Date: Sat, 15 Mar 2014 13:22:02 +0000 (GMT) From: Adelard Dore Subject: Souvenirs de Baie des Pins 8 Souvenirs de Baie des Pins 8 Note: Nifty nous offre l'occasion de vivre de belles émotions grâce à toutes les histoires qui y sont racontées. Une contribution serait donc appréciée pour permettre à Nifty de poursuivre cette merveilleuse aventure. Envoyer un don à : http://donate.nifty.org/donate.html Le garçon qui devient homme Le reste de la journée se déroula paisiblement. Après souper, la soirée s'annonça fraîche. Après le crépuscule, on décida de passer le reste de la soirée dans la tente où nous avions une sorte de « boule de feu » alimentée au gaz qui transformait presque la tente en sauna. On suait, et j'oserais dire, on puait à notre aise. Même si on vivait nu ou presque et qu'on se lavait au lac, notre propreté restait sommaire. La chaleur du jour nous faisait transpirer et seule une bonne douche chaude aurait pu nous rendre tout à fait propre. La tente surchauffée amplifiait l'odeur de nos pieds, de nos corps encore collés des traces de sperme de la joute sexuelle de l'après-midi, et de nos culs qui avaient eu chaud également. Je pouvais percevoir clairement, comme tranchée au couteau, la différence d'odeur entre le corps de François et le mien. Mon odeur était plus `homme' et la sienne était plus `ado'. On joua aux cartes. N'ayant pas d'argent pour les mises, et puisqu'on était déjà tout nus, on imagina une sorte de poker à gages. On comptait des points et le premier qui arrivait à 20 points devait donner un gage au vaincu. Les premiers gages consistaient en des jeux déjà accomplis, ou presque, comme se faire bander en se masturbant sous le regard de l'autre, se mettre « à quatre pattes » écarter ses fesses et montrer son cul à l'autre, obliger le perdant à lécher la queue du gagnant...Évidemment ces gages nous maintenaient super bandés et dans un état croissant d'excitation. Ils étaient le prélude à d'autres jeux. Une partie gagnée me donna l'envie de vérifier le côté « kinky » de François. J'ai caressé mon cul avec mon index en l'enfonçant légèrement dans mon trou et, en riant, je lui ai tendu mon doigt à sniffer. François s'avança vers mon doigt avec un regard d'incrédulité. Il mimait un air dégoûté qui cachait cependant un intérêt certain. Il y posa ses narines et prit une longue et sensuelle respiration. Je m'aperçus que cela l'excitait énormément. Au tour suivant, étant perdant, j'eus le privilège du même gage. Après le fond de son maillot de bain, son doigt était une étape de plus vers la « sublime porte » dont je rêvais. Il y eut encore le léchage de pieds, puis, plus compromettant, le baiser la bouche ouverte, la langue sur celle de l'autre et enfin, le suçage de queue. Je faisais transgresser bien des tabous à ce jeune sans expérience, mais le couvert du jeu permettait de tout faire en se donnant bonne conscience. C'était une affaire de « fair play » et d'honneur d'obéir à un gage pour payer sa dette en quelque sorte. L'imaginaire secret avait droit à la place d'honneur, mais ce «fauteuil gratuit» n'était pas clairement désigné. Finalement, j'ai annoncé fortement que la dernière joute contiendrait une terrible punition pour le perdant. François avait l'air tellement excité; on avait l'impression qu'il souhaitait perdre, même si, de son côté, le gage qu'il préparait pour moi dans sa tête si je venais à perdre, devait sans doute représenter pour lui un fantasme très important. J'ai gagné la partie et je lui ai annoncé que je l'enculerais. Il parut horrifié. Je lui ai parlé longuement et doucement pour le rassurer et je lui ai dit que je prendrais mon temps et qu'il ressentirait un plaisir incroyable après les premiers soubresauts difficiles de la pénétration. Il se laissa convaincre. Pour le préparer et pour goûter enfin directement à ce que je souhaitais depuis longtemps, j'ai relevé ses jambes et je lui ai léché le cul. Ma salive augmentait l'odeur et la saveur. C'était délicieux! Une extraordinaire friandise capiteuse et juteuse! Mmmmmmm! De son côté, il râlait de plaisir. Il m'a dit que jamais il n'aurait imaginé que quelqu'un pût lécher son cul et que cela lui procurerait autant de plaisir. Par prudence, j'avais emporté du lubrifiant. Le nez plein de l'odeur vivifiante de son trou et les papilles gustatives imprégnées de sa saveur unique, j'ai passé à l'étape suivante du lubrifiant. François était inquiet malgré la confiance qu'il avait en moi. Je me suis repris quelques fois. Lentement cependant, son cul se détendait et je pouvais le pénétrer plus loin. Il surmonta courageusement les premières douleurs...et tout à coup, il s'ouvrit et me laissa entrer complètement jusqu'au bout. Il émit un grand cri à la fois de soulagement et de plaisir. Ce n'était plus un jeu de cartes...on baisait franchement. Je le sentais s'abandonner, se donner, devrais-je dire. Il semblait extraordinairement heureux et passionné dans son nouveau rôle de soumis. Il était pris par un homme. J'étais en mesure de comprendre ce qu'il vivait en me rappelant ma première nuit sous la tente avec Jean-Marie après notre séance de « marquage ». Cela avait été presque un moment initiatique, un rite de passage, une introduction à la sexualité adulte. Le lendemain matin, je m'étais réveillé homme après m'être couché garçon. Je sentais que François suivait