Date: Sun, 26 Jan 2014 16:25:41 +0000 (GMT) From: Adelard Dore Subject: Bons baisers d'Alabama 3 Bons baisers d'Alabama 3 Le jeu des sous-vêtements L'adresse qu'on m'avait donnée correspondait à une sorte de duplex en bois situé Rue La Salle près de la rue du Canal. C'était une zone assez défavorisée de la Nouvelle-Orléans comme tout ce qui se trouve d'ailleurs de chaque côté du Parc Louis-Armstrong. Les maisons d'un style pseudo géorgien remontent sans doute au début du 19è siècle quand les États-Unis devinrent maîtres de la Louisiane et y implantèrent le « grand goût » c'est-à-dire celui de leur ancien souverain, le roi de Grande-Bretagne. Le père et son fils habitaient l'étage de cette maison auquel on accédait par un escalier extérieur apposé sur le côté de l'édifice. En fait, l'entrée principale de leur logement se trouvait ainsi située presque à l'arrière de la maison. Un petit balcon offrait une vue sur un tout petit jardin potager mais très agréablement aménagé. Je n'eus pas à frapper à la porte. Car, m'ayant entendu monter, le fils que je nommerai désormais par son prénom Charles, vint m'ouvrir grand la porte en arborant un très beau et très large sourire. Au Québec, on aurait dit qu'il avait « son sourire du dimanche »! Le père, que j'appellerai désormais aussi par son prénom Antoine (bien qu'il s'appelât Charles-Antoine), nous entendant causer depuis la pièce où il était installé, vint nous rejoindre. Je me trouvais dans une vaste cuisine, servant aussi de salle à manger, et peut-être même de lieu de séjour car deux fauteuils encadraient une ouverture qui semblait donner sur un hall. Les deux fauteuils faisaient face à une télé. Mais d'emblée, ils paraissaient étranges là où ils étaient placés. De là, on rejoignit effectivement un hall où trônait un tas de vêtements sales, qui « sentaient » d'ailleurs le besoin urgent d'une lessive avant de trop faisander. Des petites tables-consoles, une malle, un secrétaire mural et deux lampes complétaient ce hall. On passa ensuite dans une sorte de petit séjour, à vrai dire la plus bizarre des pièces de la maison. Le plancher était couvert de matelas très molletonneux, un peu comme ceux utilisés dans les gymnases. Il fallait se déchausser pour y entrer. Quelques espaces étaient restés sans matelas pour supporter des petites tables, une armoire de rangement, vraiment petite. Une télé et un appareil vidéo venaient compléter le décor. Il y avait aussi des coussins partout autour de la pièce disposés contre les murs couverts de miroirs bas des deux côtés, soit le mur derrière la télé et le mur opposé. Après les considérants d'usage pour me réintroduire auprès d'eux, je leur ai rappelé que ma principale curiosité était de savoir comment ils en étaient venus à avoir des rapports sexuels entre eux. Mon langage était très officiel et semblait donner à ma démarche un caractère tout à fait «professionnel». En fait, ce langage allait changer rapidement quand je compris qu'ils ne m'avaient pas invité seulement pour répondre à un questionnaire. Ils avaient l'intention d'exprimer par des exemples concrets les gestes qui avaient marqué leur histoire. Antoine, le père bien sûr, me reçut seul dans ce petit salon, m'indiquant que Charles viendrait plus tard et me donnerait sa propre version des faits et sa perception de ce qu'il vivait avec lui. Cela me parut tout à fait intelligent. En passant, les noms des deux personnages de ce récit sont français mais aucun ne parlait cette langue. Cela arrive souvent en Louisiane. Les habitants continuent, par nostalgie ou pour faire plaisir à leurs parents ou leurs grands-parents de donner des prénoms français à leurs enfants, mais personne n'a plus de connaissance ni de la langue ni le plus souvent de la culture française. Antoine entreprit de me raconter qu'il avait 18 ans quand il avait rencontré Fanny, sa femme, dans une grande fête lors du carnaval de la Nouvelle-Orléans. Ils étaient ivres et pas mal réchauffés tous les deux quand ils décidèrent d'aller poursuivre la fête au cimetière de la Métairie où les jeunes se rendaient parfois durant les festivités pour y trouver un coin d'intimité. C'est suite à cette « partouse » que Fanny se retrouva enceinte. Antoine qui sentait pourtant que ses désirs le portaient