Ma vraie Vie 003

Si le sexe ou l'amour entre garçons d'âges variés n'est pas votre truc, ou si les lois de votre état / pays ne vous permettent pas d'être là, vous savez ce que vous avez à faire.

Si vous le pouvez, donner à NIFTY, pour que l'on puisse continuer à profiter de cet espace de liberté.

If gay sex or gay love between boys of various ages is not your cup of tea, or if your state / country laws don't allow you to be here, you know what you have to do.

If you can, give to NIFTY, so that we can keep on enjoying this place of freedom.

Thomas (thomas.teller@gmx.com)




Romain


Quand j'en avais marre de défaire des cartons et de ranger, je prenais mon bloc ou un bouquin pendant un moment. Et puis le mercredi en fin d'aprem j'avais mon rendez-vous, la seule chose qui rythmais ma semaine en juillet.

Mais là, j'étais juste resté à lire toute la matinée dans la cuisine, au frais et j'avais oublié de fermer les fenêtres et les volets côté sud et du coup, il faisait une chaleur d'enfer. Après avoir mangé un truc vite fait et fermé tous les volets et fenêtres, je décide d'essayer de me trouver un coin à l'ombre dans le coin. Je prends mon bloc aussi, parce que ça fait un moment que j'ai rien dessiné de bien. J'avais déjà fait le tour du quartier, vite fait, plusieurs fois, mais c'était déjà les vacances et il n'y avait pas grand monde, même au parc, écrasé par la chaleur.

Je me dirige vers l'autre bout de la rue, pas celui donnant sur le parking de la clinique, non, de l'autre côté, voir oé elle mène. Rien d'intéressant de ce côté là, rien à regarder. Elle fait une boucle et débouche dans ma rue plus bas. Du coup, je prends la suivante. En fait, celle là finit sur un mur aveugle, avec des garages à droite et un immeuble bas à gauche. Entre les deux, un bout d'herbe qui court sur presque la totalité de la longueur du bâtiment et un banc à l'ombre. Je me demande quoi faire quand un gars avec un skate sort de l'allée du bout et se dirige vers les garages. Voilà un truc à regarder. Du coup, le banc est pour moi. Assis sur le dossier, je le regarde évoluer en dessinant.

Le lendemain, vers la même heure en fin d'après midi, il est déjà là quand j'arrive. Il faut dire que l'endroit est en partie à l'ombre, même si le mur fait de la réverbération. Moi le dos au parking, je peux le suivre du coin de l'oeil en dessinant sans même avoir besoin de bouger. À un moment, il me voit, fait un vague signe de tête et continue à envoyer le skate en l'air d'un glissement de pieds, à le faire se retourner pour retomber dessus. On a l'air d'avoir le même age, sauf qu'il peut être un peu plus petit et pas mal plus musclé aussi. Bronzé. Torse nu, on voit la sueur dégouliner. Un short baggy marron, pas de ceinture, un boxer noir, des pompes de skates violette, un peu passées et défoncées. Des cheveux blond brun, pas bouclés mais avec des boucles au bout, mi-longs. Un visage normal mais plutôt joli. Yeux marrons, tout ça. Je commençe à bien l'avoir sous mon crayon. Le froncement de sourcils quand le mouvement ne veut pas rentrer, le sourire quand tout se déroule bien et qu'il se laisse rouler sur son skate, en remontant son short. A un moment, il s'arrête pour écrire sur son portable, un assez long moment en fait, j'en profite pour saisir certains muscles de son corps au repos, son ventre plat. Je relevéela tête et il s'approche en souriant, c'est le bruit du skate qui m'averti. A ce moment, on a entendu un ´ Romain ! On va être en retard ! Bouge !  ` venant du bâtiment. Il me regarde en levant la main ouverte comme pour dire 'salut' puis fais un geste que je comprends pas et d'un mouvement de hanche oriente le skate vers la porte de l'allée.

Je finis mes croquis et 5 minutes plus tard, une porte claque et des pas se dirigent vers une voiture dans mon dos. Bruits de portes et de voiture qui s'en va. Je ne la regarde que du coin de l'oeil et je vois le skateur à l'avant.

Le lendemain, je suis là, fidèle au rendez-vous. Et je fini par croire qu'il ne viendra pas quand j'entends une porte s'ouvrir et de suite après le bruit du skate qui dévale la petit descente des vélos et des poussettes. Il se dirige vers moi, un t-shirt blanc avec un logo noir, le même short, les mêmes shoes violettes.

