Date: Sat, 8 Sep 2012 17:48:05 +0200 From: exesxes Subject: Gilles et Thierry Cette histoire est une fiction qui concerne du sexe entre deux hétéros et un gay. Si vous n'etes pas d'accord avec le sujet, ne la lisez pas. Mais si ça vous interesse, je suis ouvert a toute remarque ou suggestion. This story is a fiction about sex games between two straight men and a gay. If you disagree with the subject, don't read it. But if you're interested, i'm open to any comments or suggestions. Exes Exes@cledro.net -------------------------- GILLES ET THIERRY Gilles et Thierry ont vingt cinq ans, ils sont copains d'enfance et ne se sont pratiquement pas quittés depuis la communale, sauf pour pratiquer leurs métiers. Gilles est agent de police, c'est-à-dire flic en tenue; marié, un gosse. Thierry est mécanicien dans un garage; tout comme son copain il s'est marié mais ça n'a pas collé et sa femme l'a plaqué quelques mois après. Il s'en fout, il vit au hasard des rencontres et la suivante chasse la précédente. De ce côté, Gilles l'envie un peu, il se sent rivé à son foyer avec la perspective de ne pas pouvoir changer de femme aussi souvent qu'il le voudrait. Ils sortent fréquemment ensemble, seuls tous les deux, sans femmes, ou presque... Ils se font d'abord un cinéma, après une bonne bouffe si possible bien arrosée et ensuite, s'ils tiennent encore debout, ils vont regarder les filles dans les quartiers chauds. Il leur est arrivé quelques fois de s'en payer une. Une pour tous les deux; ça ne les gêne pas de se voir à poil l'un l'autre; ils baisent la fille séparément ou ensemble selon leur humeur et s'ils sont en forme ils discutent entre eux, sinon ils font ça en silence puis se rhabillent et sortent comme si de rien n'était. Ce soir là, les deux copains sont très gais, ils ne sont pas saouls mais bien lancés et Gilles décide son copain d'aller faire un tour au parc; les familles vont s'y promener la journée mais la nuit on y trouve des filles superbes. Voilà nos lascars partis dans la belle voiture de Thierry, ils longent les allées sombres sans voir grand monde et se demandent s'ils vont continuer à perdre leur temps lorsqu'une certaine agitation dans un bosquet attire leur attention. Ils arrêtent le véhicule, éteignent les feux et sortent discrètement. Deux corps sont très affairés dans un buisson; ce voyeurisme inattendu excite les deux compères qui se font aussi silencieux que possible pour s'approcher du lieu de la scène. Peu à peu, leurs yeux s'habituent à la pénombre et ils peuvent vaguement distinguer une forme occupée à pomper un mec qui se tord et en râle de contentement. Quand le mec en a assez d'être sucé, il repousse la tête enfouie dans son entrecuisse pour faire tomber la silhouette sur le dos et s'allonger dessus. Les deux copains triquent comme des ânes à l'idée de mater une scène de baise comme dans un ciné porno. Les jambes de la personne se lèvent et au moment où les fesses du mec s'abattent, Gilles et Thierry ne peuvent réprimer un sursaut, la partenaire du mec grogne avec une voix d'homme. Les deux compères se retiennent de pouffer de rire et se donnent des coups de coudes au fur et à mesure que les voix du couple leur prouvent qu'ils sont devant deux pédés en train de forniquer. Celui qui baise l'autre joui en peu de temps et crie longuement et fort son plaisir. Juste à ce moment Thierry ne peut contenir une toux nerveuse. Les deux types derrière le buisson se redressent, celui qui est sur l'autre se lève d'un bond et détale à toutes jambes en remontant son pantalon tandis que l'autre cherche désespérément son futal qu'il avait enlevé. Presque machinalement, comme par réflexe professionnel, Gilles bondit sur lui et l'immobilise. Thierry, surpris par ce geste demande à son copain pourquoi