Date: Sun, 12 Jul 2020 13:02:29 +0200 From: bruno bodin Subject: ETRE VU 2 ETRE VU DUO La librairie « le rêve en pages » est mon lieu préféré de vagabondage dans ma petite ville. Pour mon anniversaire mon oncle bienfaiteur connaissant ma passion des livres m'a donné un crédit illimité à condition de les acheter le jour de mes 13 ans et dans cette librairie-là dont il apprécie le patron. Comme ces conditions me conviennent je me précipite à la sortie de classe pour choisir ce qui m'intéresse : la science-fiction et les BD, je rêve depuis longtemps de me payer toute la série d'Aldebaran et de Betelgeuse voilà pour les BD et la série martienne : Mars, Retour sur Mars et La vie sur Mars. En montant à l'étage BD je farfouille un peu et découvre une petite porte à peine visible entre deux rayonnages, curieux j'essaie de l'ouvrir, pas de résistance j'ouvre : c'est le démarrage d'un escalier de bois qui monte... où ? Bon allons voir ça ... une quinzaine de marches et me voilà de plein pied avec une sorte de grenier où s'entassent des piles de livres assez poussiéreux autant que je puisse en juger. Ce grenier est immense avec des tas de recoins mystérieux, je retrouve bizarrement l'excitation de mon aventure exhibitionniste d'il y a un mois dans la forêt du Tronçais. Mais pourquoi cette excitation ? Je ne vais quand même pas me foutre à poil ici... enfin pour les poils y en a pas vraiment... Ben alors allons y quoi... mon sexe frappe à la porte de mon slip si je puis m'exprimer ainsi, mais c'est vrai que ça vibre au moindre mouvement, drôlement agréable d'ailleurs. Déjà je sens que du lipej mouille le slip, que c'est bon ! Faut que j'explique, mon éclat de rire en découvrant dans un « manuel » d'éducation sexuelle en découvrant le terme de « liquide pré éjaculatoire » où on conseillait d'utiliser le terme anglais de « precum » plus facile à manier... Eh bien non moi je fabrique le terme français de lipej, habile concaténation (terme trouvé dans un étonnant bouquin de linguistique « Comment Tu Tchaches »)... de LIquidePréEJaculatoire ; lipej donc. Donc finalement allons-y... A toute vitesse je me désape complètement, je fourre mes affaires teeshirt pantacourt et slip dans un recoin près de la porte. Est-ce que je vais oser me balader dans cet immense grenier entièrement nu sexe dressé en pleine jouissance. Je ne sais pas ce qu'il en est des autres, je ne l'ai jamais demandé, mais le sexe dressé dans une expectative excitante, la jouissance opère sans aucun geste manipulatoire par le simple balancement de la marche... Je m'avance à pas hésitants vers le fond du grenier en faisant attention de respecter le silence ambiant... je m'enfonce dans un recoin le plus loin possible de l'entrée et dans ce renfoncement je ne peux même plus voir la porte près de laquelle sont posés mes vêtements. Je m'assieds sur un vieux journal qui traîne par là, assis jambes écartées le cul légèrement soulevé pour bien montrer (à qui ?) le sexe bien dressé, les couilles bien tendues, la rosace bien exposée, sous la lumière tamisée qui traverse deux petits hublots dans la toiture. Je me branle un peu pour enduire mes mains de lipej et m'enduit tout le visage de cet abondant lubrifiant. Mais pas d'orgasme, je n'arrive pas à comprendre les histoires où les protagonistes ont l'air de vouloir se débarrasser au plus vite de leur plaisir. Peut-être est-ce parce que j'ai la chance d'obtenir sans mouvement des ondes de plaisir pas bien loin celles de l'orgasme. Bon ça doit faire pas loin de 10 minutes que j'ai pénétré dans ce merveilleux grenier... on va quand même revenir, je me relève et me dirige lentement vers la porte, j'y arrive me baisse vers le coin de mes vêtements... Pas de vêtements... Panique à bord ... je cherche à nouveau ... rien : quelqu'un a piqué mes affaires. Je me retourne