davantage vers les hommes n'eut pas le courage cependant de laisser tomber Fanny. Il décida de la marier, sachant fort bien qu'il devrait prendre soin du petit. Charles fit le jour dans la demeure car la vie du couple ressemblait plutôt à celle de bons amis qu'à celle d'un couple marié, amoureux. La sexualité de chacun se vivait séparément. Fanny, se sentant délaissée, eut des amants, et Antoine se replia sur des sessions régulières de masturbation et de rares rencontres. Quand Charles eut 12 ans, (Antoine en avait seulement 30), Fanny décida de quitter la maison et s'installa avec un gars qui semblait l'aimer et voulait en prendre soin. Comme c'était Antoine qui restait toujours à la maison pour prendre soin de Charles, le petit garçon, se sentant plus à l'aise avec son père qu'avec sa mère, préféra vivre avec son père. Antoine avait alors décidé d'installer cette pièce avec coussins, tapis, télé et vidéo pour vivre à l'aise ses longues sessions de masturbation. C'était son petit coin privé. La petite armoire était fermée à clé. Il m'indiqua qu'elle contenait des revues porno gaies, des godes, du lubrifiant, du poppers et toute la quincaillerie d'usage pour l'auto-plaisir. Mais Antoine voyait bien que son fils grandissait et il se rendait bien compte qu'il devenait un séduisant jeune homme. Il voyait aussi que Charles ne semblait pas chercher la présence des jeunes filles. Pour avoir une idée de la sexualité de son fils, Antoine suggéra, sous le fallacieux prétexte d'éviter de chercher indéfiniment les vêtements à laver, que chacun déposât son linge sale, qui finirait par former un tas, dans un coin du hall. Secrètement, Antoine entreprit de vérifier alors, durant l'absence de son fils (il partait plus tard que lui le matin pour le travail), si ses sous-vêtements ne contenaient pas de traces de sa maturité et de ses plaisirs. La réponse vint très vite. Dès les premiers jours, Antoine trouva au milieu des t-shirts, des chaussettes et des jeans de son fils, des boxers collés de sperme et, un matin, ceux-ci étaient encore tout imprégnés de sperme chaud. « Je n'ai pas pu résister à la tentation que cela représentait, me dit Antoine. Je me suis précipité dans mon petit boudoir. Je me suis mis tout nu et, après avoir respiré à plein nez les odeurs que je trouvais dans les boxers, j'ai léché le sperme encore chaud de Charles qui était encore en chemin vers l'école. C'était sans doute son «exercice» du matin. J'ai joui très rapidement et je ne me souvenais pas alors d'avoir déjà eu un orgasme aussi fort. Cependant, je me sentais coupable. C'était mon fils et il n'avait que 15 ans! La Nouvelle-Orléans grouillait de gays. J'aurais pu très bien trouver quelqu'un de mon âge. Surtout que je savais que j'étais un bel homme. Mais, comme depuis des années j'avais sacrifié ma sexualité à mon fils, du moins le côté « rencontre» de la sexualité, il me semblait que la routine masturbatoire dans laquelle j'étais installé constituait pour toujours mon lot, mon dû, ma vie. L'orgasme intense que j'avais ressenti en léchant le sperme chaud de Charles, me faisait craindre cependant que ma vie ne changeât, pour ne pas dire : ne chavirât. J'ai replacé le boxer là où je l'avais pris dans la pile de vêtements sales, mais je ne pus résister à la tentation de faire un autre « move » (mouvement). Je voulais vérifier si Charles n'avait pas mis son boxer là pour que je le trouvasse et s'il ne chercherait pas comme moi quelque linge intime que j'aurais porté. Le slip sale en coton blanc que j'avais utilisé pour essuyer mon sperme, je l'ai déposé, assez à vue, sur la pile de linge. Et je suis parti travailler.» Antoine m'informa qu'il était électricien et qu'il travaillait pour un entrepreneur qui construisait de jolis pavillons bourgeois sur les bords du lac Pontchartrain. Donc, quand Charles revint de l'école, cette journée là, le père était encore au chantier. Dans le bus qui le ramenait chez lui, après sa journée de travail, Antoine était de plus en plus excité à l'idée de pouvoir vérifier si son slip avait été déplacé. Quelle surprise! Le slip avait disparu. Antoine fouilla la pile de vêtements sales pour voir s'il n'avait pas été déplacé sous d'autres vêtements. RIEN! Charles était dans sa chambre et la porte était