il a retenu ce garçon. Gilles n'en a aucune idée et reste immobile à chercher une réponse dans son esprit embué par les vapeurs d'alcool alors Thierry lui lance: - Tu veux l'sauter...? Bien que ses réactions soient émoussées et que la scène l'ait excité au point d'en triquer comme un malade, le flic sourit de toutes ses dents à cette idée bizarre et rétorque à son copain: - Qu'est-c'que tu peux être con toi, quand tu t'y mets ! Les deux amis rient en coeur aux éclats mais la victime ne trouve pas la plaisanterie à son goût et se débat en protestant. Gilles le tient fermement et le menace d'une mandale s'il continue à remuer. Le mécano est si excité par ce qu'il vient de voir et sa bandaison qui persiste, qu'il revient à la charge en suggérant à son pote: - Et si on s'le faisait tous les deux ? Histoire d'voir... - T'es fou ! et puis j'aurais l'air fin moi si les collègues font une descente dans l'secteur... Thierry n'y avait pas songé mais il ne renonce pas à son idée, au contraire, son esprit libéré de ses inhibitions par l'alcool qu'il a absorbé s'échauffe à l'idée d'essayer quelque chose de tabou et d'inconnu, d'autant plus que le type qui baisait l'autre avait eu l'air de prendre un sacré pied. - On peut l'emmener chez moi, suggère alors Thierry. Gilles le regarde avec un air étonné; l'idée de baiser un garçon ne l'a jamais tenté mais par contre elle a l'air de vachement exciter son pote et tout ce qui plaît à Thierry l'intéresse aussi. Le type se débat et proteste énergiquement alors Gilles demande à son copain de le tenir pendant qu'il bâillonne le garçon avec son slip qu'il n'avait pas eu le temps d'enfiler, il collecte les autres effets du gars et le pousse à la voiture. Une fois à l'intérieur, Gilles garde le pantalon du jeune homme pour l'empêcher de s'enfuir. Derrière son volant, Thierry pouffe de rire comme un écolier qui vient de faire une blague, Gilles, entraîné par la contagion rit aussi fort que lui. Les deux gars se donnent des claques sur les cuisses et des coups de poing dans les côtés en s'esclaffant. Ni l'un ni l'autre ne sait exactement ce qu'ils vont faire du type qu'ils ont embarqué. A la lueur des réverbères, Gilles regarde ce garçon qui n'a pas plus de vingt ans et se rend compte qu'il ne correspond pas du tout à l'image qu'il a des pédés: un corps assez athlétique, des jambes musclées recouvertes d'un duvet de poils noirs, une gueule très typée des pays du sud, qu'il aurait plutôt vu en train d'embrasser une fille. Avec un sentiment de honte, il risque un oeil vers le ventre poilu du garçon mais la pénombre lui masque tout. Une place de stationnement est libre juste devant chez Thierry et Gilles sort en rendant le froc au malheureux qui ne sait plus trop quelle attitude prendre. Les deux copains attendent sur le trottoir que le type se soit habillé; ce dernier à compris qu'il n'aurait pas la possibilité de s'enfuir et vient docilement à eux. Dans l'appartement du mécano, les compères sont aussi si joyeux que lorsqu'ils sont avec une poule mais ils n'osent pas regarder le garçon qu'ils ont amené. Ils se sont assis chacun dans un fauteuil et, en regardant ses chaussures, Thierry lui demande son nom: - Manuel, répond le garçon d'une voix ferme, les copains m'appellent Manu. - Portos ? demande Gilles toujours avec ce réflexe professionnel. - Mes vieux, moi j'suis né ici, réplique Manu. Dans les brumes de sa mémoire, Thierry ré-entend les grognements de satisfaction du baiseur de Manuel; sa queue se remet à gonfler et il ouvre lentement sa braguette. Gilles le voit sortir sa bite encore à demi-molle; bien qu'il la connaisse déjà, il lui semble la voir pour la première fois ce soir-là. Thierry fait signe au garçon de s'approcher et celui-ci sait bien ce qu'il lui reste à