On reste un moment comme ça à regarder droit devant, et il fait :

Je me demande ce qu'il y voit : une jambe solitaire avec sa basket au bout et la mini-chaussette qui dépasse à peine, un skate en train de tourner en l'air ; lui, le visage baissé, en train de regarder son portable, le skate à ses pieds ; juste son torse vu de face, l'élastique du boxer, le short dessous, avec les passants de la ceinture, les plis plus prononcés d'un côté et l'esquisse de son visage, et une esquisse oé il est en l'air, une jambe pliée et une tendue, le skate en train de tourner. Oui, je me demande ce qu'il voit ; je le regarde et et il est bouche bée, ses yeux passent d'un dessin à l'autre, y reviennent. Ça me va. Il voit que je le regarde et sourit, mais d'un sourire indéfini.

Et là il reprend son élan, et fait ses trucs de skateur. A un moment, il revient, trempé de sueur et fait, avec un sourire :

Je reprends mon dessin. Une fois l'esquisse finie, je prends une pointe fine que j'ai amené et le résultat est pas mal du tout. Puis j'en commence une autre. De temps en temps Romain s'arrête et envoie texto sur texto, ou remonte son short puis reprend ses évolutions. A un moment, il me laisse son skate et monte chez lui pour redescendre avec une bouteille de soda bien fraîche qu'on partage ; il jette un coup d'oeil sur mes dessins et repart skater. Un texto plus tard, il arrive l'air énervé. Je le regarde et il dit en faisant claquer son skate par terre :

Je lui montre et il a l'air de trouver ça vraiment bien.

Et il repart. Et je continue à dessiner, je me concentre maintenant sur des détails, son pied en appui sur la planche, le même pied qui soulève le skate, son visage concentré qui fixe le skate. Puis parce qu'il me tourne légèrement le dos, je le dessine comme ça : le short qui est à ce moment juste au milieu de l'arrondi de ses fesses et laisse voir un bon morceau de caleçon, la cambrure de son dos dans sa position a quelque chose de sexy... je m'aperçois qu'il me plait bien, sa façon de bouger tout ça. J'esquisse juste le reste, le haut de son corps et les jambes... je reprends le dessin à l'encre et j'oublie complètement... tout. Ça faisait un moment que je n'avais pas dessiné le même sujet aussi longtemps. C'est à ce moment que j' m'aperçois qu'il n'est qu'à quelques mètres en train de revenir vers moi. J'ai juste le temps de tourner la page mais je crois qu'il m'a vu faire...

Je lui montre ce que je fais, la scène en entier que j'ai repassé au noir, les détails. Heureusement, ses fesses sont sur la page de derrière. Il demande à revoir certains et fais des commentaires sympas.

D'abord il ne dit rien, puis me regarde et à nouveau le dessin. Je commence à me dire que tout ça était une mauvaise idée et finalement après avoir bien observé le dessin, il dit :

Dans les escaliers, j'en profite pour mater son cul, avec son short qui n'arrête pas de descendre, là, juste sous mon nez... Une fois arrivé dans son appart', deux étages plus haut, il met son skate debout contre le mur de l'entrée. À droite il y a une porte et la salle de bain au bout. Il va tout droit, dans la pièce principale et se dirige à droite, dans le coin cuisine et le frigo. Je vois qu'il est plus de 6 heures sur la pendule.

Pendant qu'il commande une pizza au téléphone, je vais dans ce qui est le coin salon-salle à manger. La table au milieu fait plus ou moins la séparation entre les carreaux blancs du coin cuisine et le plancher du reste de la pièce. De chaque côté de celle-ci, deux portes ouvertes sur des chambres. Sur la table, un ordi portable ouvert dessus avec 4 chaises autour, un meuble télé bas et un écran plat, une chaine hifi, tout ça entre les deux portes, en face, un canapé en tissu ; un fauteil devant la fenètre côté cuisine, des plantes devant l'autre côté parking ; quelques photos oé on voit un homme souriant en tenue de plongé sur un bateau ; le même avec des grosses lunettes dans le désert appuyé contre un quad, le même encore avec un Romain plus jeune dans un parc d'attraction, d'autres encore...

Il me le rend.

À un moment, la pizza arrive. J'entrevoie le livreur, un grand (je veux dire vraiment grand) black avec une bonne tête tout sourire dans son marcel rouge. J'en profite pour essayer de coincer ma bite le long de ma jambe. À peine il est parti qu'on se jette sur la pizza poivrons-chorizo comme si on avait pas mangé depuis des jours... une autre bière et les nuggets disparaissent en deux-deux.