fermée. Sans doute, Antoine pouvait imaginer que Charles faisait avec son slip plein de sperme ce que lui-même avait fait le matin avec celui tout humide de son fils. Il était super excité et bandé au maximum. Il se réfugia dans son petit boudoir pour se soulager. Quand il en ressortit, Charles avait laissé un mot sur la table. Il était parti chez un copain et reviendrait pour souper vers 19 heures. Le champ était libre temporairement. Antoine se précipita dans la chambre de Charles et chercha son slip partout, sous et dans le lit, sous l'oreiller, dans les tiroirs de la commode, dans le placard : RIEN! Comme il craignait de trop remuer de choses, il abandonna les recherches. Charles revint comme d'habitude et le souper se déroula avec les histoires et les nouvelles du jour, également comme d'habitude. Mais un malaise régnait dans la cuisine. Ils s'installèrent dans leur fauteuil respectif pour regarder quelques émissions de télé...puis chacun se retira pour dormir après les « bonne nuit » habituels. Le lendemain matin, Antoine faisait la vaisselle quand Charles partit pour l'école. Les déplacements du jeune homme dans la maison semblaient habituels et le père n'y porta pas une trop grande attention. Ce n'est qu'en entrant dans le hall, qu'il lui vint à l'esprit de jeter un coup d'œil sur le tas de linge. Son slip de coton était revenu et trônait, bien à la vue, sur le dessus de la pile. Le cœur d'Antoine cogna de gros coups dans sa poitrine. Il s'en approcha, le prit dans ses mains pour s'assurer de bien le reconnaître et constata qu'il contenait le sperme frais et chaud de son fils le même liquide reconnaissable qu'il avait goûté la veille. « J'ai failli m'évanouir » me dit Antoine. J'avais d'un seul coup la réponse à mes deux questions : Oui! Charles avait mis son boxer sur le dessus du tas en espérant que je le trouverais et Oui! il avait vraiment cherché l'un de mes slips. Qu'est-ce que j'allais faire? Dans quelle épouvantable situation m'étais-je placée? Et le pire c'est que je bandais! Je prenais parfois du plaisir en me masturbant à sniffer le fond de mes propres slips en imaginant que c'étaient ceux de gars qui travaillaient avec moi sur le chantier et qui m'excitaient énormément. Mais tenir mes sous-vêtements sales dans mes mains contenant cette fois-ci le sperme frais de mon fils qui s'était masturbé en les sniffant et en sachant fort bien que c'étaient ceux de son père, c'était le comble de l'excitation. Il me semblait que j'avais ouvert une boîte de Pandore comme dans cette légende que nous avaient raconté les bons Frères quand j'allais à l'école. Il n'y avait plus d'issu! Pour pourvoir tout réparer, il fallait d'abord tout vérifier et aller jusqu'au bout. Je me précipitai dans la pile de vêtements sales. J'ai saisi le dernier boxer que Charles avait disposé sur la pile et je l'ai empli abondamment de ma semence. Je suis parti ensuite au travail, en m'efforçant de ne pas réfléchir et en me disant que je rentrerais plus tôt cet après-midi là. Je revins vers 15 heures, prit le slip, le mien, celui dans lequel Charles avait joui le matin même, j'y ajoutai ma propre production de la journée et, plein d'odeurs et de liquide chaud, j'allai le déposer précisément à côté du sien celui que j'avais empli le matin même et qui avait séché entre temps. Puis, je me suis installé dans la cuisine en prenant une bière, en regardant la télé et en attendant le retour de Charles. Il parut surpris et mal à l'aise de me voir de retour à la maison avant lui. Je bouleversais peut-être ses plans? Pas du tout! Il traversa le hall, constata le montage des deux slips savamment installés pour crier leur évidence. Il les ramassa tous les deux rapidement et s'enferma dans sa chambre. Le cœur battant la chamade, les jambes tremblantes, mon esprit courrait le 100 mètres. Qu'allions-nous devenir? Rien ne pourrait plus être pareil et où ce jeu allait-il nous mener? En même temps que ces pensées angoissantes traversaient mon esprit, je bandais avec une force que je ne me connaissais pas depuis la période d'avant mon mariage et je souriais en lisant sur la porte de chambre de Charles une pancarte qu'il avait collé là une année auparavant, sans doute au moment où ses branlettes devenaient de plus en plus régulières : « Please knock softly on the door; Genius at work » (S'il-vous-plaît! Frapper doucement sur la porte car il y a un génie à l'œuvre!) Oui! Mon fils était bien un génie! Il avait profité d'une faiblesse de ma part pour me mener là où il voulait me conduire. J'étais à la fois atterré et ébloui! Charles sortit de sa chambre environ une demi-heure plus tard en me disant, sans me regarder, qu'il allait chez son copain Jim et serait de retour pour le souper vers 18 heures. Je n'ai pas répondu J'étais rouge de honte. J'ai préparé le souper et j'ai bu une bière pour tenter de me calmer un peu. Il me restait encore assez de temps avant son retour pour retourner dans sa chambre tenter, une seconde fois, de trouver les sous-vêtements. J'ai regardé encore dans les endroits qui me semblaient naturellement une bonne cachette, mais je n'ai rien trouvé. C'est alors qu'en levant la tête j'ai vu vers un coffret, une sorte de petit coffre de pirate, que je lui avais donné en cadeau pour cacher ses « trésors » quand nous avions parcouru ensemble les lieux où avaient vécu les grands pirates de la Nouvelle-Orléans tels Jean Lafitte et Dominique You. En ouvrant le coffre, j'ai vu les deux sous-vêtements accompagnés d'une sorte de papier roulé comme un parchemin et placé tout à fait sur le dessus de sorte qu'on ne pouvait pas ne pas le manipuler si l'on voulait prendre les sous-vêtements. Tremblant, j'ai déroulé le papier. C'était écrit : « I love you, Daddy » (Papa, je t'aime). J'étais ému, bouleversé, ravi, découragé, triste, heureux, je ne savais plus ce qui m'arrivait. Je suis allé chercher un crayon et j'ai ajouté : « And Daddy loves you too, Charly » (Et papa t'aime aussi Charly). J'ai remis le tout dans le coffre mais j'ai laissé le coffre sur le lit pour qu'il comprenne, dès son retour, que j'avais découvert son trésor! C'était maintenant certain, qu'après cet échange clair, il faudrait en venir à une explication et clarifier la situation entre nous. Ça ne pouvait plus durer ainsi. Lorsqu'il rentra de chez son copain, il se précipita dans sa chambre quelques minutes, puis revint en agissant comme s'il n'avait rien remarqué : ni le coffre, ni mon air troublé. Il mangea comme d'habitude en me racontant les anecdotes de la journée à l'école et ses performances au cours d'éducation physique. Je ne disais rien; je ne savais pas quoi dire ni quoi faire. Lui, il semblait calme et serein. C'était déjà quelque chose! Après la vaisselle, je me suis assis dans mon fauteuil de cuisine pour regarder la télé. Il passa dans sa chambre. Il revint une dizaine de minutes plus tard avec nos deux sous-vêtements souillés. Quand je vis ce qu'il avait dans les mains, j'ai failli m'évanouir. J'ai senti mon sang se presser fortement contre mes tempes. Il s'allongea dans son fauteuil, prit mon slip, le retourna et commença d'en sniffer l'intérieur tout en se caressant le sexe à-travers son jeans. Il me lança ensuite son boxer et me dit d'un air complice et provocateur : « Allez! Je sais que tu aimes la même chose que moi, que tu lèches mon sperme dans mes boxers comme je lèche le tien dans ton slip. Alors, fini les cachettes! Je sais que tu te branles souvent dans ton boudoir. Je t'entends. Et moi, je me branle souvent dans ma chambre en pensant à toi. Et toi tu penses à moi sans doute. Alors, à partir de maintenant, on se branle ensemble! » Il baissa son short et laissa jaillir un magnifique pénis avec une superbe érection. Il empoigna sa queue d'une main et dans l'autre il tenait mon slip dont il parcourait avec son nez tous les coins et recoins et je l'entendais sniffer. Je restais incapable de bouger et je ne disais rien. Je le regardais avec admiration, excitation et tout à fait incrédule. Il me semblait que je rêvais et que j'allais bientôt m'éveiller. Il a compris ma résistance. Il s'est levé et il est venu se placer entre mes jambes. Il a détaché ma ceinture, il a baissé ma fermeture éclair et il a enfoncé sa face dans l'ouverture. Je l'entendais sniffer encore une fois. Il me regardait parfois en me disant: « You smell sooooo good daddy! Let me have a whiff of your cock! (Tu sens tellement bon, daddy, laisse-moi sentir ta queue!). Il plongea sa main experte, du moins me parut-elle experte, dans mon short, sortit ma