faire. Manuel s'agenouille entre les jambes du mécano et Gilles entend le bruit que fait la bouche du portugais en suçant la queue de son pote. Thierry a fermé les yeux et se laisse aller en soupirant à grandes aspirations. Le coeur du flic bat à se rompre: Thierry qu'il connaît depuis vingt ans et avec lequel il a fait les quatre cents coups durant son enfance; lui qui a été le témoin de son mariage; lui pour lequel il a été le témoin de mariage; lui avec lequel il a déjà sauté force filles de joie pendant les soirs de cuite; ce soir, il est en train de se faire sucer par un type devant ses yeux. Le pire est que ça ne le révolte pas, ça ne le dégoûte pas, ça ne l'étonne pas: ça l'excite. Il bande de voir Thierry râler et souffler sous les coups de langue habiles du garçon; il bande de voir son meilleur ami s'envoyer un mec ! Le mécano redresse la tête et regarde son copain avec un sourire béat, il lui décroche un clin d'oeil que Gilles lui rend alors il repousse la tête de Manu en lui disant d'aller s'occuper de Gilles. Thierry voit que le flic est pris de panique lorsque le garçon ouvre sa braguette puis il sourit en s'apercevant que Manu sort un chybre aussi tendu que le sien. A son tour, le flic s'abandonne à la langue experte du jeune portugais et le mécano, tout en se flattant le manche, regarde son ami d'enfance onduler de plaisir sous les caresses buccales du garçon. Il se dit qu'il n'aurait jamais imaginé voir son pote dans cette posture et que sa femme, qui doit bien penser qu'ils fricotent avec les putes, ferait une drôle de tête si elle voyait son mari maintenant. Gilles le macho, lui qui fait mouiller toutes les filles quand elles le voient dans sa tenue bien ajustée; lui qui pourrait se taper autant de femmes qu'il veut rien qu'à cause du prestige de l'uniforme; lui que Thierry envie pour sa prestance de mâle, est justement en train de s'envoyer en l'air avec un garçon. Cette idée l'excite tant qu'il est obligé de lâcher son vit pour ne pas jouir. Gilles à repoussé la tête de Manuel en faisant un violent effort pour retenir son foutre dans ses couilles. Thierry semble émerger d'un rêve et suggère à demi-voix: - Si on passait à côté ? Manu se lève, les lèvres luisantes de salive. Thierry constate que l'avant de son froc est barré par une longue bosse. Le flic qui a retrouvé un peu ses esprits ajoute: - Ouaih, et on serait aussi mieux à poil pour la suite... En souriant, les trois partenaires passent dans la chambre de Thierry et, pendant qu'ils se déshabillent, Manuel regarde autour de lui. Il est frappé par toutes les photos de filles à poil découpées dans des journaux et collées un peu partout. - Tu t'intéresses aussi aux femmes ? demande-t-il à Thierry. Celui-ci manque d'étouffer et se redresse en glapissant: - Dis donc, j'suis pas un... Au moment où il dit ça, son regard croise celui de Gilles et il se rend compte que lui et son meilleur ami sont justement en train de faire comme les pédés. Ils continuent à se déshabiller en se décrochant des regards entendus et Manuel comprend qu'il est tombé sur deux mecs qui n'ont encore jamais baisé de garçons. Son rêve a toujours été de se faire un vrai hétéro, un homme à femme et ce soir, il en a deux en face de lui. Pour le coup il les regarde avec d'autre yeux. Gilles est beau mec avec ses cheveux châtains, sa gueule carrée et volontaire et son mètre quatre vingt cinq musclé comme un sportif. Son torse est lisse, son ventre plat et, en haut de ses cuisses épaisses, dans une toison brune, une queue longue et droite se dresse au dessus d'une paire de boules bien rondes. Un peu plus petit que lui, Thierry est aussi plus épais, sa gueule mal rasée, marquée par quelques plis très nets est encadrée par de larges rouflaquettes taillées aussi court que