et, stupéfait, me trouve devant un garçon de mon âge qui me regarde en souriant, mon slip dans une main et le reste dans l'autre. Je ne sais pas si ça existe mais ça y ressemble : le coup de foudre. J'ai un coup de foudre pour ce garçon qui ressemble à l'acteur Noah Hathaway dans le film Histoire sans Fin : même sourire malicieux quand Atreyu réplique « for breakfast ? » au dragon qui lui dit « I like children », même cheveux foncés encadrant de longues mèches un beau visage aux yeux noirs. En classe d'anglais on avait eu une séance sur la traduction des expressions idiomatiques et j'avais retenu la traduction anglaise de « coup de foudre » : « love at first sight » Et c'est vrai que je suis tombé amoureux au premier regard de ce garçon de rêve... qui ne s'embarrasse pas de parlotes inutiles : il se déshabille à toute vitesse lui aussi en jetant à dix mètres pêle-mêle ses vêtements et les miens. Le sexe dressé il s'approche lentement de moi et se lance doucement dans une étreinte caressante les bras autour de mon cou. Commence une lutte à l'arme blanche, sexe frottant-glissant contre sexe de même. On échange nos noms Bastian, Luke, et mon coup de foudre promène maintenant ses deux mains sur mon dos puis mon torse. L'une de ses 2 mains glisse vers mon nombril puis... Des pas au bas de l'escalier ! Luke me lâche brusquement se précipite ramasser nos vêtements et m'attire derrière une haute étagère en me faisant chut silencieusement, s'accroupit en m'attirant dans la même position puis passe ses jambes repliées par-dessus les miennes mon sexe butant ses couilles puis glissant dessous vers ... Il se soulève légèrement et ... oh non c'est pas possible... impossible de retenir, silencieusement je m'écoule en lui en spasmes de délire en retenant ma respiration... dans la faible clarté des hublots je distingue ses yeux écarquillés au-dessus d'un sourire malicieux. On reste immobile moi en lui, et lui en lèvres humides sur mes lèvres. On entend des manipulations de livres se dérouler à quelques mètres de nous mais infiniment loin... puis des pas devant l'étagère où nous sommes cachés ... de pas qui s'éloignent et qui martèlent les marches en un bruitage décroissant. Seuls à nouveau, Luke me fait un signe négatif et murmure, ne bouge pas pourrait revenir, on est bien là non ? Effectivement on est bien cachés collés l'un à l'autre, moi qui me raidis à nouveau en lui, lui qui gicle une suite de blanches émissions jusqu'à mon cou et qui étale cette laitance sur tout mon torse puis en barbouille nos deux bouches. Combien de minutes de cette immobilité poignanpoisseuse ? Il se dégage doucement, va jeter un œil en dehors de notre cachette, me fait signe ... vite, je le connais, va revenir... on saisit nos fringues on se refringue à toute vitesse, il sort un mouchoir de son short, essuie ma figure et la sienne... -- Luke t'es de la maison, t'as l'air de bien connaître ici ? -- Ben oui j'aide à ranger, le patron m'aime bien et ça me fait un peu de fric. Ça fait un moment que je t'observe toutes les fois où tu vas te goinfrer de BD , je te kiffe grave et j'osais pas t'aborder, je suis plutôt timide... -- ah bon j'avais pas remarqué. -- mais quand je t'ai vu monter l'escalier là, je me suis dit tiens allons voir ce que manigance ce petit curieux. Alors quand j'ai vu le slip par terre, waouh ! On redescend à l'étage BD, je choisis les 2 premiers tomes de Aldébaran, passe à la caisse l'air parfaitement innocent, Luke me retient par la main et me présente au chef. -- c'est Bastian, un nouveau pote. Sourire du patron... -- Tu pars ? -- Non je finis les rangements à l'étage, tu m'attends Bastian ou tu me files ton adresse... -- A 200 mètres d'ici la maison bleue sur la droite numéro 77. Je t'attends ? -- ben oui on encore quelques trucs à faire non ? -- en cherchant bien... Sourire