D'un coup de talon, je quitte mes baskets et me penche pour enlever mes chaussettes, pas d'odeur c'est bon... j'hésite mais comme il me fait un signe de tête, j'enlève mon t-shirt blanc trop grand. Il me regarde avec des grands yeux.

Quand il revient, je comprends pourquoi son short tient : on voit une bosse devant, je suis pas à le seul à être chaud on dirait... ça me rassure.

Le film commence, il est marrant, ça va. Je sais plus trop qui est qui alors je lui demande et il explique...

Les crédits se déroulent, l'écran devient bleu, il tourne la tête vers moi, on se regarde et je l'embrasse. Il a l'air surpris puis me répond, nos langues se battent, ma main gauche appuie sur son bras, de l'autre je lui caresse le torse, je sens pointer ses tétons, ils sont tout durs et je passe ma main dessus, encore et encore, sa main remonte le long de ma cuisse, dans le short, il se tord le bras dans le mauvais sens. On est bien mais je m'écarte... à nouveau la surprise.

Mais très vite, j'ai envie d'autre chose, alors je descends plus bas, en direction d'un téton que je lèche, que je mordille avant de faire passer à l'autre. Je goutte son odeur, le sel de sa transpiration et je descends vers son bas ventre. Ma main est sur sa queue, je la sors par l'ouverture du caleçon, assez similaire à la mienne en taille, moyenne, pas trop épaisse ni trop fine, elle est à la fois dure et douce, elle palpite, je sens son jus qui coule tellement que très vite j'en ai plein la main. Pendant ce temps, il me caresse le dos d'une main pendant que l'autre se perd dans mes cheveux. A ce moment, je plonde direct sur sa queue, la peau laisse apparaître un gland en forme de pointe, je peux enfin goutter son jus, je monte et je descends le long de sa tige, ce qui lui permet de passer sa main dans mon boxeur, il passe ses doigts le long de ma raie en gémissant ; tellement il mouille j'ai l'impression de boire, je passe une main dans la jambe de son caleçon et je caresse ses boules, je sens ses poils.

Il me redresse vers lui, et à nouveau on s'embrasse, c'est un peu sauvage, c'est trop bon... il se détache et se penche en avant, sa main s'affaire pour sortir ma bite du short et du boxer et il l'engouffre d'un seul coup. Je me laisse aller un peu en arrière sur le canapé, je lui caresse la tête des 2 mains, c'est super, ça doit pas être sa première j'dirais, il s'y prend bien. Ça dure un petit peu et là c'est moi qui le redresse pour l'embrasser parce que je veux pas jouir trop vite, j'en profite pour essayer d'enlever mes vêtements, je les pousse en me tortillant pendant qu'il fait subir le même sort au sien. Je plonge me penche à nouveau vers sa bite et je recommence à le sucer, il me laisse faire puis très vite, il sort de ma bouche, je ne comprends pas mais il se lève, silhouette noire sur le fond bleu de la télé, me pousse sur le canapé et se met dans l'autre sens : on se retrouve moi couché et lui à quattre pattes à se sucer mutuellement. J'en profite pour empoigner ses fesses à deux mains, il fait pareil. Pendant que je lui lèche les couilles je me mouille un doigt que j'envoie en exploration du côté de son anus que je commence d'abord à masser avant de m'y enfoncer peu à peu. Il fait pareil, je lève un peu les genoux pour lui donner un meilleur accès ; j'entends nos gémissements à tous les 2, mon c≈"ur battre très fort. Je sais pas combien de temps on reste comme ça, suffisamment pour qu'il passe un 2ème doigt, je suis en train de faire pareil, mais je sens la jouissance arriver : je voudrais encore attendre mais ça va pas être possible, alors je dis :

Il agite ses 2 doigts et les pousse plus loin et j'explose en gémissant, je gicle, je décolle les fesses du canapé, j'ai l'impression qu'il s'enlève mais en fait non, 2, 3, 4 giclée dans sa bouche, une cinquième, mes fesses retombent sur le canapé et à ce moment je peux sentir ses couilles remonter et il jouit à son tour en gémissant, la première giclée file dans ma gorge direct mais les autres, je les goute et essaye de garder la dernière dans la bouche. Après. Il a laissé retomber ma queue de sa bouche, elle aterrit toute dure contre mon ventre, je continue à le sucer un peu et la laisse sortir. Il est toujours au dessus, j'essaye de me pousser un peu mais il se relève sur les genoux, m'enjambe pour se laisser retomber plus ou moins sur moi et on recommence à s'embrasser, nos queues l'une contre l'autre. On est dans le noir maintenant, et je crois qu'on reste un long moment comme ça, l'un sur l'autre, à se caresser et s'embrasser.