ses cheveux et aussi blondes que l'épaisse couche de poils qui recouvre presque entièrement son corps. Deux lourdes couilles pendent bien bas sous sa queue large et trapue qui se tend à l'horizontale. Lorsque Manuel est nu, les deux copains regardent pour la première fois un corps d'homme sans le considérer comme un camarade de sport ou un collègue de travail mais comme un partenaire avec lequel ils vont baiser. Le garçon est assez bien bâti, sa peau naturellement hâlée et sa pilosité noire lui donnent une allure très virile. Il bande aussi fort que les deux compères et ceux-ci sont étonnés de voir qu'il est doté d'un membre nettement plus gros que le leur: une véritable massue se dresse au bas de son ventre, au milieu d'une épaisse toison foncée qui descend à l'intérieur de ses cuisses. - Putain mec ... s'exclame Thierry, t'as vu sa pine ? - Ouaih, réplique Gilles, t'es au large quand tu passes après ça dans une chatte... - Pas de risque, intervient Manu qui a repris du poil de la bête, j'm'en sers pas comme ça... - Ah bon... s'étouffe Gilles suffoqué à l'idée qu'on n'utilise pas un tel gourdin pour honorer les femmes. - Tu fais... qu'en... prendre dans l'fion ? s'étonne Thierry. - Surtout des bien épaisses comme la tienne..., répond le portugais en flattant le barreau de Thierry. Le ventre du mécano se contracte brusquement, il n'a encore jamais été caressé par une main d'homme. Manu tombe à genoux devant lui pour lui faire une pipe tandis que Gilles part d'un petit rire nerveux. Thierry ne peut retenir un soupir de plaisir, ce saligaud de pédé fait ça vachement bien. Très excité, il tient sa tête et le force à adopter son rythme pendant que le flic les regarde en se caressant distraitement la queue. Juste au moment où il sent une contraction naître dans son ventre, Thierry repousse le jeune homme et lâche un long gémissement en se raidissant. Lorsque Manu s'est tourné vers lui, Gilles n'a pas eu le temps de réagir et il a laissé le gars emboucher sa pine avidement. Le portugais est encore plus excité que les deux copains, il a l'intention de profiter au maximum de cette chance de se farcir deux hétéros. La bite de Gilles glisse à toute allure sur sa langue, elle a un bon goût de mec et l'odeur de sueur qui se dégage de ses poils agit sur le jeune homme comme un aphrodisiaque. Thierry s'est laissé tomber sur le lit et regarde la scène avec un oeil allumé. D'une main, Manuel caresse l'entrecuisse du brun en faisant passer ses doigts sur ses couilles rondes et dures. Gilles, qui s'était déjà passablement excité à se branler en regardant son copain se faire pomper, se retire à son tour en poussant un cri. - Viens par là et montre ton derche, interpelle Thierry. Manu s'agenouille sur le lit, se penche en avant et écarte ses fesses des deux mains pour présenter sa raie au mécano. En découvrant l'oeillet humide d'excitation et encore tout boursouflé par le tringlage du mec précédent celui-ci s'exclame: - Putain... il est vachement gonflé, regarde ça Gilles... Celui-ci, revenu de son effort de retenue se penche et s'écrie à son tour: - Ouaih, merde, on dirait une chatte toute enflée... - L'mec du parc a du m'dilater un max, affirme le portugais sans tourner la tête, il était pas mal monté... - Ah la vache, regarde c'qu'ça m'fait, déclare Thierry. Sa queue, dure et gonflée est agitée de spasmes et la morve coule abondamment de son noeud violacé. Gilles qui n'avait jamais vu son copain dans cet état est pris lui aussi d'une sorte de frénésie, il prend son mandrin par la base et le serre tant qu'il peut. Ses veines grossissent et sa peau devient cramoisie; il marmonne à son pote: - Il va falloir y aller parc'que j'tiens plus non plus... Avec un râle pervers, le mécano s'agrippe aux hanches de Manu et se met