lumineux de mon coup de foudre. Je sors et me dirige, ébloui de tendresse et de désir, vers ma maison où personne ne m'attend puisque mon unique parent ma mère est partie quelques jours en « séminaire » comme elle dit. Arrivé chez moi je monte dans ma chambre, je me jette sur mon lit pour dévorer le premier tome d'Aldebaran. Cette BD pleine de personnages mystérieux réclame une attention soutenue que je suis incapable de maintenir en pensant à l'intense rencontre de mon coup de foudre Luke. Je pose la BD me laisse aller, me détend, sens que je vais m'endormir... Délicieux abandon cette sensation de s'enfoncer dans une inconscience ouatée. Réveillé par quelques coups discrets à la porte en bas. Luke ? Oui sûrement. Je dévale l'escalier quatre à quatre, ouvre la porte et reste interdit frissonnant devant Luke l'air tout aussi interdit. Intimidés ? Bloqués ? Honteux ? Notre rencontre était tellement dans un autre monde, un grenier poussiéreux, un coup de tonnerre que ce coup de foudre manifestement partagé... Il me tend bêtement la main : -- Bastian, je peux entrer ? -- Come in ! -- But alors you speak english ? On éclate de rire il se précipite dans mes bras... Montre moi ta chambre, quoi allez ! On monte illico et Luke regarde tous mes trésors mon cadre de vie mes BD mes bouquins. On se remet en mode intimidés... Va falloir y comprendre quelque chose à cette gêne. -- Dans le grenier ... ça t'arrive souvent de... Génial hein mais ça t'arrive souvent ? Bon je voudrais de lui raconter mes envies mon expédition exhibitionnisme bondage en pleine nature. Ce que je fais. Je lui raconte tout, mon fantasme d'être vu pas vu entièrement nu, ma découverte du site meditative bondage, mes scénarios plus ou moins osés, ma rencontre avec les deux petits leur participation à mon aventure... Je vois qu'il se détend avec un mélange de stupéfaction et d'amusement et aussi une réaction bien visible au gonflement de son short. -- On le fait ? voix un peu rauque. -- on le fait ... quoi ? -- ton truc en forêt, on le refait ensemble, dis ? -- Moi je peux partir où je veux mais toi ? -- moi pareil hein, chez moi c'est cool ... un SMS pour dire où je vais pendant combien de temps, se signaler tous les jours et cé bon on me fait confiance... là on a 3 jours puisque lundi est férié... on y va hé ho ! -- bon... côté exhib je crois que t'es pas contre, mais ... bondage... t'as déjà été ligoté ou l'inverse ? -- non mais ... -- tu veux qu'on essaye ? -- pourquoi pas ? -- voilà ce que je propose : un essai gratis ! Tu m'attaches les mains derrière le dos et si j'arrive pas à me défaire dans les 5 minutes, ok je t'emmène en forêt pour un scénar d'enfer... d'accord t'as aucune chance parce que moi tu sais je suis le roi de l'escape mais on peut toujours essayer. -- ok alors, t'as l'air bien sûr de toi, allez va chercher tes cordelettes que tu m'as dit et plus vite que ça ! Je me précipite vers le placard près de la salle de douche, en état de totale excitation ... me faire ligoter par ce jeune fou quel pied. J'attrape une des 2 cordelettes qui m'ont servi en forêt du Tronçais et lui balance l'instrument. Il s'approche de moi avec son sourire à fondre. -- Allez tourne toi, les mains dans le dos. -- Attends, faut que je libère ma vessie, ça va être dur mais il le faut -- Pas question, on s'occupera du problème quand tu seras attaché, allez tournes toi ! Je me retourne en lui offrant mes poignets croisés. Il fait une demi clé avec une extrémité de la cordelette et d'un seul coup immobilise mes poignets... bon sang on dirait qu'il l'a déjà fait le petit menteur... tant mieux. C'est trop bon de sentir ses mains s'affairer autour de moi et de savoir que je vais être à sa merci. Il fait plusieurs enroulements autour de la demi clé puis passe la corde entre les poignets plusieurs fois en serrant