queue, la contempla et se mit à la lécher. Il me regarda droit dans les yeux et ajouta : « Ça fait tellement longtemps que j'ai envie de ça, tu sais. J'en rêve ». Je me suis laissé choir dans le fauteuil, lui laissant prendre tout le plaisir qu'il voulait. Il me suça longuement, et quand il vit que j'allais jouir, il lâcha prise. Il enleva mon short et mes chaussettes. Il plaça sa tête de manière à pouvoir lécher mes couilles. Je m'avançai pour l'aider, ce qui le fit sourire. Puis, il se pencha jusque par terre et commença à lécher mes pieds et mes orteils. J'ai voulu l'arrêter. Il me dit que mes pieds le fascinaient depuis qu'il était enfant et il avait rêvé que je caresse son visage avec mes deux pieds sur ses joues. Il s'étendit par terre et j'exhaussai son souhait. C'était divinement bon. Car, malgré ma gêne et ma honte, il y avait si longtemps que personne ne m'avait fait de caresses. Le sexe était l'affaire de mes cinq sœurs de la main droite et du père poignet. C'était un peu à cause de Charles que je ne vivais pas pleinement ma vie sexuelle et, curieusement, c'était lui, reconnaissant peut-être, qui la ressuscitait subitement ce soir-là. » « Oh! lala! Quelle histoire, dis-je à Antoine. En vous écoutant, on a toutes sortes d'émotions, mais on bande ». « Je m'en suis aperçu, me répondit-il en souriant, mais il faut garder vos tensions pour plus tard. » Je ne comprenais pas clairement le sens de ces paroles. Mais peu importe, je n'en avais pas fini avec mes questions. Ce soir-là, poursuivit-il, après la séance de léchage de pieds, Charles s'allongea nu dans son fauteuil de cuisine, à côté de son père assis dans le sien et, tous les deux, chacun avec le sous-vêtement de l'autre dans la main pour se le passer sous le nez comme font les veuves avec leur mouchoir aux enterrements, mais ils étaient bien vivants, trop vivants peut-être, ils se sont masturbés en se jetant des regards de satisfaction et en contemplant enfin ouvertement le corps que chacun avait secrètement désiré depuis quelques années. Ils jouirent presque en même temps dans le sous-vêtement de l'autre et ils l'échangèrent pour terminer leurs plaisirs. C'est Charly qui initia l'échange en tendant à son père le slip de ce dernier qu'il tenait dans sa main mais qui contenait le sperme frais que lui- même venait d'y ajouter et il dit : « Je veux te voir lécher mon sperme. Je pense à cela sans cesse, à toutes les minutes, depuis que j'ai compris que c'est ce que tu faisais hier matin dans ton boudoir après mon départ ». Il avait tout compris et peut-être depuis longtemps. Antoine était interdit de l'audace et de la franchise de Charly. Il prit donc le slip et effectivement, devant les yeux ravis de Charly, il lécha le sperme de ce dernier pendant que sa propre queue laissait traîner les derniers filaments de sa jouissance récente. Puis, Charly s'écria : « À mon tour! » Il vint récupérer son slip boxer dans les mains de son père, en admira dans le fond l'abondante production blanchâtre, et d'un coup il en écrasa toute la substance sur sa face, l'étendant partout sur ses joues, son nez, son front et gardant l'essentiel pour sa langue qui découvrait encore quelques longues giclées. Quand ils furent redevenus calmes et détendus par la jouissance, Antoine demanda à son fils, avec inquiétude, ce qu'ils allaient faire maintenant, comment ils allaient pouvoir vivre le quotidien. Charles ne sembla pas déranger du tout par ce qui venait de se produire. Cela semblait la conséquence normale d'un désir que les deux avaient longuement refoulé et qui allait désormais se vivre simplement. Plus de secret! Voilà ce qui ferait la différence! Chacun révélerait sa sexualité à l'autre et la partagerait avec l'autre à diverses occasions. Avant de poursuivre son histoire, Antoine me demanda si je n'avais pas de questions pour Charles. Bien sûr que j'en avais! Il alla le chercher dans sa chambre et se retira dans la sienne. Seul avec Charly dans le petit boudoir, une première question me vint spontanément à savoir ce que ce petit boudoir avait représenté pour lui avant que les événements ne viennent précipiter leur déclaration mutuelle. Cette question ouvrit une autre page de leur histoire... À suivre...Épisodes 4 : Les secrets du petit boudoir Alexandre