en place devant ses fesses. Son gros bout est plus gonflé que jamais, il le pointe vers la rondelle et se tourne vers son ami pour lui demander: - Alors j'y vais ? - Oui, bordel... grouille ou j'te jouis dessus ! implore Gilles. - Mouille un peu ton chybre pour qu'ça rentre plus facilement, dit Manuel en se redressant. Après un grognement, Thierry crache dans sa main et enrobe son gland avec sa bave et se remet en place. Lorsqu'il embroche le garçon, celui-ci pousse le même grognement sourd qu'avec le gars dans le parc. Le blond, habitué à sauter les nénettes sans leur demander si elles apprécient se pousse comme un forcené dans le cul de Manu. Le jeune homme râle et grogne en essayant de se dégager mais la prise de Thierry est si forte qu'il ne peut pas bouger. En rageant sous l'effort qu'il doit fournir, le mécano continue à pénétrer dans le boyau de Manu qui le supplie de faire une pause. - Pourtant... ça devrait t'plaire..., halète le blond, t'avais dit... qu't'aimais... les grosses... non ? Gilles n'en peut plus, sa pine lui fait mal tant elle est raide et dure, il voudrait la planter tout de suite dans quelque chose, histoire de se soulager. Manu ne cesse de gémir et grogner alors Thierry s'arrête une seconde, regarde son pote, lui décroche un clin d'oeil et devinant son exaltation il lui lance: - Fous-toi devant lui... et fais toi sucer... ça l'fera taire ! Sans hésiter une seconde, le flic se poste devant la tête du garçon et le prend par les cheveux pour attirer son visage à la hauteur de son chybre. Manu est en sueur, des mèches noires collent sur sa figure rougie par l'effort. Au moment ou il ouvre la bouche, Thierry lui envoie un magistral coup de reins qui le fait basculer en avant et absorber la tige de Gilles jusqu'à la base. - Putain, lâche le flic, ça fait une paye qu'on s'en était pas fait une par les deux bouts ! - Là j'te rappelle qu'c'est un mec... et j'peux t'dire qu'sa rondelle est vachement plus serrée et plus dure qu'une moule... Putain c'que c'est bon ! - Salaud, reprend Gilles en faisant aller et venir son chybre dans la bouche de Manu, magne-toi qu'j'essaye aussi... - T'auras pas l'temps, lui rétorque Thierry, parti comme t'es, tu vas juter dans sa gueule ! Avec un rire salace, il se met à asséner des coups de reins brutaux dans le fion de Manu dont les gémissements expriment maintenant plus la satisfaction que la douleur. Gilles et Thierry baisent le garçon chacun par un côté en poussant des grognements bestiaux pour manifester leur plaisir. Le corps de Manuel est ballotté d'avant en arrière au rythme désordonné des coups de queue des gars. - Merde ! s'écrie soudain Thierry, j'peux plus... m'retenir... Il se cramponne aux hanches de Manu, creuse son ventre en envoyant un dernière fois sa queue bien au fond du boyau du portugais et se crispe en poussant un grand cri. Son copain halète de plus en plus fort, il tente d'immobiliser la tête du jeune homme qui remue de plus en plus vite sur sa hampe puis, à son tour il s'exclame: - Ouaih... ça y est ! J'découille... putain... Il s'agrippe aux cheveux hirsutes de Manu et attire son visage contre son ventre. Le jeune homme sent les paquets de foutre épais et salés déferler sur sa langue et glisser dans sa gorge. Thierry, revenu de son extase regarde son copain cligner des yeux en se contractant pour rejeter ses dernières gouttes. Lorsque Gilles reprend ses esprits en poussant un grand soupir, il voit son pote en face de lui, toujours planté dans le cul du garçon et qui le regarde en souriant. D'un coup de reins, il se dégage de la bouche de Manu et celui-ci en profite pour dire aux deux mecs: - Ouaih, bougez pas, restez comme ça ! Le portugais redresse son torse et regarde le flic dont la gaule baisse doucement en se dégonflant. Le