le même chemin et je me surprenais d'avoir déjà hâte de le réveiller le lendemain. Après avoir joui tous les deux comme des bêtes, reprenant le geste qu'avait fait Jean-Marie pour moi, j'ai serré François contre moi et, tout en appuyant mon pénis sur ses reins, je lui ai donné mes doigts à sucer. On s'est endormit au bruit des insectes et au clapotis de l'eau sur le bord du lac, inondés par les odeurs de sapinage qui envahissaient la tente comme autrefois quand j'étais avec Jean-Marie. Le lendemain matin, au moment même où mes yeux commencèrent à percevoir la lumière extérieure, j'éprouvais une sensation de fraîcheur et de douceur inhabituelle sur l'anus. J'ai alors pris conscience que François avait la tête enfouie dans la craque de mes fesses et s'appliquait à me lécher le cul. Comme j'étais déjà bandé, mon pénis fut surpris en même temps que moi de cette agréable sensation et donna un bon coup pour se durcir davantage. Quand François prit conscience de mon réveil, il parut gêné et me dit: « J'ai pensé à ça toute la nuit. Je voudrais tellement t'enculer moi aussi » Comment refuser ce qui est si gentiment demandé? Je lui fis un signe d'acceptation avec la tête. Il a souri en montrant une si grande satisfaction que je me suis demandé quel fantasme dominait vraiment son plaisir : la simple gratification sexuelle ou l'exaltation de jouer un rôle d'homme, d'être à son tour le dominant. Je lui ai tendu le tube de lubrifiant. Mais il a voulu d'abord me sucer et il s'est appliqué à son exercice avec la dextérité d'un maître. Il tenait mon pénis au bas de la hampe dans sa main refermée. Il le serrait suffisamment pour lui donner un maximum de volume et de gonflement. Il le regardait avec appétence et le couvrait de grands et solides coups de langue. Puis, il remontait et descendait la hampe de tous les côtés en traînant sa langue sur la chair tendue comme s'il caressait d'un chiffon une argenterie précieuse. Avec la pointe de sa langue, il parcourrait, de petits sauts brusques, le pourtour de mon gland et en mordillait le frein. Il y appliquait ses lèvres et l'aspirait dans sa bouche, ce qui avait pour effet d'ouvrir le méat. Quel professionnel! Et il était apprentis! Faut dire qu'il avait dû en rêver! Le rêve aussi donne de l'expérience. Quand ma queue fut bien mouillée et ultra tendue jusqu'au bord de jouir, il a recouvert la sienne de lubrifiant. Il appliqua soigneusement du liquide gras autour et dans mon trou. Il releva doucement mes jambes et, avec les yeux exorbités d'un adolescent qui découvre pour la première fois une vidéo porno, il entreprit de me pénétrer. Il a dû s'y prendre à quelques reprises car, ne sachant pas trop à quoi s'attendre, il glissa hors du trou. Mais il devina très vite qu'en tenant son pénis bien droit avec sa main, il viserait mieux l'objectif. Une fois à l'intérieur, il remonta lentement la vallée chaude et glissante que je lui offrais. Les délices qu'il éprouvait se lisaient dans son regard. Il semblait au paradis. Il atteignit le fond presque à regret. Mais, sentant son ventre buter contre mes fesses et voyant que son poil de pubis était maintenant caché par mes couilles qui pendaient de chaque coté, il émit un soupir de soulagement comme un athlète à la ligne d'arrivée. Après m'avoir embrassé longuement sur la bouche pour obtenir une sorte de permission de procéder, il commença ses mouvements de va-et-vient. Il soupira bien fort. Il respira ensuite de plus en plus vite avec un souffle de plus en plus court. Enfin, il tenta de retenir son souffle et tout à coup, dans un gémissement qui avait l'air d'un cri, j'ai senti son sperme chaud couler dans mes entrailles. Il se coucha sur moi et m'embrassa avec une passion indescriptible comme si je lui eusse accordé une entrée au paradis ou octroyé un billet gagnant au super-loto. Je crois bien qu'on a dormi encore un peu. À notre réveil, il a pris ma queue dans ses deux mains et, avec l'aide de sa bouche, il me fit un traitement haut de gamme pour me mener à un deuxième orgasme. J'ai joui en me souvenant de son pénis dans mon ventre et mon sperme éclaboussa la toile de la tente. En riant comme des enfants, ce que nous étions redevenus, on attrapa le savon pour aller se laver au lac. Il était temps de s'occuper de notre hygiène. L'intérieur de la tente sentait les pieds de gars, la sueur des aisselles et de l'entre jambe, le sperme collé et frais et le cul qui a eu chaud. « Pouaff! cria-t-il en sortant de la tente. Ça pue là-dedans, mais ça en valait la peine ». Celui qui sortit de cette tente était une autre personne. Un garçon y était entré la veille, un homme en sortait maintenant. Il en avait possédé un autre et un plus vieux que lui. Il se sentait fort et promu définitivement au monde des adultes, du moins celui de la sexualité. Il était un homme complet. Il avait toujours cette façon de déposer ses pieds fortement sur le sol en marchant, mais le geste m'apparaissait changé. Il avait l'habitude de faire ce geste comme un petit canard suivant une canne; maintenant on eut dit un soldat s'assurant de la nature du terrain où il mettait les pieds. Oui! Il était vraiment devenu un homme. Après le bain, on a pris un dernier déjeuner et on a fait les bagages. À 14 heures, ce sont deux hommes qui descendaient du train à Baie des Pins. À suivre...Un homme à sa fenêtre Alexandre