consciencieusement mais pas trop... pas de mal mais parfaitement exécuté. -- alors le roi de l'escape ? J'essaie de tortiller les mains pour trouver la faille... rien à faire... impossible il sait parfaitement comment on fait ça. Je continue quand même mes contorsions mais sans le moindre résultat. -- t'as plus que 3 minutes ! -- écoute j'ai trop envie de pisser allez détache moi t'as gagné ! -- j'ai gagné ça c'est sûr, mais cé pas fini. On va d'abord s'occuper de ta vessie après on verra. Il baisse mon pantacourt et mon slip me fait lever les pieds l'un après l'autre pour me débarrasser du tout, contemple mon érection avec toujours son sourire aguicheur, me pousse vers la douche ... -- Vas y là, si t'y arrives avec ton sexe bloqué en position haute... Je me laisse aller, un jet sort en une belle courbe inondant la cuvette de douche, mon ventre et mes jambes en passant. Il attend que j'ai fini en rigolant. -- t'es vraiment dégueulasse, heureusement que je suis là ! Il prend le pommeau de douche ouvre le robinet d'eau froide de l'autre main et entreprend de nettoyer mon ventre et mes jambes, attrape une serviette et m'essuie en prenant tout son temps sur les couilles le sexe et les fesses. Je suis totalement sous sa domination et je me demande avec une légère appréhension ce qu'il compte faire maintenant tandis qu'il m'attire dans la chambre. -- dis donc tu m'as carrément violé dans le grenier tout à l'heure ! -- pas complètement hé, la position ne permettait pas d'aller au fond des choses hein ? -- pas au fond des choses... very funny,,, quand même c'était carrément un viol... alors on va réparer cet affront maintenant ! Il me fait tomber sur le lit et enlève rapidement short et slip, dévoilant un sexe déjà tout humide... -- comment t'appelles ça déjà ? du lipej ? t'as vu que j'en manque pas hein.., vraiment pas besoin de lubrifiant en plus, pas du tout. -- Hé ho, on m'a jamais fait ça... sais pas si ... -- ben faut pas mourir idiot, on va arranger ça mon ptit père, allez écarte bien. Non, Je vais me défendre, j'ai un peu peur de ce truc qui ne m'est jamais arrivé et qui ne figure pas du tout, dans la liste de mes fantasmes... De toutes façons avec les mains liées dans le dos je ne peux pas faire grand-chose et si c'est bon... se défendre un peu ne peut qu'ajouter du plaisir, l'intense plaisir de l'attente, prolonger l'attente, ça, évidemment, c'est bel et bien dans la liste de mes fantasmes. Alors, allongé le dos sur le lit, je serre les jambes pour résister à son injonction. Mais on n'est pas vraiment dans une scène de viol et de violence, un élan de tendresse enveloppante nous envahit tous les deux. Luke entreprend des caresses divines en glissant les deux mains jointes entre le haut mes cuisses et en remontant doucement vers les couilles. Il a mis ses mains en opposition pour faire plus facilement levier d'écartement. Je ne résiste plus. Il soulève mes genoux et les fait passer sur ses épaules. Je suis totalement offert à son intention. Dans cette position son sexe tendu approche de mon intérieur et frôle doucement l'orifice. Je sens son humidité détendre, ouvrir, amorcer une douce pénétration. Je crois que je vais pleurer de joie mais non il pourrait croire que ça va mal... Il avance d'une avance millimétrée tellement doucement, d'une suavité glissée qui envoie en moi des ondes d'un plaisir dont j'ignorais tout. Ses deux mains accompagnent ce mouvement au même rythme alternativement autour de mon sexe et de mes couilles. Puis tout d'un coup, il stoppe simultanément les deux mouvements. Immobilité. Attente. Ondes de plaisir me traversent et me retaversent comme des cercles de ricochets. Et me vient l'image fugitive des deux gamins essayant leurs ricochets sur l'étang du Tronçais. Luke lance un nouveau caillou plat dans mes entrailles et cette fois je