braquemard de Manu est plus tendu que jamais et bave à grosses gouttes. Il s'en saisit et se met à se branler en haletant. Thierry, attire les épaules du garçon contre son buste pour le voir se pogner. Cela fait un bruit dément et les deux copains ne peuvent détacher leurs yeux de l'énorme mentule dont le gland violacé est prêt à tout lâcher. Manu suffoque de plus en plus fort avant de s'écrier: - Ah ! Ouiii... mmmh.... Une salve de foutre vient s'écraser sur le ventre de Gilles qui fait un bond en arrière pendant que Thierry se mord les lèvres en souriant. Le jeune portugais se vide de tout son jus de couilles en poussant des râles effrénés. Ses derniers envois de purée viennent faire de grosses taches sur le matelas, entre ses jambes écartées. - Super ! s'écrie le mécano à l'adresse de son copain, tu devrais sentir l'effet qu'ça fait sur la bite quand il jouit... c'est dingue ! - Ah ouaih et toi tu veux sentir c'qu'ça fait d'recevoir du foutre sur l'bide ? lui demande Gilles d'un ton nerveux. Thierry s'esclaffe de rire en voyant la purée de Manu couler tout doucement dans les poils de son copain. Alors le flic passe sa main dans la coulée blanche qui marque son ventre et l'essuie sur les burnes du brun. Celui-ci a un sursaut et rend son geste à Gilles. Il s'ensuit une lutte entre les deux copains qui roulent sur le lit en s'empoignant. Manuel s'est assis contre le mur et les regarde faire d'un oeil amusé, il est content d'avoir pu savourer du vrai mâle par les deux bouts. Quand les deux camarades se lâchent, complètement essoufflés, le portugais leur dit calmement: - Si vous continuez comme ça tous les deux, vous allez recommencer à me faire bander... Les deux copains se regardent d'un air renfrogné et s'assoient chacun d'un côté du lit. Cette expérience les a dérouté; ils se sentent un peu penaud d'avoir cédé à des pulsions honteuses à leurs yeux. Après quelques minutes de silence, Thierry se retourne vers Manuel et lui lance brusquement: - Alors, qu'est-c'que t'attends pour t'rhabiller ??? - Ouaih, et barre-toi vite fait ! ajoute Gilles. Sans demander son reste, le portugais s'habille et, au moment où il est prêt, il prend un bout de papier dans sa poche et le pose en évidence sur la table en disant: - J'vous laisse mon numéro, si vous voulez qu'on s'revoie... - Ca, faut pas y compter ! tonne Gilles. - C'soir on a fait ça parc'qu'... on était pétés, ajoute Thierry. Manuel s'en va sans rien dire, il aurait pourtant bien aimé que les deux hétéros le demandent de temps à autre. Dès qu'il a claqué la porte, Gilles se lève et s'habille à son tour. Les deux amis n'échangent plus une parole, ils n'osent pas s'avouer mutuellement qu'ils ont tout de même pris beaucoup de plaisir. Gilles s'en va en faisant seulement un petit signe à son copain. Quand ils se revoient deux jours après, ils ont pratiquement oublié leur soirée en compagnie du jeune portugais et ils n'en parlent même plus. Cette expérience a été une péripétie d'un soir de cuite et ils continuent à sortir comme avant avec les mêmes distractions et les mêmes jeux que toujours. Quelques mois plus tard, en sortant du cinéma, après s'être installés dans la voiture pour aller au restaurant, Gilles demande à son pote d'un air détaché: - T'as gardé le numéro du portos qu'on avait rencontré...? - Le... du..., balbutie Thierry, euh... ouaih ! Le flic se tourne vers son copain et le fixe avec intensité. Celui-ci soutient ce regard un instant puis éclate de rire et envoie une claque sur la cuisse de Gilles. Au coin d'une rue, il donne soudain un grand coup de volant et freine juste devant une cabine téléphonique. En ouvrant sa portière le mécano tire son portefeuille de son blouson et lance à Gilles: - J'savais pas qu'ça t'travaillait autant qu'moi...