insistance et le temps qu'Andrew mit à masser la prostate d'Harry vint à bout de ses dernières résistances. Le garçon toujours écarlate ne pouvait plus supporter davantage la pression dans ses testicules et la poussée de sang qui gonflait son pénis outre mesure. Malgré sa honte, il empoigna son manche de la main droite et entreprit une branlette, catégorie supérieure mais vitesse astronomique. Une minute plus tard, il cracha son jus partout autour de lui, sur lui et loin par-dessus sa tête. Au même moment, Andrew, le nez tout proche du cul d'Harry et regardant par moments son sexe tendu et branlé au-dessus de ses couilles, éjacula plein son froc. C'était à son tour d'éprouver une gêne maintenant. Hélas, il y avait ce sentiment là et la honte. Il jouissait de voir et de provoquer cette sensation chez les autres, mais pas de la vivre à son tour. Il se précipita derrière son bureau en commandant à Harry de se rhabiller. Il griffonna une ordonnance pour des prélèvements sanguins, juste par précaution dit-il, et signa le formulaire d'Harry en lui souhaitant bonne chance dans son équipe de baseball. Il lui donna un rendez-vous pour la semaine suivante, s'il se pressait pour aller passer les tests sanguins, mais, le rassura-t-il en souriant abondamment et avec tendresse, «il n'y aura pas d'examen la prochaine fois». Toutefois, il le rassura en lui disant que tout semblait bien normal chez lui et que, lors de la prochaine visite, il répondrait à toutes ses questions même les plus intimes. Il tentait ainsi de créer des liens sécurisants avec Harry et de se faire pardonner un peu son manège dont il avait honte à son tour malgré la forte odeur humide et poignante qui remontait de son pantalon. ... La porte du logement fit entendre un léger craquement. Francis rentrait. La rencontre était terminée. On se reverrait le mardi suivant à la clinique de Chelsea. Ce récit m'avait terriblement excité. J'enviais presque le docteur même si je ne pouvais pas ne pas ressentir une sorte de compassion pour les tourments d'Harry. Toutefois, je me disais qu'il garderait sans doute un souvenir impérissable de ce rendez-vous médical mystérieux dont il ne comprendrait peut-être jamais le véritable sens. À suivre...Big Apple 11; Prochain épisode : Une maladie pas très vénérienne S.V.P. : Un commentaire serait grandement apprécié. Vous aimez ou pas? Vous me le dites... Merci! ALEXANDRE