sens que tout va se lâcher dans moi et sur ses mains. Mais non, nouvelle immobilité, nouvelle attente au bord de l'explosion. Puis dans cette immobilité j'entends sa voix un peu rauque. -- Ensemble maintenant Bastian, mon Bastian. Laisse venir laisse arriver laisse faire tout seul. Un double orgasme explosif nous secoue de mille micro secousses tandis que je sens un puissant courant délicieusement visqueux s'écouler en moi et un autre s'étaler sur ses mains. Plusieurs minutes de stase, d'émerveillement haletant. Puis il me soulève et commence lentement à défaire mes liens. Plusieurs minutes encore il se rerire et nous nous étalons côte à côte sur le lit ses bras autour de mon cou les miens autour du sien, les lèvres balayant les lèvres de l'autre. Une demie heure après... -- Je suis vengé ! -- J'ai faim ! -- Bonne nouvelle : j'ai un crédit illimité au Pizzamax, je t'invite mec... à une condition : tu me fais un scénario d'enfer dans ta forêt, -- plusieurs scénarios ... On va au Pizzamax. On commande des tagliatelles carbonara, ça c'est vraiment très bon. On se regarde : encore faim ? ah oui, on commande une pizza reine pour la partager. Délice après délice... Avant de commander une glace au chocolat, j'aborde le sujet que je n'osais pas ... -- Y a un truc qu'il faut essayer dis donc... -- Ah oui et cé quoi ? -- Ben si tu veux un scénario d'enfer demain... -- plusieurs ! -- justement. Ok t'as prouvé que question bondage tu sais faire, mais tu ne sais pas si t'es capable de le subir, hein ? -- Ouh là là tu veux m'essayer à cette horrible torture ? -- avec une horrible gentillesse of course ! -- alors d'accord mais pas ici au resto ! On rentre chez moi. Douches chacun son tour. Timidité. Gêne. On se rhabille teeshirt... -- non pas le slip... j'ai autre chose à finir avec toi non ? -- waouh ... la profondeur ? -- exactement, allez on y va, tu t'allonges sur le ventre et tes mains dans le dos. J'enroule un petit foulard autour de ses poignets pour adoucir la chose, saisis la cordelette laissée de l'épisode précédent et commence à lui lier les poignets avec fermeté, douceur, précision, tout ce que je sais si bien faire. Je le retourne, le redresse effleure son sexe presque vertical avec le mien, soulève la couette, le couche sur le côté, me couche face à lui, ramène ses jambes repliées au-dessus des miennes. C'est la seule position où je pourrai le pénétrer tout en le regardant dans les yeux. J'avais vu cette position nécessaire pour le face à face dans une collection de dessins de garçons de Gaston Goor. Je le sens s'abandonner j'approche de son orifice et titille, balaye, enduit de mon lipej... Je pousse il me regarde, un regard grave, attentif, je pénètre, je pénètre doucement, je pénètre profondément, je suis tout entier en lui, il se cambre un peu, ferme les yeux. Je lui donne le programme. -- Luke, on va rester comme ça sans bouger on va s'endormir comme ça, je vais te laisser ligoté toute la nuit jusqu'au moment où tu me demanderas de te libérer. -- On ne bouge plus je te sens en moi c'est trop bon. Ta respiration tes battements de cœur, ta musique. Rien d'autre. Longues heures de sommeil puis : Il fait nuit noire, il me réveille en allongeant ses jambes. -- J'ai envie de pisser -- Je te détache ? -- non surtout pas... c'est trop bon comme ça. Je l'accompagne à la salle de bain, on pisse de concert pour la première fois sexes position basse. On se recouche lui jambes tendues face à moi et cette fois nos deux érections se réveillent ... nos lèvres aussi. -- garde tout ça pour demain Luke. On se rendort d'un coup. Le réveil, le jour se lève à peine, sans doute 6 heures du mat. Luke dans mes bras. Je l'embrasse sur la bouche, le détache... On va se préparer à l'expédition et aux scénarios nature après une bonne douche. Mais ceci est une autre histoire...